terrible situation pour ce pauvre Bernard que de se retrouver chez ses parents cachant à ses proches la réalité et se retrouvant traité comme un ado
Encore une très belle découverte, David Foenkinos n'en finira jamais de m'étonner avec ses romans toujours plus plaisants! Un petit roman de 81 pages, lu en une demie heure j'aurais voulu que ça soit un plus long, mais la quantité ne fait pas défaut à la qualité c'est donc le principal.
Ce roman est une véritable satire sociale sur des situations familiales de plus en plus courantes. Bernard voit sa vie chambouler du jour au lendemain, à cause d'erreurs et pas des moindres. A 50 ans il est désespéré, sa femme veut divorcer, sa fille ne communique pratiquement plus avec lui, il perd son boulot et se retrouve à revenir habiter chez ses parents... la chute est rude n'est-ce pas ? Il se pose des questions, se demande comment il en est arrivé là.
J'aime l'écriture de David Foenkinos, et encore plus le fait qu'il arrive à allier tout un tas de sujets de société plus que jamais d'actualité dans ce livre comme: l'infidélité, le divorce, l'addiction au réseaux sociaux, la perte de travail, le retour chez les parents, problèmes générationnels et humour, parce qu'une chose est sûre vous ne pourrez pas lire ce livre sans rigoler!
Bernard, quinquagénaire, se trouve obligé de demander asile à ses parents, le temps de se retourner, suite à divers événements survenus dans sa vie tranquille, cette vie qui l'ennuyait profondément et à laquelle il a voulu apporter un peu de... piment !
Sûr que c'est un petit livre qui fait bien sourire, surtout de par la mauvaise foi de Bernard qui est convaincu que tout ce qui lui arrive n'est pas de sa faute !
Je ne vous en raconterai pas plus, si vous avez un petit moment à passer pour une écriture légère et plaisante, lisez "Bernard".
Beaucoup d'humour. Un vrai plaisir...surtout quand on n'a pas trop le moral !
David Foenkinos est écrivain ("La délicatesse" adapté au cinéma en 2011, "Le potentiel érotique de ma femme"). Il est traduit en une quinzaine de langues.
Bernard ne sait pas bien comment c'est arrivé mais, à cinquante ans, le voilà obligé de retourner vivre chez ses parents.
Ce livre peu connu de David Foenkinos que j'ai découvert par hasard dans une bibliothèque a attiré mon attention par son format original qu'on peut comparer à celui d'un chéquier ! Publié aux éditons du moteur (site : www.leseditionsdumoteur.com), ce court roman m'a d'ailleurs permis de découvrir cette maison d'édition par la même occasion.
On rit beaucoup en suivant les mésaventures de Bernard, un quinquagénaire, qui suite à un engrenage d'évènements malencontreux, se voit obligé de retourner vivre chez ses parents.
En témoigne ces quelques citations : "Exactement comme si mes parents avaient eu l'intuition que je reviendrais un jour. L'intuition que leur fils portait en lui le compte-à-rebours de l'échec (…) Ah mon vieux j'ai appris pour tous tes soucis […] Quels sont tes projets ? Pouvais-je lui avouer que le seul projet que j'avais à cet instant était d'acheter des poireaux pour ma mère ? (…) J'ai pris un journal gratuit et je suis tombé sur un article ventant les mérites d'un site Internet qui s'appelait : viedemerde.com […] Le soir même, je me suis connecté et de voir autant de destins ratés m'apaisait. Mes mésaventures, comparées à celles des autres, n'étaient pas si terribles."
"Bernard" est donc le livre idéal pour vous remonter le moral en ces temps de crise même si cela ne dure (hélas) que le temps d'une lecture.
"Bernard ne sait pas bien comment c'est arrivé mais, à cinquante ans, le voilà obligé de retourner vivre chez ses parents."
En fait, sa maîtresse a révélé à son patron ses magouilles et à son épouse son adultère, et Bernard a tout perdu.
Jai lu avec curiosité cette nouvelle, car son auteur est à la fois juge et partie dans le cadre du Prix orange 2010. Et la plume de David Foenkinos est subtile, le verbe drôle. Au fil des pages, on découvre des pépites, ce genre de phrase que lon veut relever et conserver ("Je n'avais jamais été très doué avec les femmes, et parfois même je me disais pour rire que si j'avais été doué avec les femmes, je n'aurais pas épousé la mienne."). Avec cette nouvelle, dautant plus délicieuse quelle se lit dune traite, jai envie de lire les romans de lauteur.
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