Il n'est pas trop tard pour les découvrir ou les offrir !
« J'étais une ombre. Et je la maudissais. Je voulais que le soleil me frappe au visage, éclaire ma vie ordinaire de tous ses rayons. »
Anatole et G. grandissent dans une ville moyenne.
Issus d'une famille d'artistes, ils sont élevés dans le bruit, les mélodies et les rires. Tout bascule avec le divorce des parents.
Ballottés entre un foyer social avec leur mère et le « squat de luxe » avec leur père, l'innocence des deux frères s'évapore peu à peu.
Malgré tout, une chose demeure : le lien qui les unit. À l'ombre des choses, c'est le roman bouleversant du petit dernier de la famille. Un gamin paumé qui cherche sa place dans le monde quand son frère semble avoir trouvé la sienne, la musique.
Un jeune homme sensible qui comprend que la lumière peut se trouver, même dans l'ombre.
Il n'est pas trop tard pour les découvrir ou les offrir !
Rentrée d'automne 2024 : dix nouvelles plumes à découvrir
Un récit très intimiste.
L’auteur se confie sur sa vie, son enfance, sa famille.
J’ai aimé la façon dont il raconte les choses.
La rencontre de ses parents, ses péripéties avec son groupe de copains, la relation avec son frère.
Né au sein d’une famille d’artistes.
On sent que la vie n’a pas toujours été très tendre.
Mais on sent que l’amour fraternel est toujours présent, quelque soit les épreuves.
J’ai apprécié cette courte écoute d’environ 2h30.
Où les chapitres sont entrecoupés par des bout de chanson de son frère @georgioxv3
Et c’est d’ailleurs par son frère que j’ai connu ce livre.
Roman autobiographique (ou autofiction ?) d’environ 140 pages, À l’ombre des choses est le premier ouvrage d’Anatole Edouard Nicolo, frère du rappeur Georgio. C’est important de le mentionner tant ce frère ainé prend de la place dans le roman. Trop sans doute. Et en même temps, c’est le problème même auquel est confronté l’auteur : sortir de l’ombre pour entrer dans la lumière. Une vie d’adulte à l’ombre de son frère artiste et, avant cela, une vie d’enfant et d’adolescent à l’ombre des choses : un foyer social, un squat, une ville moyenne de province, le divorce de ses parents, la galère financière, les difficultés scolaires, la délinquance, l’espoir déçu d’une carrière sportive… De tout cela, Anatole Edouard Nicolo n’est que le spectateur, il devient véritablement acteur de sa vie lorsqu’il comprend que l’écriture tiendra une place essentielle dans celle-ci. À l’ombre des choses n’est pas un texte dont je me souviendrai longtemps car il a manqué ce qui, pour moi, est essentiel dans un récit autobiographique. D’une part, je n’ai pas du tout été touchée par ce que j’ai lu et je ne suis pas capable de dire si cela tient du fond – une adolescence chaotique mêlant déconvenues et espoirs – ou de la forme – une écriture simple mais relativement plate et sans poésie. D’autre part, je ne sais pas ce que ce texte pourra apporter à ses lecteurs, la magie n’ayant pas opéré sur moi Je n’ai aucun doute sur le fait que cette écriture a dû être salvatrice pour l’auteur mais cela n’est pas suffisant.
Anatole et son frère G ont eu une enfance parfois difficile.
D’abord, les années heureuses, lorsque le mariage des parents est synonyme de légèreté, musique, douceur de vivre.
Puis vient la séparation des parents et les vies qui se compliquent, à vivre certains jours dans un foyer avec la mère, d’autres dans un squat avec le père. Mais ils ont la chance d’être toujours entourés d’amour et portés par des parents qui croient en eux.
Le départ de G, le grand frère qui rêve de musique, marque un tournant dans la vie d’Anatole.
Il reste seul, entre deux domiciles, mais surtout avec les copains de l’école, ceux du quartier, dans des vies pas choisies qui ne leurs correspondent pas.
Fort heureusement, il garde toujours au fond de lui l’espoir d’y arriver. D’être heureux, de faire ce qu’il aime.
Quoi ? L’adolescent ne le sait pas encore mais l’écriture est là, désir sous-jacent qui peu à peu prend forme. De rencontres improbables en hasard de la vie, d’espoirs en déceptions, il va faire son chemin d’adolescent vers sa vie d’adulte.
J’ai aimé le style, la façon de parler d’une enfance pas facile mais entourée par des parents aimants, d’amour et d’amitié, du temps qui passe et dont on a conscience même à huit ans.
Un premier roman jamais larmoyant ou triste, plutôt positif et factuel pour dire les espoirs, les promesses et les désillusions, l’amitié et le deuil, la vie et les projets qui portent.
https://domiclire.wordpress.com/2024/09/11/a-lombre-des-choses-anatole-edouard-nicolo/
Reçu dans le cadre de ma participation au "Coup de cœur des lectrices" Version Femina, j’ai lu "A l’ombre des choses" d'Anatole Edouard Nicolo en une soirée. Il s’agit d’un premier roman. J’aurais aimé l’apprécier, j’ai un faible pour les premiers romans. Pourtant, j’ai été quelque peu déçue, je vous explique pourquoi.
Ce roman est en réalité une autobiographie. Le narrateur s’appelle Anatole et son frère "G", Georges, dont on sait qu’il est le rappeur Georgio. La vie de ces deux jeunes est heureuse dans une famille d’artistes jusqu’au jour où leurs parents divorcent. A partir de cet instant, tout est beaucoup plus précaire entre une maman qui pleure beaucoup dans un foyer social et un papa qui boit beaucoup dans un squat, fût-il "de luxe" comme il semble s’en vanter. Et quand le grand frère monte à la capitale pour faire de la musique, le petit se sent encore plus perdu.
J’aurais, en effet, aimé apprécier cette histoire, me sentir concernée par la vie devenue triste de ces deux enfants. Mais voilà, j’ai été enseignante et nombre de mes élèves étaient fils ou filles de parents divorcés et personne, jamais, n’a écrit leur histoire, leur tristesse, leurs chagrins. Difficile, pourtant, d’entendre un jour l’un deux me dire, des larmes dans la voix :"Tu sais, maîtresse, le papa de X, l’an dernier, c’était Mon papa." A mon grand désespoir, j’ai lu ce roman, d’une traite, mais sans véritable émotion.
Quant à l’écriture, je l’aime simple et celle d’Anatole Edouard Nicolo l’est. J’aime les phrases courtes, elles le sont. J’aime une lecture aisée, elle l’est aussi. Mais parfois, trop c’est trop et trop simple devient un peu juste. Je n’ai pas trouvé de jolies phrases à noter, je n’ai pas repéré de mots qui me fassent vibrer.
En conclusion et c’est la raison pour laquelle j’attribue tout de même trois étoiles à ce roman : si cette lecture fut une déception, à aucun moment je n’ai eu le désir de l’interrompre.
https://memo-emoi.fr
Anatole habite avec son frère G (son aîné de trois ans) et sa mère (désargentée) dans un foyer social, au 43 Boulevard Gaston-Ramon. Depuis le divorce de leurs parents (quand ils avaient cinq et huit ans) tout est devenu triste et pénible, la « presque » misère a remplacé une certaine aisance. Le père, sorte de marginal (et ancien musicien dans la pub) vit dans un duplex squatté (et baptisé « le squat de luxe ») un peu plus loin.
Ils vont grandir au fil des années, sans grand changement. Leur mère va reprendre ses études et devenir psychologue. Leur père va quitter la France pour le Congo. Aucun des deux garçons ne va aimer les études. L’avenir, ce sera le rap pour G (le rappeur Georgio) et le foot – dans un premier temps – puis la littérature, pour son frère Anatole.
Roman populaire autobiographique, sur le quotidien (somme toute assez banal !) de deux gamins d’Angers. Qui ont eu la chance – après une enfance plutôt morose mais heureuse – de voir leurs rêves se réaliser, pour leur plus grand bonheur et celui de leurs parents. Un récit qui se laisse lire sans déplaisir, sans véritable coup de coeur non plus, en ce qui me concerne.
Je remercie les Éditions Calmann Levy ainsi que la Masse Critique Littérature de Babelio pour ce sympathique envoi.
Tout commence comme un conte de fée, une famille d'artistes, qui a tout pour être heureuse ; couple d'amour, deux fils, une belle vie bohème. Mais tout bascule quand les parents décident de se séparer et de divorcer. Anatole a alors cinq ans et son frère G. huit ans. La mère et ses deux fils sont obligés de vivre dans un foyer social dans une ville moyenne et le père dans un squat..
Anatole Edouard Nicolo raconte alors sa jeunesse marquée par la honte, la délinquance et le mensonge dû à un déclassement social suite au divorce de ses parents.. Anatole rêve de football alors que frère G devient l'un des plus grands rappeurs. Anatole tâtonne, sans trop savoir quoi faire, en voyant la réussite de son frère, jusqu'au jour où une rencontre change son quotidien. La rencontre d'un homme bienveillant, qui va le révéler à l'écriture..
Premier roman autobiographique, Anatole Edouard Nicolo nous conte sa jeunesse, entre bonheur et années de galère, entre un frère qui trouve sa voix et des parents qui évoluent, Anatole cherche sa place. Il puise dans son passé pour livrer un roman intime, réel et poétique.
En lisant les tout premiers chapitres, un soupçon de frayeur car impossible de savoir où on allait.. puis au fil des pages naît la sincérité d'un auteur, la douceur des mots, les mots d'un frère, l'amour passionné pour son frère, sa mère, son père, ses potes et les différentes rencontres d'une vie.
Un premier roman, autobiographique et d'apprentissage, extrêmement réussi, bouleversant de sincérité, plein d'espoir pour toute une génération, où l'écriture prend toute sa place quand le sentiment de précarité est grand, pour ouvrir des portes et trouver son chemin !
J’ai beaucoup aimé ce premier roman, qui suit le parcours d’un tout jeune homme à la vie tout sauf facile après le divorce de ses parents (foyers avec sa mère, squat avec son père), et dont le frère aîné part trop tôt à Paris pour réussir.
Cet ouvrage est vivant et j’ai apprécié de suivre le parcours de cet enfant au destin si fragile.
C’est un livre plein d‘espoir, mais aussi difficile et social, sans qu’il y ait pour autant de misérabilisme.
Franchement belle découverte et il m’en restera quelque chose.
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