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57 rue de Babylone, Paris 7e

Couverture du livre « 57 rue de Babylone, Paris 7e » de Alix De Saint-André aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782072776304
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

C'est l'histoire du «Home Pasteur», une vraie pension de famille (sise naguère au 57 rue de Babylone, Paris 7?), depuis la descente de la Gestapo, du temps de Mme Sabelli, jusqu'à sa petite-fille, mon amie Pia qui, en cette rentrée 1974, rêve de conventions bourgeoises alors que je veux les... Voir plus

C'est l'histoire du «Home Pasteur», une vraie pension de famille (sise naguère au 57 rue de Babylone, Paris 7?), depuis la descente de la Gestapo, du temps de Mme Sabelli, jusqu'à sa petite-fille, mon amie Pia qui, en cette rentrée 1974, rêve de conventions bourgeoises alors que je veux les faire exploser. Voici son père Samuel, hypermnésique, hypercultivé, qui produit des disques classiques pour une introuvable élite, et sa mère, Cocotte, généreuse et toutepuissante, qui nourrit tout son monde en lisant Proust et en cachant Charlie Hebdo à sa propriétaire catho. Et voici ses pensionnaires hauts en couleur allant du vieux sociétaire de la Comédie-Française qui ne veut jamais se laver aux jeunes Américaines qui découvrent Paris, le sexe et la culture. Quelques diables viennent noircir le tableau, comme le fils de la maison et son mauvais génie, scénariste de Chabrol qui finira assassiné par sa femme une nuit de Noël... Bien-aimée lectrice, lecteur bien-aimé, puissiez-vous les aimer comme moi !Alix de Saint-André

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Avis (1)

  • J’ai bien aimé les précédents livres d’Alix de Saint-André que j’avais lus : « il n’y a pas de grandes personnes », « en avant route » et « garde tes larmes pour plus tard ». Dans « 57 rue de Babylone, Paris 7e », j’ai retrouvé ce qui m’avait plu : une écriture vive et légère, un humour...
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    J’ai bien aimé les précédents livres d’Alix de Saint-André que j’avais lus : « il n’y a pas de grandes personnes », « en avant route » et « garde tes larmes pour plus tard ». Dans « 57 rue de Babylone, Paris 7e », j’ai retrouvé ce qui m’avait plu : une écriture vive et légère, un humour pétillant, une auto-dérision espiègle et parfois décalée, une joie de vivre optimiste et communicative, un anticonformisme volontaire, bref une littérature champagne agréable à lire ce qui n’empêche pas d’aborder gravement certains aspects de la condition humaine.
    Malgré tout, je trouve ce livre assez décevant.
    D’abord le name dropping récurrent finit par devenir exaspérant : de Jean-Paul Aron à Michaël Jackson, en passant par Henri Cartier-Bresson et Michel Sardou, on a l’impression qu’il n’y a pas une célébrité du 20e siècle qui n’ait gravité de près ou de loin autour du 7e arrondissement de Paris ou de ses habitants.
    Ensuite, je n’ai pas compris quel est le sujet de ce livre : les lieux (après tout le 57 rue de Babylone se trouve à proximité de bâtiments emblématiques du Paris culture, la Pagode, ou politiques, l’Hôtel Matignon, et ce ne sont que des exemples), l’époque (mais laquelle au fait puisque le livre couvre un petit demi-siècle, de l’Occupation aux années 70 avec des prolongations jusqu’à la période d’écriture de l’ouvrage), les gens (Alix de Saint-André elle-même, son amie Pia, la famille de celle-ci, tenancière du Home Pasteur, les amis de la famille, les pensionnaires). C’est évidemment tout cela à la fois, les lieux, l’époque, les gens, mais la manière dont les angles de vue s’entrecroisent, se superposent, se contredisent ou se complètent ne me parait pas suffisamment maîtrisée. Le résultat est que je ne suis pas parvenu à vraiment m’intéresser à cette histoire et encore moins à ses protagonistes.
    Enfin, à strictement parler littérature, Alix de Saint-André abuse selon moi des plus ou moins vraies citations de ses propres lettres à sa famille, des retranscriptions de courriers électroniques échangés avec tel ou tel personnage ou des dialogues rapportés en style direct. A petite dose cela rend le récit vivant et plus facile à suivre. Ici j'ai frôlé l’indigestion.
    J'ai hâte de retrouver Alix de Saint-André avec un livre moins confus.

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