"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une icône sans fardNée en Belgique en 1929, élevée dans la noblesse qui sied à son rang, rien ne prédestinait Audrey Hepburn à devenir une icône du cinéma, et l'une des plus adulées du 20e siècle. Durant son enfance marquée par la guerre, la résistance et les déménagements, elle n'avait qu'un rêve : devenir danseuse classique. Repérée par un heureux hasard en 1948 pour un petit rôle au cinéma elle aimante déjà la caméra de ses grands yeux noirs. Obligée de renoncer à sa passion pour la danse à cause d'une santé fragile, c'est le cinéma qui lui fera les yeux doux. Après le film Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer (1951), Audrey Hepburn est choisie pour le rôle de Gigi à Broadway ! Sa prestation dans cette adaptation du roman de Colette lui ouvrira les portes des studios hollywoodiens. À seulement 24 ans, c'est la consécration avec l'Oscar de la meilleure actrice pour le chef-d'oeuvre de William Wyler Vacances romaines en 1953. Son visage d'ange conquiert le public (Sabrina - 1954, Drôle de frimousse - 1957, Diamants sur canapé - 1961, Charade - 1963 et My Fair lady - 1964), tandis que sa silhouette longiligne incarne un glamour plus moderne et élégant, à contre-courant des standards de l'époque. Mais sa vie sentimentale connaît des remous. Les hommes de sa vie se succèdent et le désir d'enfants la hante... Arrivée au sommet, l'actrice se retire brusquement de l'écran au début des année 70. Engagée, elle sillonnera le monde en faveur de l'Unicef jusqu'à la fin de sa vie. Star sans fard, appréciée pour sa générosité et sa droiture, elle reste à jamais une véritable icône du cinéma.Jean-Luc Cornette et Agnese Innocente nous dévoilent le parcours de l'actrice adulée mais aussi celui de la femme combative, à travers un travail d'auteur remarquablement mené tant sur le fond que sur la forme pour un roman graphique qui nous transporte et nous donne à voir l'authenticité derrière le strass.
Edda naît à Bruxelles en 1929 d’une mère hollandaise et d’un père irlandais. Elle deviendra Audrey lorsqu’elle rejoindra l’Angleterre pour sa scolarité. Mais la guerre éclate… Après s’être essayée à la danse classique, Audrey Hepburn deviendra actrice et sillonnera les 4 coins du monde.
J’ai beaucoup aimé car j’ai découvert plein de choses sur Audrey Hepburn. A vrai dire, je ne connaissais que la facette « strass et paillettes » et j’ai été stupéfaite de la richesse et de la complexité de la vie qu’elle a vécu. Elle a été confrontée à de nombreuses épreuves de la vie tout en continuant d’offrir au cinéma son insouciance et sa beauté.
Cette bande dessinée nous fait sillonner le monde à la découverte d’Audrey Hepburn, avec toujours un retour à Tolochenaz en Suisse. C’est passionnant !
Mention spéciale pour les illustrations que j’ai beaucoup aimées. J’ai aussi apprécié que les passages de film soient entourés d’un cadre noir, ce qui permet de bien faire la différence entre sa vie au cinéma et sa vie personnelle.
Une belle découverte qui incite à voir ce qui se cache derrière les paillettes!
Saviez-vous qu'Audrey Hepburn était née à Ixelles le 4 mai 1929 ? Que son vrai prénom était Edda de par les origines hollandaises de sa maman, la baronne Ella van Heemstra ? Elle a changé de prénom lorsqu'elle a été étudié en Angleterre. Que rien ne la prédestinait à devenir une icône du cinéma, sa passion première enfant était son poney et la danse. Saviez-vous que son père, Joseph Ruston était un membre actif de la British Union of Fascists? Saviez-vous qu'elle a subi les privations durant la guerre ?
C'est ce que j'ai aimé dans la narration de Jean-Luc Cornette, on rencontre la femme qui se cache derrière l'actrice, sa quête du bonheur, sa difficulté à devenir mère, mais aussi son investissement dans son rôle d'ambassadrice de l'Unicef.
On suivra bien entendu ses débuts au théâtre, sa magnifique carrière au cinéma mais l'accent est vraiment mis sur la femme, ses drames, ses aspirations et engagements.
Amateur de cinéma, rassurez-vous on parcourt sa carrière aussi mais pas que et c'est ce qui fait la force de ce roman graphique.
J'ai adoré le dessin tout en douceur et sensibilité d'Agnese Innocente. Un trait gracieux, élégant, pur. C'est beau vraiment très beau, on ressent les émotions dans le graphisme, les couleurs sont douces, les scènes de cinéma en noir et blanc.
Un bien joli album qui m'a donné envie de revoir certains films et de redécouvrir autrement cette belle actrice.
Ma note : 8.5/10
https://nathavh49.blogspot.com/2024/05/audrey-hepburn-un-ange-aux-yeux-de-faon.html
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !