"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Prix des lecteurs Babelio 2023 - Catégorie imaginaire.Le génie narratif de Stephen King atteint de nouveaux sommets et bouscule les frontières de l'imaginaire.Conte de fées, c'est l'histoire magnifique et terrifiante d'un garçon de dix-sept ans qui hérite de clés ouvrant sur un univers parallèle où le Bien affronte le pouvoir écrasant du Mal.
Une bataille dont l'enjeu est capital... pour notre monde.
Une oeuvre de Stephen King dans la veine des récits de H.P Lovecraft ou des frères Grimm. Une lecture prenante, Charlie un protagoniste attachants, à chaque chapitres une illustration.
Une galerie de personnages, l'intrigue découpé en trois grandes parties, mêlant plusieurs styles d'écritures. Passage à l'âge adulte, moral, de la fantasy, de l'humour, un coté intimiste, imaginaire et fable. Une lecture qui se dévore.
"Je pense que l’amour a toujours ses raisons, alors que parfois, la haine n’en a pas. C’est un mal sans cause véritable."
"Il y a un puits sombre en chacun de nous. Et il ne se tarit jamais. Mais vous vous y abreuvez à vos risques et périls. Car c’est une eau empoisonnée."
Lors de la parution du livre en 2022 un long métrage de Greengrass était prévu avec son scénario Universal Pictures avait alors acquis les droits en se mettant en relation avec le réalisateur de Green Zone. Les années passant dernièrement A24 a récupérer la main pour produire une série, avec J.H. Wyman en tant que showrunner.
Charlie Reade a supporté malgré lui l'alcoolisme de son père survenu suite à la mort accidentelle de sa femme. Mais quand celui-ci prend la décision d'arrêter de boire ,il se fait la promesse de devenir bienveillant .Et quand le chien d'un vieil homme se met à hurler à la mort ,il n'écoute que son courage pour sauver son maître en mauvaise posture suite à une chute d'une échelle .Et cette intervention va bouleverser sa vie .Du bon Stephen King pur jus ,à l'imagination hors norme !!!
Charlie Reade, 17 ans, n’a pas eu la vie facile jusqu’ici. Sa mère est morte dans un accident et son père a sombré dans l’alcool. Charlie aurait pu mal tourner, cela a d’ailleurs failli arriver, mais son destin a basculé le jour où il a secouru un vieil homme tombé d’une échelle. Il s’est occupé de lui, a sympathisé avec lui et a consacré pas mal de son temps à sa convalescence. Aussi, lorsque le vieil homme solitaire est mort, il lui a légué sa maison et surtout le cabanon du jardin en le mettant en garde de manière posthume : ce cabanon cache un passage secret qu’il doit absolument préserver de la curiosité de tous. Un passage vers quoi ?
Comme son nom l’indique, le dernier (gros) roman en date du « King » est un conte de fée, un conte de fée à la façon, bien entendu. Le premier tiers du roman est une longue, une très longue mise en place. Étrangement, c’est cette partie du roman que j’ai préféré, celle où il n’y a pas une once de surnaturel, celle racontée à hauteur d’enfant, ce que King sait le mieux faire à mon avis. On y suit Charlie, immédiatement sympathique, qui nous raconte sa vie difficile, le deuil, l’alcool puis la rencontre avec le vieil irascible Howard Bowditch. Lorsqu’au bout de cette très longue introduction, Charlie décide d’emprunter le passage pour aller découvrir où il mène, le livre bascule dans un conte de fée noir, morbide et angoissant, un conte de fée à la Stephen King en sorte. Dans le monde parallèle où il déboule, Charlie met le pied dans un royaume en perdition, avec sa princesse déchue, ses malédictions, ses monstres sanguinaires, ces châteaux impénétrables, ses animaux qui parlent, ses objets magiques et ses défis de héros à relever. Impossible d’en dire plus, les deux tiers restant du roman étant très denses et impossibles à résumer. Pour moi, l’intérêt du roman baisse d’un cran, et même de deux par moment (tout le long passage dans les geôles a failli me tomber des mains) et il m’a fallu les 30 dernières pages pour recoller au plaisir de ce livre. Toute cette ambiance magique, celle du « conte de fée sous acide » plaira sans doute à certain, moi je l’ai trouvé confuse, embrouillée même par moment un peu verbeuse. « Cote de Fées » ne restera pas, c’est sûr, un de mes Stephen King de référence : c’est trop éloigné du King que j’aime, celui qui reste à hauteur d’homme, ici tout est trop bizarre. En plus le roman est vraiment très long, les chapitres sont longs. Mais j’ai bien aimé la fin, j’ai adoré aussi la relation père-fils qui se reconstruit fil après fil après le drame et l’alcool, l’attachement viscéral de Charlie à la chienne Radar (c’est d’ailleurs à cause d’elle que tout se déclenche!), en bref, ce qui m’a plus surtout dans « Conte de Fées », c’est ce qui relève de l’Humain, c’est un peu le paradoxe de cette lecture : un King mi-humain/mi-fantasy, mi-fées/mi-sorcières, mi-figue/mi-raisin.
Le titre est on ne peut plus explicite. Il était une fois, un « Conte de fées » façon Stephen King. Le toujours aussi prolifique « maître de l’horreur » (près de 80 ouvrages publiés en un demi-siècle) s’essaie aux contes de fées… à sa manière. Si l’auteur américain s’éloigne de l’horreur pure et dure avec laquelle il s’est fait connaître, le livre - un bon gros pavé de 732 pages - n’est pas exempt de quelques passages bien sanguinolents.
HISTOIRE
Un bon Stephen King ou ici se mêle la magie et les mondes souterrains.
Un monde merveilleux ou pas, mais nous entrons dans l'histoire tellement facilement, et impossible d'en sortir, il se lit d'une traite quasiment.
un bon stephen king !
Charlie a tout du lycéen ordinaire… Cependant, il cache un lourd fardeau : sa mère est morte, percutée par un camion, quand il était jeune et le chagrin a poussé son père à sombrer dans l’alcool. A 17 ans, il rencontre une chienne, Radar, et son vieux maître, l’acariâtre et solitaire Howard Bowditch. Une belle amitié commence à naître. Mais le vieil homme cache bien des mystères et rapidement Charlie pressent qu’il est bien plus qu’il ne le paraît.
Comme souvent avec Stephen King, l’histoire met du temps à démarrer. Un bon tiers du roman est consacré à la mise en place des personnages principaux, de la relation entre Charlie, M. Bowditch et de Radar, ainsi que de l’intrigue. Il ne se passe pas grand-chose pendant cette partie et, pourtant, il est déjà difficile de lâcher le roman.
Puis, tout bascule et nous nous retrouvons plongé dans un conte de fée horrifique. Stephen King parvient à créer un univers de fantasy sombre, entre merveilleux et horreur. Les contes de fée sont omniprésents mais dans leur version traditionnelle très sombre. L’auteur parvient à créer toute une fantasmagorie débridée, en mélangeant les codes de la fantasy, des contes et de l’horreur. J’ai beaucoup aimé les nombreuses références aux contes de fée traditionnels et à Lovecraft, mais également au Magicien d'Oz, à Edgar Allan Poe, Ray Bradbury et même aux vieux films qui passent sur la chaîne américaine TCM.
Pour conclure, j’ai apprécié de voyage entre rêves et cauchemars malgré des longueurs. Contes de fée est une belle histoire d’amour, sous différentes formes, de rencontre et de dépassement de soi. Une belle lecture pour Halloween.
Et vous, oserez-vous pénétrer dans ce monde imaginaire, aussi merveilleux que cauchemardesque ?
Ouvrir un roman de Stephen King (à raison d’un par an depuis bientôt quarante ans), c’est un peu comme rentrer chez soi, retrouver sa ville natale, ses petites habitudes à l’épicerie du coin, ou se rappeler les bonnes années avec de vieilles connaissances… Dans les premières pages bien sûr, celles qui vous ramènent à la maison avant de reprendre la route vers d’autres contrées. Sentry dans l’Illinois, que l’on apprendra à connaître comme Derry dans le Maine sert de décor à une histoire qui démarre en étant très ancrée dans la réalité. Charlie, dix sept ans, peut être fier de lui : après avoir perdu sa mère dans un accident de voiture, il a aidé son père à sortir d’une longue période d’alcoolisme. Etudiant doué et sportif, il fait figure de héros local lorsqu’il vient au secours de Mr Bowditch, un vieil homme vivant à deux pas de chez lui. Durant la convalescence de celui-ci, il l’aide à s’occuper de sa maison et de sa chienne Radar, pour laquelle il se prend d’affection. Dans un cabanon, il découvre un escalier qui le mène vers un autre monde, une autre réalité où vivent d’étranges êtres qui semblent tous avoir perdu l’un des cinq sens. Une malédiction semble peser sur les habitants et Charlie y est accueilli comme celui à même de sauver la cité magique des forces du mal qui la dominent.
Dans un roman de Stephen King, on apprend à appréhender la vie, ses drames et ses trahisons, un peu comme dans un roman d’apprentissage. Ici dans les premiers chapitres, Charlie raconte le drame qui a marqué son enfance et la force qu’il a dû trouver en lui pour surmonter une très mauvaise période et aider son père à s’en sortir. Comme si ce qui lui arrive dans la vie réelle ne suffit pas, il doit se battre dans un monde parallèle pour aider un peuple à vaincre le mal, en une belle métaphore de notre monde décadent.
Conte de Fées est un hommage à la littérature fantastique, aussi vaste soit-elle. Je suis ravie de toujours trouver des bribes de réponses à cette question récurrente chez Stephen King : d’où viennent les histoires? Et sa capacité à sans cesse se renouveller est étonnante (même si je l’avoue il y a maintenant beaucoup de déjà vu mais c’est toujours un plaisir de « remuer la marmite »). L’ imagination toujours débordante, Stephen King ne dissimule pas ses sources d’inspirations, que ce soit dans son quotidien (un accident avec une camionnette, de longs déboires destructeurs avec l’alcool), ou dans ses lectures de jeunesse: R. Bradbury, Lovecraft, L. Baum ou Lewis Caroll, et toute cette mine de ressources que sont les contes et les légendes, revues ou pas à la sauce Disney. Les bases de l’imaginaire que tout un chacun a un jour cotoyé reviennent en force dans ce roman fantasque qui ravira sûrement les amateurs de fantasy et les fans du maitre.
Mon avis personnel est assez mitigé, je le regrette mais je n’en suis pas surprise. J’ai adoré la première partie très terre à terre avec cet ado qui porte de belles valeurs (bien que ce ne soit pas un ange, qu’on se le dise…), j’ai aimé l’histoire d’amour avec Radar (le chien) et l’amitié improbable avec le vieux Mr Bowditch, qui n’est pas sans rappeler l’histoire de Craig et Mr Harrigan… La seconde partie, fermement ancrée dans l’univers fantasy ne m’a pas happée comme je l’aurais espéré. J’ai saisis l’ensemble mais je ne me suis pas plus que cela attachée aux personnages underground de cette seconde partie. L’ensemble n’est pas aussi fade que After, mais est loin d’atteindre l’excellence de 22/11/63 ou Histoire de Lisey, entre autres. Mais ce n’est que mon humble avis!
Je n'ai pas voulu rédiger trop vite un commentaire sur ce roman parce qu'il m'a laissée perplexe. J'ai aimé, mais...
En fait, j'ai vraiment apprécié la première partie qui raconte la vie de Charlie, la perte de sa mère, les problèmes d'alcool de son père, ses déboires au lycée puis sa rencontre avec ce curieux vieux monsieur qui vit avec sa chienne Radar pas très loin de chez lui.
Stephen King a réussi à rendre son personnage principal vraiment attachant et j'avais hâte de connaître les épreuves, très probablement terrifiantes, qu'il allait encore devoir affronter.
Puis vient la seconde partie où notre héros malgré lui découvre un monde parallèle. Et là où j'aurais pu m'attendre, venant du maître du genre, à un récit effrayant ou du moins à une histoire captivante, j'ai trouvé le récit plutôt mièvre. Certes, on y rencontre des géants, des morts-vivants, des sirènes assassinées, des méchants dégoutants et de jolies princesses, mais tout cela manque cruellement de crédibilité et de consistance.
Avec Conte de Fées, Stephen King s'est montré excellent, à la fois drôle, sensible et émouvant, dans le récit de la vie quotidienne d'un adolescent de province. Et il a nettement moins brillé au moment où l'aventure fantastique a réellement commencé. Étrange de sa part.
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