"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un suspense exceptionnel devenu un vrai classique.Un homme et une femme font l'objet d'une expérience scientifique ultrasecrète du gouvernement américain sur les pouvoirs psychiques. Tout était prévu sauf que cet homme et cette femme auraient un an plus tard une fille : Charlie...
Très jeune, la petite Charlie manifeste un pouvoir étonnant : des objets prennent feu autour d'elle, surtout quand elle est en colère ou apeurée.
Alors qu'elle a 8 ans, sa mère est assassinée et Charlie est enlevée par une puissante organisation gouvernementale appelé La Boîte.
Andrew, son père, réussit à la kidnapper et s'enfuit avec elle. Quand l'innocence et la beauté sont confrontées aux forces du mal...
Mon premier Stephen King, lu dans le cadre de mon club de lecture et le thème « Brulé ».
D’abord enchantée d’apprendre que le roman n’était pas classé dans la catégorie horreur mais plutôt dans le genre science-fiction, j’ai pourtant eu du mal à le terminer tout simplement car je crois que l’auteur aurait pu en dire autant en moitié moins de pages-mon édition comportait plus de 600 pages.
Parmi mes éléments préférés que je retiendrai du roman, on trouve la course poursuite et son côté road-trip, les automobilistes qui prennent en stop les personnages principaux, les motels, la beauté sauvage qui entoure le chalet de Granther McGee, bref ce côté voyage initiatique à travers les états qu’on retrouve dans pas mal de romans américains. Cette atmosphère-là m’a bien plu et le côté malaisant de la Boite aussi, même si j’ai trouvé que l’auteur s’attardait trop dans le bureau de Cap.
Le début in medias res m’a laissée un peu perdue mais au fil des pages j’ai compris ce qui se passait. J’ai beaucoup aimé le jeu de chassés croisés lors de la course poursuite, et le fait d’avoir le point de vue des poursuivants et des poursuivis, de comprendre que ça se joue à quelques secondes près, que lorsque l’un des camps pense gagner, l’autre leur échappe et a le dessus.
Au niveau de la plume, j’ai adoré l’usage fréquent que fait l’auteur du style indirect libre pour les personnages secondaires, voir tertiaires, c’est-à-dire des personnages que l’on voit passer et auxquels l’auteur accorde tout au plus cinq lignes, une serveuse, une secrétaire…
Les flash-backs sont introduits aux bons moments et ne sont pas trop longs. Ils permettent au lecteur d’en savoir un peu plus sur le mystère Charlie. Que ce soit les années universitaires d’Andy, la vie familiale : sans trop s’attarder, l’auteur permet au lecteur de reposer son esprit de la course-poursuite et découvrir ce qu’il s’est passé avant que le roman ne commence.
Quant aux descriptions, elles ont fait tout de suite surgir des images à mon esprit, d’une netteté assez rare. Ce pouvoir évocateur de Stephen King est un des plus du roman. J’ai particulièrement adoré le passage dans le châle du Vermont, où je me suis représenté avec une clarté saisissante les environs, la neige, le petit village d’à côté, les trajets d’Andrew pour aller chercher des vivres, etc. Le fait d’apprendre que depuis tout ce temps, les McGee avaient été repérés et la Boîte n’attendait que le bon moment pour agir m’a remplie d’horreur.
Les personnages sont assez bien campés, que ce soit Charlie, son père ou les membres de la Boite.
Le choix d’un enfant comme personnage principal, autour duquel tout tourne m’a ravie, peut-être parce que cela faisait longtemps que je n’avais pas suivi le périple d’un enfant. En revanche, je ne l’ai pas trouvée particulièrement attachante. La relation entre le père et la fille est plus touchante, elle est basée sur la confiance, l’amour mais aussi la peur-peur des autres et peur de soi-même.
Un autre point intéressant concernant Charlie : l’explication de son éducation, ou comment ses parents ont réussi à la persuader qu’utiliser ses pouvoirs c’était mal. Cette explication, donnée par le docteur Wanless à Cap au début du roman, est assez intéressante psychologiquement et socialement parlant. Lors de la fuite, son compas moral est sans cesse désorienté, et elle doit adapter son comportement à l’urgence de la situation, se forçant parfois à agir contre son propre gré. Encore petite, elle ne saisit pas toujours pourquoi son père, qui l’a toujours empêchée d’utiliser ses pouvoirs, lui ordonne désormais de les utiliser. La peur d’elle-même et de ce qu’elle pourrait faire-instiguée par ses parents- est tellement ancrée en elle qu’elle bloque complètement à l’idée d’utiliser ses pouvoirs.
J’ai trouvé qu’elle devenait plus intéressante lorsqu’elle n’était pas avec son papa, lors de sa captivité et puis après le décès de ce dernier : elle se révèle pleine de ressources, arrive à faire du stop, trouver la ferme des Manders, demander des informations dans une bibliothèque et témoigner dans un journal… bref, le petit bout de chou fatiguée du début semble avoir, certes trop vite et par un concours de fâcheuses circonstances, grandi et mûri.
J’ai particulièrement été séduite par les Manders, ce couple rural qui a un poulailler et des citrouilles et qui aident Charlie et son papa à s’en sortir. Leur générosité et leur simplicité sont la bienvenue et forment un contraste avec les autres personnages, que ce soit Charlie avec ses pouvoirs ou son père avec son côté assez intellectuel, mais aussi les fonctionnaires de la Boîte, à la recherche de nouvelles expériences, encore et toujours.
J’ai trouvé le pouvoir d’Andy plus intéressant que celui de Charlie, peut être car plus développé finalement-et paradoxalement. Dès le départ, le lecteur a un aperçu des possibilités d’Andrew en matière de télépathie et après leur capture, ce qu’il parvient à faire sur certains de ses geôliers est remarqua
Mon préféré des livres de Stephen King. J'ai bien aimé l'histoire et son intrigue palpitante, les personnages. La temporalité avec des allers ert retours dans le'passe.
J'ai une version de poché des années 80 avec le visage d'une enfant en couverture et du feu.
Si vous avez envie de lire un scénario sur un pouvoir étrange, des échappées, de la tendresse et beaucoup de rebonds... Allez y
Bien que sa bibliographie comporte des chefs-d'œuvre, King n'est pas toujours une valeur sûre. Je m'attendais à une lecture beaucoup plus immersive avec ce classique de l'auteur. La 1ère partie, une chasse à l'homme, était bien partie, mais ensuite ça s'est gâté. Ça n'avançait pas et le livre a failli me tomber des mains. Tant de pages tournées pour si peu d'avancements. Une déception. Lu en VO.
Charlie, le premier Stephen King qui me permet d'aller au bout de ma lecture.
J'avais essayé Histoire de Lisey mais n'y comprenant rien, j'avais du arrêté ma lecture.
Charlie m'a prise au jeu du suspense, de l'intrigue. On s'attache à cette petite fille de 7 ans, qui malgré elle, allume des feux.
Une bonne première lecture du roi qui me laisse envisager de continuer à découvrir l'univers de cet auteur de renom.
Qu'on se le dise, j'adore Stephen King. J'aime sa plume, sa façon d'amorcer ses romans, les personnages qu'il crée, son univers bref, je reconnais qu'il a un indéniable talent. C'est donc confiante que je me suis plongée dans son roman "Charlie" qui promet, à l'instar de "Carrie", un personnage qui possède des dons hors du commun. Ce personnage se voit exploité par un gouvernement (enfin par la "boîte") en mal de sensation, ne jurant que par de nouvelles expériences ayant pour objectif de mieux maîtriser les pauvres citoyens que nous sommes. Tous les ingrédients semblaient être réunis et pourtant, quel ennui. Je sais que les intrigues du King mettent toujours un certain temps à se mettre en place mais là, arrivée au milieu du roman, je n'ai malheureusement pas trouvé le dynamisme voire le suspens que j'attendais. Beaucoup de redondances, de moments de plats absolus, de blabla pour au final se trouver (presque) au même point quelques chapitres plus loin.
En conclusion, la plume y est, encore et toujours, mais pour le coup, l'histoire ne m'a pas emportée là où je le voulais.
Andy et Vic se rencontre lors d'un test sur une nouvelle drogue, ils sont jeunes, étudiants et ont besoin d'argent, ils vont s'aimer, et faire une belle petite fille : Charlie, le problème est que tout les trois, ont reçu des séquelles de cette drogue, et la boite les rechercheras pour les tester toujours et encore.
J'ai beaucoup aimer mon 18e livre de @stephenking, il y a de l'amour, entre ces jeunes étudiants ou il savent trop ce qu'il va leur arriver, de l'amour entre ce pére et sa fille, qui feras tout pour la protéger, du suspens, car c'est avant tout une course poursuite, Andy et Charlie contre cette institution qui s'appelle la boite, et qui veut absolument tester Charlie.
Ce que j'ai beaucoup aimer, c'est quand on pense que tout est finis, un rebondissement surgit, et le père manque pas de ressources pour sauver sa fille.
Bon j'ai adorer vraiment, et je le recommande.
Beaucoup d' émotions... Et quelles frayeurs...
un stephen king soft et brillant
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