Choisissez, lisez et chroniquez des romans policiers !
SI CLARA N'AVAIT PAS AIMÉ CET HOMME, ELLE SERAIT TOUJOURS EN VIE.
Aujourd'hui, Clara n'est plus qu'un dossier sur le bureau de Tomar Khan. On vient de la retrouver morte, flottant dans le magnifique bassin Art Déco d'une piscine parisienne. Le suicide paraît évident.
Tomar est prêt à fermer le dossier, d'autant qu'il est très préoccupé par une enquête qui le concerne et se resserre autour de lui. Mais Rhonda,son adjointe, peut comprendre pourquoi une jeune femme aussi lumineuse et passionnée en est venue à mettre fin à ses jours. Elle sent une présence derrière ce geste.
Pas après pas, Rhonda va remonter jusqu'à la source de la souffrance de Clara. Il lui faudra beaucoup de ténacité - et l'appui de Tomar - pour venir à bout de cette enquête bouleversante.
QUI RENDRA JUSTICE À CELLE QUI PLEURAIT SOUS L'EAU ?
Choisissez, lisez et chroniquez des romans policiers !
Un suicide dans une piscine. L'inspecteur Tomar Khan est sur l'enquête mais il doit laissé sa place à Rhonda, son adjointe qui est aussi sa compagne car il est rattrapé par une enquête interne le concernant. Il a des pertes de mémoire et il ne sait pas s'il a commis le meurtre d'un collègue. Aidé par un ancien policier à la retraite, ne respectant pas toujours les règles il prouvera son innocence. Pendant ce temps Rhonda trouvera que la femme qui s'est suicidée était sous emprise d'un homme qui la manipulait et l'a amenée à commettre cet acte. De son côté, la mère de Tomar, aidera une femme et sa fille qui subissait la violence d'un conjoint et d'un père. Une écriture fluide et des énigmes qui nous tiennent en haleine jusqu'à la fin de ce livre et qui aborde le sujet des violences conjugales.
Ayant beaucoup apprécié « Avalanche Hôtel » de Niko Tackian, j'ai acheté ce livre et j'ai été ravie de retrouver la plume de l'auteur.
J'ai bien aimé découvrir le groupe du Commandant Khan avec ces personnalités tellement différentes et complémentaires.
Leurs visions du devoir et la façon dont ils vivent leurs vies de flics est intéressante même si on se concentre essentiellement sur deux membres du groupe.
La partie polar autour du suicide d'une jeune femme que tous disaient pourtant pleine de vie est bien construite et ouvre la porte à un sujet de plus en plus rencontré et dénoncé : le crime psychologique.
Le harcèlement, la torture mentale, les violences verbales ont longtemps été sous-estimés et je trouve que l'auteur a eu une bonne idée de mettre en avant ces déviances de façon assez subtile mais cohérentes au travers de quelques lignes d'un journal personnel.
Sans sadisme aucun, j'aurais pourtant aimé entrer un peu plus dans le détail avec une mise en avant de la façon insidieuse et pernicieuse dont ces criminels agissent.
Il le dit lui-même, pour ce livre Niko Tackian s'est beaucoup documenté et c'est donc dommage que l'on ne profite pas plus du fruit de son travail.
Ce qui est aussi intéressant c'est qu'on ne suit pas une mais deux enquêtes : une pour comprendre le geste de celle qui pleurait dans l'eau et une pour sauver le commandant Kahn lui-même.
Évidemment, c'est une fois en main que j'apprends que ce n'est pas le premier livre mettant en scène le groupe du Commandant Khan…
Avec Toxique dans ma PàL, j'ai évidemment hâte d'en savoir plus sur ce groupe et leur enquêtes.
A suivre…
En terminant ce livre, je clôture la trilogie Tomar Khan ! Complètement dépendant des 2 autres tomes, dans celui-ci on apprend enfin ce qu'il advient de notre inspecteur ! En parallèle, on suit une enquête très interessante qui soulève une thématique très peu connue ... Je ne spoile pas, c'est écrit sur la 4ème de couverture le suicide forcé !! Dans la section de remerciement, l'auteur explique qu'aujourd'hui encore c'est une lutte acharnée pour faire reconnaître ce "fléau" ... Difficile de le prouver devant un tribunal et très souvent, TROP souvent le(s) auteur(s) s'en sortent sans aucune peine ! Ils poussent leur victime au suicide par harcèlement morale, physique, psychique etc mais biensuuur comme toujours avec de tels personnages ce sont eux d'abord les victimes ! Ridicule et abjecte !! Merci à Niko Tackian d'avoir soulevé ce problème au détour d'une enquête passionnante : 3 femmes contre ce bourreau !
Un corps est retrouvé dans une piscine parisienne. Ce corps c'est celui de Clara, l'affaire est simple : c'est un suicide, elle s'est tranchée les veines. Tomar Khan, en charge du dossier, est prêt à clore le dossier mais son adjointe Rhonda soupçonne que ce suicide cache quelque chose, pourquoi une jeune femme pleine de vie a t-elle décidé de mettre fin à ses jours? Tomar, en prise avec ses propres déboires, laisse Rhonda aller au bout de son intuition et remonter la vie de Clara.
Acheté sur un coup de tête et débuté dans la foulée, je me suis vite rendue compte que ce livre faisait parti d'une série dont Tomar et son équipe sont les personnages récurrents. Du coup je me suis sentie arriver dans une fête où tout le monde se connaît et où moi je ne connais personne. Alors certes ce n'est pas gênant pour suivre l'enquête autour de la mort de Clara mais ça l'est plus sur l'histoire de Tomar. L'auteur nous rappelle rapidement (ou dans mon cas m'apprend) les faits antérieurs mais ce n'est pas pareil. J'ai donc regretté de ne pas m'être renseignée avant de débuter ma lecture. Si ce n'est ce bémol (que je m'impute complètement), j'ai apprécié l'enquête sur Clara, ce que l'auteur nous apprend sur le vide juridique des violences psychologiques fait froid dans le dos. Les choses avancent doucement sur les violences faites aux femmes, même si on en parle de plus en plus et que des actions et des aides se mettent en place.
Un bon polar mais ne faite pas comme moi prenez les dans l'ordre.
Voilà un an que j'attends ce moment ! Un an… Seulement dans mon enthousiasme et ma naïveté, je me suis persuadée que j'allais retrouver Niko Tackian au salon du Livre de Nemours le 12 janvier… Sans vérifier… Qu'il ne s'y trouvait pas… FRUSTRATION ! Un sentiment qui n'a pas sa place dans mon vocabulaire quand il s'agit de tentation littéraire : Je me suis donc précipitée en librairie pour me procurer l'objet tant convoité en dépit de toute préoccupation financière : Mon auteur et mon libraire avant mon banquier ! Me voilà maintenant parée à bouquiner !
Une fois encore l'auteur réussit son périlleux pari et s'empare d'un sujet déjà maintes fois traité tant il est tristement d'actualité, aujourd'hui plus que jamais, pour nous en livrer une intrigue d'une incroyable singularité, à la fois intense, forte et prenante tout en s'avérant particulièrement sensible, touchante et même bouleversante. Loin de faire dans la polémique ou le voyeurisme, l'auteur aborde la question sous un angle différent, plus délicat et plus subtile : L'aspect psychologique, plus abstrait mais dont les dégâts sont parfois bien plus graves et dangereux qu'il n'y paraît… Parce qu'il n'y a pas que les coups qui laissent des traces… Parce qu'un mot peut causer bien des maux, et ce au plus profond de son âme alors même que la preuve du dommage est tellement plus difficile à apporter. Ainsi l'auteur nous offre ici une intrigue particulièrement bien ficelée, bien menée, mais aussi pleine de ces émotions dont on ne sort pas forcément indemne… Parce qu'elles sont encore trop nombreuses à pleurer sous l'eau…
Véritable pilier de cette formidable trilogie, c'est aussi avec un plaisir réel et sincère que j'ai retrouvé Tomar Khan et son équipe. S'il demeure empêtré dans ses propres difficultés et en proie à ses propres démons, Tomar Khan n'en demeure pas moins présent en coulisse pour soutenir Rhonda dans cet émouvant récit. Emouvant oui, comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, car les émotions nous gagnent ici bien davantage que dans les opus précédents. Sans doute parce qu'on commence à bien connaître ce commandant auquel on s'est attaché au gré de ses enquêtes, qu'on parvient désormais à cerner sa personnalité et notamment son côté borderline, ses forces et ses faiblesses, et qu'on aimerait bien l'aider si seulement on en avait la possibilité. Peut-être aussi parce qu'on ne peut qu'être ému du sort de Clara, victime à laquelle ce titre rend si joliment et si justement hommage.
J'en terminerai en disant que l'intrigue n'aurait pas tant de prestance, les personnages n'auraient pas tant d'épaisseur sans la plume de notre auteur, si visuelle, si efficace et si soignée, cet inimitable style à la fois vif, élégant et dynamique, le tout rythmé par des chapitres courts qui apportent du nerf au récit, tant et si bien qu'on atteint le point final presque frustré : Parce que la lecture est déjà terminée…
En bref, je dois vous confier un secret : Si jusque-là j'ai toujours eu une légère préférence pour les one-shots du Sieur Tackian, cet opus-là – à la fois prenant et poignant – vient de changer la donne !
(Lu en janvier 2020)
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2020/01/chroniques-2020-celle-qui-pleurait-sous.html
un autre Niko TACKIAN à la hauteur du talent de l'auteur.
Une femme est retrouvée morte dans une piscine municipale, les veines des 2 poignets tranchées. Tout laisse penser à un suicide, mais l'équipe de Tomar Khan et surtout Rhonda ne va pas en rester là...
L'écriture de Niko Tackian ne nous laisse pas un instant de répit, il sait créer un suspense constant, qui sans cesse relance notre curiosité.C'est fluide, les mots sont justes, les chapitres sont courts et nous essoufflent, le scénario est impeccable. Une fois le livre commencé, nous n'avons qu'une hâte, en connaître le dénouement.
Le thème abordé de la violence conjugale et de la manipulation perverse dans le couple est très bien traité et sera encore longtemps d'actualité.
Premier livre de la sélection 2021 du prix des lecteurs du livre de poche dans la catégorie polar, je ne peux pas qualifier ce livre de découverte car cet auteur ne m'est pas inconnu, loin de là même. J'ai effectivement déjà lu les premières enquêtes du commandant Tomar Khan, à savoir "Toxique" et "Fantazmë".
"Toxique" avait fait mouche de mon côté, ce court polar était bien écrit, maîtrisé et il y avait un vrai potentiel dans les personnages même si on restait un peu trop dans le classique avec le fameux personnage du policier "torturé". Le deuxième livre m'avait un peu déçu, les sujets abordés étaient bien trop survolés à mon goût et je m'attendais à ce que l'ensemble gagne en profondeur après le premier roman. De plus, les personnages n'évoluaient pas vraiment et une fois l'effet de surprise du premier tome passé, j'étais vraiment resté sur ma fin.
Il est quand même conseillé d'avoir lu les deux romans précédents. Il y a pas mal de références après ce n'est pas non plus un drame si vous ne l'avez pas fait, l'ensemble reste largement compréhensible.
Malheureusement, cette nouvelle enquête confirme la déception ressentie lors de la lecture du deuxième livre. On reste sur un format très court, pourquoi pas, mais je trouve que l'ensemble manque ici et encore une fois cruellement de profondeur. Pire, j'ai eu une impression de répétition, de tourner un peu en rond à plusieurs moments de ma lecture ce qui n'est jamais terrible pour un roman court.
J'y ai vu les défauts déjà repérés à la lecture du deuxième roman. Des thèmes intéressants mais trop survolés. On retrouve pas moins de trois histoires différentes dans ce roman. Il y en a une qui prend un peu plus de place mais finalement très peu de suspens, on voit très vite les intentions de l'auteur. Les personnages pourraient être intéressants mais sont à mon sens sous-exploités.
Après, cette lecture reste un divertissement correct. Il y a du rythme, l'écriture n'est pas désagréable à lire mais je trouve ça dommage car on sent le potentiel et pour autant il ne ressort pas. Finalement, ce livre ne se démarque pas de la flopée de romans policiers qui apparaissent en librairie chaque année.
C'est donc une déception car on sent que l'auteur pourrait aller bien plus loin et pourtant c'est bien trop convenu... Une fois que l'effet de surprise du premier roman est passé, on s'attend à ce que l'auteur lâche les chevaux et que les romans suivants gagnent en maturité et en profondeur. Ce n'est pas le cas ici, c'est divertissant mais il y a bien mieux et bien plus original dans le genre. Je ne recommande pas.
Tomar Khan et Rhonda, son adjointe, sont appelés sur une scène pour le moins macabre. Une jeune femme flotte dans une piscine, au milieu d'une mare des sang qui se dilue peu à peu, les veines des poignets profondément entaillées.
L'évidence parle de suicide, l'intuition évoque quelque chose de plus sournois. Lumineuse, vibrante de vie et ayant tout pour être heureuse, comment et pourquoi un suicide aussi scénarisé et exprimant une aussi profonde détresse.
Si Tomar Khan est trop préoccupé par la suite de l'enquête qui le lie au décès d'un de ses collègues, Rhonda quant à elle décide de poursuivre ses investigations.
Pendant ce temps, Ara, la mère de Tomar, lui parle de ses voisins du dessous, de cette violence verbale, de ces bruits qui lui rappellent avec douleur sa propre expérience, les coups et la violence de son mari aujourd'hui disparu.
Mais Tomar, tout à ses angoisses, ses pertes de mémoires qui polluent dramatiquement les souvenirs qu'il a de ses actes passés, n'est pas prêt à l'écouter et à agir.
Ce que j'ai aimé ?
La façon dont l'auteur traite ici la violence faite aux femmes,.
D'une part avec cette voisine, les silence de ceux qui entendent mais ne font rien, le courage de ceux qui agissent, la difficulté qu'il y a à s'en sortir soi-même si l'on n'est pas secouru par d'autres.
Et ce que je découvre comme étant le suicide forcé et le meurtrier psychique dont le travail de sape insidieux et contrôlé amène ses victimes à se détruire, à en finir avec la vie, sans être lui-même ni soupçonné ni inculpé. Lorsqu'il n' y a rien de plus difficile que de déterminer une quelconque culpabilité en particulier sans la moindre trace ou preuve écrite.
Les chapitres, très courts, donnent le rythme, les personnages sont aisément reconnaissables, leurs parcours, leurs passés, leurs intentions.
Par contre, pour suivre les pensées et les interrogations de Tomar, il me semble qu'il vaut mieux avoir lu les précédents opus.
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