"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« De la chute au pas de danse... J'ai voulu écrire un livre qui soit comme une main posée sur l'épaule. » Gaëlle Josse.
Qui ne s'est senti, de sa vie, vaciller ? Qui ne s'est jamais senti « au bord de » ? Qui n'a jamais été tenté d'abandonner la course ?
Clara, trente-deux ans, travaille dans une société de crédit.
Compétente, investie, efficace, elle enchaîne les rendez-vous et atteint ses objectifs.
Un matin, tout lâche. Elle ne retourne pas travailler. Des semaines, des mois de solitude et de vide s'ouvrent devant elle.
Amis, amours, famille, collègues, tout se délite dans l'ordre ou le désordre de leur apparition dans sa vie. La vague de fond qui la saisit modifie ses impressions et ses sentiments.
Ce matin-là dévoile la mosaïque d'une vie et la perte de son unité, de son allant et de son élan. Une vie qui se refuse à continuer privée de sens et doit se réinventer. Une histoire minuscule et universelle porteuse d'espoir.
[ A CEUX QUI TOMBENT ]
[ Un matin tout lâche pour Clara, jeune femme compétente, efficace, investie dans la société de crédit qui l’emploie. Elle ne retournera pas travailler. Amis, amours, famille, collègues, tout se délite. Des semaines, des mois de solitude s’ouvrent devant elle]
...
Des instants vides, hors contrôle. Les mots qui flottent, pour ne pas sombrer. Baisser la tête . Essayer de sourire. Des larmes sans fin .
...
[ TOUT DONNER ]
[ PAS DE VAGUES . JAMAIS DE VAGUES ]
...
[ Au Fond Aimer sans i c’est Amer ]
Un Roman Émouvant , Juste .
Comme un Effondrement, un Trop Plein .
Une Chute, qui ronge, qui malmène, qui Happe .
Une Femme qui Vacille, qui tombe, qui renonce, Brutalement .
Une Lecture Fragile et Douloureuse .
Sombre et Lumineuse .
En Émotions, en Solitude.
[ comme une main posée sur l’épaule y ]
...
Qui ne S’est Pas Senti, un Jour, tenté d’abandonner la Course ?....
J’ai perdu pied en 2014 comme Clara.
Cette lecture m’a touchée , remuée .
...
Vous l’avez lu ? Envie de le lire ?
L'histoire d'un burn out professionnel sont le mot n'est jamais posé mais le texte rend tellement bien l'atmosphère, les émotions, que l'évidence s'impose. L'autrice décrit cette crise avec une minutie chirurgicale, c'est d'un réalisme saisissant. Le livre est très bien écrit, avec un langage ciselé, vif, qui va à l'essentiel mais au final il s'apparente trop à une autopsie et manque d'action à mon goût.
L’histoire d’un burn out.
Juillet 2006 :
Clara s’apprête à partir au bout du monde où elle a choisi d’aller enseigner le français à des étrangers. Malheureusement, son père fait un AVC et elle décide de ne plus partir.
Octobre 2018 :
Clara s’apprête à aller travailler, elle a une belle situation de chargée de clientèle. Sa voiture « ce matin-là » fait un caprice, elle ne veut pas démarrer. Si c’est une situation qui fait partie de la vie courante, pour Clara c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, cette panne déclenche une dépression qu’elle n’avait pas vu arriver.
C’est la première fois que je lis Gaëlle Josse, je ne suis pas déçue car si l’histoire est banale et fréquente c’est son écriture qui fait le reste ! Quelle belle plume, écrire sur un sujet aussi difficile qu’est un burn out avec autant de poésie ce n’est pas commun. La richesse de ce livre est dans sa rédaction, son vocabulaire ; les chapitres et les phrases sont courts, ses idées et ressentis sont lancés avec beaucoup d’adresse, des comparaisons inattendues viennent peaufiner l’ensemble.
S’il fallait que je décrive ce roman je dirais que c’est un poème en prose.
Les différentes parties de ce court roman sont précédées de quelques strophes de la comptine : nous n’irons plus au bois.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, c’est pour moi une triste histoire enveloppée dans du papier de soie. C’est écrit tout en douceur.
Se reconstruire et se réinventer après le burn-out!
Clara est une jeune femme au profil gagnant : dynamique, compétente et qui se donne tous les moyens de réussir ; des costumes trois pièces, un agenda bien rempli, un important portefeuille de clients, une organisation sans faille, une disponibilité à toute épreuve.
Son métier ? Vendre de l'argent. Clara est conseillère de clientèle dans une agence de crédit.
Au fil de sa carrière, en plus d'horaires élastiques et de responsabilités à rallonges, Clara gagne la reconnaissance de ses pairs: au bureau, on la surnomme "Carabosse", dans le bon sens du terme suppose-t-on puisqu'il s'agit d'un gentil jeu de mots entre collègues...
Et ce n'est certainement pas son compagnon Thomas qui s'aventurera à entraver ses ambitions professionnelles. Quant au reste de la famille, et bien Clara gagne très bien sa vie, il n'y a donc rien à désapprouver.
Dans le domaine de Clara, pour évoluer et s'épanouir, la règle d'or est de toujours faire plus : plus de chiffres, plus de responsabilités quitte à sacrifier son temps libre et donner de sa personne lorsque la situation le requiert.
Vendre de l'argent et aimanter le profit n'est jamais chose simple: chaque dossier traité ou en cours est l'aboutissement de calculs complexifiés et de manipulations parfois inscrupuleuses.
Comme ce matin là.
Juste après avoir conclu un prêt à la consommation avec un couple âgé, elle craque et s'évanouit au travail.
L'urgence passée, demeure la question inéluctable : et maintenant ?
À travers un récit tourbillonnant, entre le passé et le présent, un texte mélancolique et quelques éclaircies poétiques, la vie de Clara illustre la genèse d'un burn-out professionnel et comment vivre et se réinventer après un tel brisement.
Ce roman interroge également sur la considération de la vocation professionnelle. Les réelles questions à se poser lorsque le simple fait de se rendre au travail se transforme en calvaire et que l'atmosphère y devient délétère. L'on voit ici à quel point il est dérisoire de persévérer dans un métier dont on ne perçoit plus le sens, dans une profession contraire à ses convictions et valeurs profondes.
Pour ma part, bien qu'il s'agisse d'une fiction, l'histoire de Clara m'a passionnée dans la mesure où, très subjectivement, j'ai déjà connu, dans mon entourage, quelqu'un comme Clara...
Coup de cœur.
Lu et Approuvé sur aikadeliredelire.com
https://www.aikadeliredelire.com/2023/02/lu-approuve-ce-matin-la-de-gaelle-josse.html?m=1
Ce matin-là, la voiture de Clara ne démarre pas. Rien de grave a priori. Un coup de fil au travail pour prévenir de son retour, un autre au garage pour le dépannage et tout sera réglé. Mais ce matin-là, de retour dans son appartement, Clara s’effondre dans l’entrée. Elle n’est pas capable de régler cette situation anodine, elle ne veut pas se relever, elle ne veut pas se rendre dans l’agence bancaire où elle gère les demandes de crédits. Elle n’en peut plus des heures supplémentaires, des chiffres qui s’alignent, de la pression de sa supérieure. Elle veut juste restée là, ne plus bouger, ne plus parler, ne plus s’occuper de rien. Ce matin-là, Clara est victime d’un burn-out…
‘’Une véritable caresse sur l’épaule du lecteur’’…
Une caresse, c’est doux, bienveillant, réconfortant, amical ou sensuel. Alors, où François Busnel est-il allé chercher cette idée de caresse pour qualifier ce livre qui est plutôt une chappe de plomb sur l’épaule du lecteur.
Clara s’est épanouie dans un métier qu’elle n’a pas choisi mais au fil du temps, l’amertume et les scrupules se sont immiscés dans sa vie de battante. A partir de là, c’est l’immobilité qui va régir ses heures. Sa famille, ses amis, son compagnon sont impuissants à l’aider, tout comme la compassion ou les sermons.
C’est d’elle-même que viendra la guérison. En déroulant le fil des ses souvenirs, en explorant les non-dits familiaux, en trouvant le point précis où son chemin a dévié pour la mener vers la raison plutôt que la passion. Il lui faudra un temps bien court pour se relever et nous assistons à cette résurrection avec plus ou moins d’intérêt. Un petit séjour à la campagne chez une amie d’enfance où elle se confronte aux problèmes des gens de la terre et là voilà prête à changer de vie…Ok mais c’est un peu expéditif et peut-être même irrespectueux envers les personnes qui souffrent de dépression ou d’un burn-out…
Un sujet grave tout juste survolé, un thème traité sans la noirceur, la souffrance qu’on pouvait y attendre. Passable.
Un roman au ton juste pour un sujet difficile : la dépression. On s'enfonce avec l'héroïne, on perd tout espoir, toute envie, toute énergie et on sombre, engluée dans le mal-être. Quelques sursauts, quelques éclats de lumière laissent espérer une sortie du tunnel et on reprend vie en fin de récit. C'est très réussi, sans pathos aucun.
Vraiment aimé ce roman. Descendre au plus profond, se dire que jamais la lumière reviendra, et puis, le miracle, petit à petit se reconstruire. Des mots intenses, des mots qui nous rappellent parfois ces sentiments par lesquels nous sommes passés, un peu moins destructeur, un peu moins irrévocables. Des mots qui nous touchent, nous bouleversent, nous secouent de nos vies "pépères". La renaissance est un rayon de chaleur, une caresse intimiste, pleine d'humilité, ce coup de pied pour remonter, pour effacer, jeter au loin le mauvais sort, on espère avec notre héroïne, le miracle prend corps. Très belle lecture.
Ce roman bouleversant de vérité est le récit d'un burn out , sa descente dans la dépression, où tout est "effort". Chaque geste du quotidien devient pénible et les larmes et la fatigue sont omniprésentes. Puis arrive doucement le retour à la lumière et à la vie. Un beau récit à lire afin de l'éviter.
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