"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un récit très intimiste.
L’auteur se confie sur sa vie, son enfance, sa famille.
J’ai aimé la façon dont il raconte les choses.
La rencontre de ses parents, ses péripéties avec son groupe de copains, la relation avec son frère.
Né au sein d’une famille d’artistes.
On sent que la vie n’a pas toujours été très tendre.
Mais on sent que l’amour fraternel est toujours présent, quelque soit les épreuves.
J’ai apprécié cette courte écoute d’environ 2h30.
Où les chapitres sont entrecoupés par des bout de chanson de son frère @georgioxv3
Et c’est d’ailleurs par son frère que j’ai connu ce livre.
Roman autobiographique (ou autofiction ?) d’environ 140 pages, À l’ombre des choses est le premier ouvrage d’Anatole Edouard Nicolo, frère du rappeur Georgio. C’est important de le mentionner tant ce frère ainé prend de la place dans le roman. Trop sans doute. Et en même temps, c’est le problème même auquel est confronté l’auteur : sortir de l’ombre pour entrer dans la lumière. Une vie d’adulte à l’ombre de son frère artiste et, avant cela, une vie d’enfant et d’adolescent à l’ombre des choses : un foyer social, un squat, une ville moyenne de province, le divorce de ses parents, la galère financière, les difficultés scolaires, la délinquance, l’espoir déçu d’une carrière sportive… De tout cela, Anatole Edouard Nicolo n’est que le spectateur, il devient véritablement acteur de sa vie lorsqu’il comprend que l’écriture tiendra une place essentielle dans celle-ci. À l’ombre des choses n’est pas un texte dont je me souviendrai longtemps car il a manqué ce qui, pour moi, est essentiel dans un récit autobiographique. D’une part, je n’ai pas du tout été touchée par ce que j’ai lu et je ne suis pas capable de dire si cela tient du fond – une adolescence chaotique mêlant déconvenues et espoirs – ou de la forme – une écriture simple mais relativement plate et sans poésie. D’autre part, je ne sais pas ce que ce texte pourra apporter à ses lecteurs, la magie n’ayant pas opéré sur moi Je n’ai aucun doute sur le fait que cette écriture a dû être salvatrice pour l’auteur mais cela n’est pas suffisant.
Anatole et son frère G ont eu une enfance parfois difficile.
D’abord, les années heureuses, lorsque le mariage des parents est synonyme de légèreté, musique, douceur de vivre.
Puis vient la séparation des parents et les vies qui se compliquent, à vivre certains jours dans un foyer avec la mère, d’autres dans un squat avec le père. Mais ils ont la chance d’être toujours entourés d’amour et portés par des parents qui croient en eux.
Le départ de G, le grand frère qui rêve de musique, marque un tournant dans la vie d’Anatole.
Il reste seul, entre deux domiciles, mais surtout avec les copains de l’école, ceux du quartier, dans des vies pas choisies qui ne leurs correspondent pas.
Fort heureusement, il garde toujours au fond de lui l’espoir d’y arriver. D’être heureux, de faire ce qu’il aime.
Quoi ? L’adolescent ne le sait pas encore mais l’écriture est là, désir sous-jacent qui peu à peu prend forme. De rencontres improbables en hasard de la vie, d’espoirs en déceptions, il va faire son chemin d’adolescent vers sa vie d’adulte.
J’ai aimé le style, la façon de parler d’une enfance pas facile mais entourée par des parents aimants, d’amour et d’amitié, du temps qui passe et dont on a conscience même à huit ans.
Un premier roman jamais larmoyant ou triste, plutôt positif et factuel pour dire les espoirs, les promesses et les désillusions, l’amitié et le deuil, la vie et les projets qui portent.
https://domiclire.wordpress.com/2024/09/11/a-lombre-des-choses-anatole-edouard-nicolo/
Reçu dans le cadre de ma participation au "Coup de cœur des lectrices" Version Femina, j’ai lu "A l’ombre des choses" d'Anatole Edouard Nicolo en une soirée. Il s’agit d’un premier roman. J’aurais aimé l’apprécier, j’ai un faible pour les premiers romans. Pourtant, j’ai été quelque peu déçue, je vous explique pourquoi.
Ce roman est en réalité une autobiographie. Le narrateur s’appelle Anatole et son frère "G", Georges, dont on sait qu’il est le rappeur Georgio. La vie de ces deux jeunes est heureuse dans une famille d’artistes jusqu’au jour où leurs parents divorcent. A partir de cet instant, tout est beaucoup plus précaire entre une maman qui pleure beaucoup dans un foyer social et un papa qui boit beaucoup dans un squat, fût-il "de luxe" comme il semble s’en vanter. Et quand le grand frère monte à la capitale pour faire de la musique, le petit se sent encore plus perdu.
J’aurais, en effet, aimé apprécier cette histoire, me sentir concernée par la vie devenue triste de ces deux enfants. Mais voilà, j’ai été enseignante et nombre de mes élèves étaient fils ou filles de parents divorcés et personne, jamais, n’a écrit leur histoire, leur tristesse, leurs chagrins. Difficile, pourtant, d’entendre un jour l’un deux me dire, des larmes dans la voix :"Tu sais, maîtresse, le papa de X, l’an dernier, c’était Mon papa." A mon grand désespoir, j’ai lu ce roman, d’une traite, mais sans véritable émotion.
Quant à l’écriture, je l’aime simple et celle d’Anatole Edouard Nicolo l’est. J’aime les phrases courtes, elles le sont. J’aime une lecture aisée, elle l’est aussi. Mais parfois, trop c’est trop et trop simple devient un peu juste. Je n’ai pas trouvé de jolies phrases à noter, je n’ai pas repéré de mots qui me fassent vibrer.
En conclusion et c’est la raison pour laquelle j’attribue tout de même trois étoiles à ce roman : si cette lecture fut une déception, à aucun moment je n’ai eu le désir de l’interrompre.
https://memo-emoi.fr
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