Quand nos lecteurs participent aux salons littéraires Retrouvez leur reportage : Lire en Poche à Gradignan, la fête du livre au Château du Clos de Vougeot, La Fête du livre de Merlieux, Lisle Noir, les vendanges du Polar,
Sa femme a été assassinée et violée. Wahhch se lance sur les traces du meurtrier, un Indien mohawk qui profane les plaies ouvertes dans le ventre de ses victimes. De cette poursuite du monstre, les animaux sauvages ou domestiques sont les témoins, se relayant pour prendre en charge la narration. Une fascinante geste initiatique polyphonique et animiste.
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Alors… comment dire… un livre… très particulier surtout par son écriture assez laborieuse. Pourquoi ? Parce que le narrateur des chapitres est un animal différent chaque fois. Chien, chat, coccinelle, goéland, singe, araignée, ours, moustique, …
Chacun d’entre eux à travers leurs yeux nous expliquent ce qui se passe pour faire avancer l’histoire.
Lecture fastidieuse car il faut prendre le temps de s’habituer à cette façon si spéciale. Même si cela s’avère relativement original, cela retarde l’avancée dans l’histoire même car nous avons droit à certaines descriptions concernant l’animal même qui parle et parfois certains chapitres assez courts certes n’apportent pas grand-chose sur le personnage que l’on suit dans sa quête, une phrase pour plusieurs concernant l’animal. Cela ralentit donc forcément le rythme.
J’avoue avoir eu envie d’abandonner assez rapidement vers le début du livre et puis un peu après la moitié. Si je ne l’ai pas fait c’est parce que je pense que c’est un livre qui sort de l’ordinaire, un livre qui se mérite.
Il faut savoir aussi qu'il y a des scènes violentes avec des scènes peu ragoûtantes et à la moitié du livre, cela semble partir un peu dans tous les sens avec des événements et des rencontres qui arrivent un peu comme des cheveux sur la soupe... je ne vois pas trop l'intérêt de certains passages.
Dans l'ensemble, je n'ai pas aimé ce livre mais je lui reconnais un côté original.
L’histoire :
Un homme part à la recherche du violeur et meurtrier de sa femme enceinte. S’il le fait ce n’est pas par vengeance mais juste pour le voir, se retrouver face à lui. Il va vite apprendre qu’il s’agit d’un indien mohawk sanguinaire qui se trouve dans une réserve où la loi qui s’y applique n’est pas celle de l’extérieur. Il va aussi vite comprendre pourquoi l’enquête piétine soi-disant. Sa course-poursuite va aussi l’amener à découvrir l’horreur de son passé.
Suite à l'assassinat, la profanation du corps et au viol sanglant et macabre de sa femme, Wahhch Debch se lance à la poursuite du meurtrier et par là même à la poursuite de sa propre humanité. À la recherche de la conviction de ne pas être à l'origine de ce massacre, il n'a de cesse de souhaiter à constater que le meurtrier est bel et bien un être inhumain.
Je ne pouvais pas manquer l'occasion de faire part de mon avis sur ce roman, bien trop méconnu malheureusement. Je l'ai découvert à tout hasard sur une proposition d'un libraire Kube.
Non réellement convaincu au premier abord sur le simple résumé et le parti pris de dérouler le fil du roman par la vue des animaux présents en tout lieu, je me suis finalement laissé emporter par la fluidité et la beauté de l'écriture.
A la fois mélange de poésie, de sentiments, sur fond de thriller, ce roman des plus originaux explore la violence humaine, la monstruosité des hommes par le regard des animaux.
Wajdi Mouawad parvient brillamment à opérer progressivement une inversion de la nature humaine et des pulsions animales.
Son écriture pure, tranche avec le récit et nous mène avec succès à nous interroger sur la nature du mal en nous questionnant sur ce qui fait de l'homme un homme ou un sauvage. La réponse ne s'avère d'ailleurs peut-être pas si tranchée. La nature inhumaine du coupable initialement auto-imposée pourrait-elle s'estomper jusqu'à s'estomper, quand notre propre animosité apparaitrait et se révèlerait au jour.
Quand est-il de l'héritage, de la transmission et de la filiation de ce que chacun est. La volonté permettrait-elle de contrecarrer ce contre quoi l'on ne serait pas censé lutter ?
Anima de Wajdi Mouawad est une perle à déguster.
Attention zone de turbulences en vue : votre âme va être secouée, vos tripes vont se tordre et votre coeur va s'emballer. J'ai ADORÉ ❤️.
Anima : du latin « souffle », « représentation féminine au sein de l'imaginaire de l'homme », « l'âme ».
Wahhch retrouve sa femme morte, poignardée et violée d'une manière abjecte. Fou de douleur, il part à la recherche du meurtrier, non pas pour le tuer, mais pour le voir. Il veut s'assurer que « ce n'était pas lui qui avait fait ça », qu'il n'était pas lui-même un monstre. Cette recherche va le mener dans une réserve indienne, à travers le Canada et les Etats-Unis, sur ses origines et sa mémoire génétique.
Les deux premières parties de l'histoire sont contées par des animaux. Tour à tour se succèdent les voix des petites et grosses bêtes, insectes, reptiles et mammifères, bêtes sauvages ou animaux domestiques. Ils accompagnent et observent Wahhch dans cette quête et se relaient pour raconter son histoire, cette recherche de son Anima. Un chien « Canis Lupus Lupus » prend le relai pour la troisième partie. La fin est elle racontée par un sapiens, un humain.
Quel rôle joue notre part animale dans notre humanité? Sommes-nous des bêtes plus sauvages que le plus féroce des animaux ? D'où vient toute notre violence ? Que deviennent ces âmes violentées, humaines ou animales ?
Je ne voulais plus quitter ce livre, et ce, malgré certains passages très cruels, très durs, qui m'ont retournées. A travers la recherche du tueur de sa femme, Wahhch chercher à savoir qui il est, que cache son âme, qu'a-t-elle vécue dont il ne se souvient pas? Anima est un magnifique roman noir, à réserver à un public averti néanmoins. L'écriture est subtile, délicate, enivrante. C'est un voyage dans la bestialité et la tendresse de nos âmes. C'est beau, poétique et effrayant à la fois. Un grand merci à Hermine qui m'a fait découvrir cette merveille, qu'il sera difficile d'égaler. La barre est très haute.
Sa femme a été assassinée et violée. Waach se lance sur les traces du meurtrier, un Indien mohawk qui profane les plaies ouvertes dans le ventre de ses victimes, ainsi que fait le mâle de la termite, perforant l’abdomen des femelles pour les ensemencer. De cette poursuite du monstre, les animaux sauvages ou domestiques sont les témoins, ils se relaient pour prendre en charge la narration. Un roman totémique et animiste.
Roman ? thriller ? récit ?, difficile de définir ce premier livre mais au minimum c'est une oeuvre originale et d'une grande poésie.
Oeuvre de multiples voix et pour une fois ce sont les animaux sauvages ou domestiques (chevaux, chiens, papillions, moustiques, araignée, souris...) qui nous rapportent le parcours suivi par Wahhch, marqué par la violence et le désespoir mais aussi par de belles rencontres entre le Canada et les USA , pour comprendre et se trouver face à face avec l'assassin de sa femme, tueur - violeur psychopate et comprendre ce que ce meurtre a ouvert une porte encore plus terrible sur ses véritables racines.
Un être humain désespéré mais ordinaire confronté à la violence mais si proche du genre animal en quète de compréhension, pour faire son travail de deuil et qui au cours de ce récit fleuve, va découvrir l'indicible, ses véritables racines sur fond du massacre de Sabra et Chatila.
Jamais un auteur n'avait autant donné la parole aux espèces animales, les seules estimables dans ce livre, à part évidemment Wahhch dont on comprend à la fin de ce récit sa proximité et la mutuelle fraternité les unissant.
Pour moi un coup de coeur, d'une grande sensibilité et unique dans sa forme sur les livres lus, à ce jour, de la rentrée littéraire de septembre 2012.
Wahhch Debch découvre le corps de Léonie, sa femme, mutilé. Il ressent le besoin impérieux de voir le visage de son meurtrier. Dans sa quête, son passé s'empare de son esprit.
J'ai découvert avec "Anima" un texte d'une grande beauté. J'ai beaucoup aimé la construction du récit, originale et qui vient en appui à la poésie de l'auteur.
C'est un roman qui laisse une trace.
A lire le nez dans le pelage de son chien ou sous un vol de chauves-souris.
En rentrant chez lui, Wahhch découvre sa femme assassinée d’une manière horrible.
Il va sillonner les routes du Canada aux Etats-Unis en passant par des réserves indiennes pour retrouver l’homme capable d’un tel crime, uniquement pour voir son visage.
Quel livre époustouflant
C’est un cheminement d’écriture d’une rare originalité.
L’histoire est racontée par tous les animaux témoins de la progression de Wahhch : chiens, chats, serpent, araignée, mouche, renard……
J’ai été subjuguée par la puissance, la profondeur de cette histoire
Violence et beauté se côtoient.
Animalité et humanité.
Quelle part d’animal dans l’homme ?
Quelle part d’homme dans l’animal ?
C’est un bonheur rare de tomber sur un livre qui impressionne autant.
Ce roman de Wadji Moawad est un livre étrange , violent mais très beau.
La particularité de ce livre est qu'il est raconté au travers du regard d'animaux sauvages ou domestiques (chien, goéland, mouche, cheval, renard ...) qui sont amenés à rencontrer le héros, Wahhch Debch .
Sa femme a été assassinée et violée et il va se mettre à la recherche du meurtrier à travers tout le Nord de ll'Amérique jusqu'à la ville d'Anima.Les différents animaux racontent a tour de rôle la chasse à l'homme de Whahhch, ils partagent ses peurs, ses souffrances. Chacun selon son espèce apportera un angle différent sur ce qui se passe
la violence dans ce livre est omniprésente, l'humanité et la bestialité ne sont pas toujours là ou on croit les trouver.
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