Des lectures parmi les plus belles du moment...
Tu finiras bien par m'appartenir, ma jolie proie.Un jour, une métamorphe tombe amoureuse d'un jeune homme nommé Ambroise. Elle peut changer de forme à volonté, mais des questions finissent par la hanter : quel visage doit-elle incarner pour se faire aimer ? Qui doit-elle être pour conquérir sa proie ? Inconscient de l'obsession dont il est l'objet, ignorant la vraie nature de la créature, Ambroise cherche à acquérir une légitimité au sein de l'orchestre qu'il vient d'intégrer en tant que harpiste. C'est alors qu'il rencontre Francesca Forabosco - cantatrice aussi excentrique que renommée - qui va le prendre sous son aile. Elle lui propose un marché. S'il veut obtenir la harpe de ses rêves, Ambroise devra relever 47 défis. Un seul échec, et l'instrument lui échappe...47 Cordes est l'oeuvre la plus dense et ambitieuse de Timothé Le Boucher. Conçue en deux parties, ce premier tome expose sur près de 400 pages un univers hypnotique, plein de tensions sensuelles et de personnages incarnés. Timothé Le Boucher construit une nouvelle fois un thriller psychologique singulier qui aborde l'obsession et le rapport à l'autre tout en évoquant les travaux de conteurs majeurs tels que Stanley Kubrick, David Lynch, Naoki Urasawa ou Suehiro Maruo...
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Avis réservé pour ce voyage teinté de fantastique et d’érotisme
Dans ce tome 1, l’histoire se construit doucement entre un univers réaliste et fantastique. On suit le quotidien, d’un jeune artiste qui devient la proie d’un être capable de se transformer physiquement au gré de ses humeurs, de ses projets, de sa folie manipulatrice.
Les thèmes de l’obsession, de l’identité et de la domination sont au cœur de cette lecture. Timothé Le Boucher déroule petit à petit son scénario avec quelques longueurs et un rythme qui s’essouffle tout du long de ces plus de 370 pages. De leur côté, les personnages sont peu attachants et assez caricaturaux par certains aspects.
Graphiquement, pas de nouveautés. On retrouve le trait singulier et lisse du dessinateur que certains lecteurs encensent et d’autres détestent. La touche Le Boucher au niveau de la colorisation est bien présente.
Cliffhanger en fin de tome. Un univers fantastique et décadent qui attend donc la suite...
"47 Cordes" raconte l'histoire d'une métamorphe amoureuse d'Ambroise, un jeune harpiste. Elle utilise son don de transformation pour séduire Ambroise, qui ignore tout de son obsession. Dans le but de rejoindre un orchestre et d'obtenir la harpe de ses rêves, Ambroise accepte de relever 47 défis fixés par la célèbre cantatrice Francesca Forabosco.
Ce roman graphique mélange les genres du thriller psychologique, de l'obsession et du mystère qui entoure les métamorphes.
Bien que la BD puisse paraître déconcertante au début, elle dévoile progressivement son charme et une intrigue captivante, incitant à poursuivre la lecture.
Une BD qui compte près de 400 pages avec des illustrations sensationnelles, elle marque le début d'une série en deux volumes. L'ampleur du travail de l'auteur est indéniablement remarquable. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite.
J'ai déjà lu plusieurs livres de Timothé Le Boucher, et à chaque fois, c'est une expérience de lecture très enrichissante.
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Un poil malsain cet album... Je ne suis pas rentré dedans.
Je pense que je ne lirai pas le 2.
Preferez du même auteur : "Ces jours qui disparaissent" ou "le Patient".
Dès les premières cases, le ton est donné, quand telle une sirène une femme mystérieuse plonge dans la mer derrière un jeune homme. Sa chevelure rouge se déploie, et on comprend qu’elle est de celles qui séduisent les marins pour mieux les noyer. Il est la proie, elle va le traquer. Mais plus il lui résiste, plus son obsession pour lui grandit. Car ce jeune harpiste semble être, au départ, indifférent à tout. Ce personnage tout d’abord froid va peu à peu s’ouvrir à nous alors qu’il passe sans le savoir un pacte avec la créature qui le pourchasse.
Ce premier tome très conséquent donne le ton, j’ai été séduite par cet univers fantastique qui est très riche. Chaque personnage est travaillé en profondeur, et Timothé Le Boucher multiplie les pistes et les intrigues. L’ambiance est troublante avec des personnages parfois fascinants et inquiétants, et des scènes entre eyes wide shut et le fantôme de l’opéra. Un récit hypnotique dont j’attends la suite avec impatience.
47 Cordes de Timothé Le Boucher
Sacré Timothé sans e ! il se fait résolument déjà une belle petite carrière à seulement 33 ans. Je le suis depuis 2014 avec les vestiaires, puis ce fut Ces jours qui disparaissent et Le patient
« 47 cordes » raconte l’histoire d’Ambroise, jeune et séduisant harpiste qui tombe sous l’emprise d’une métamorphe, créature capable de changer d'apparence.
Pour le conquérir, elle diversifie costumes, déguisements et stratégies.
Sous la forme de Francesca Forabosco, célèbre cantatrice, elle lui propose de lui faire gagner la harpe de ses rêves, corde après corde (47 !), défi après défi.
Ambroise, avant de nous devenir peu à peu sympathique, est proprement froid et glacial dans toute relation humaine ou amoureuse.
Il y a moult planches aux compositions graphiquement audacieuses et moult scènes inoubliables, Timothé sans e s’avère être en pleine possession de ses moyens artistiques. Son trait a gagné en précision et en inventivité, notamment sur son travail sur les personnages, masculins comme féminins.
Les vingt personnages qui s’annoncent autour d’une intrigue envoûtante, sont tous aussi charismatiques ou étranges les uns que les autres, et plutôt parfois assez éloignés des canons de beauté habituels.
Le trait est presque froid, régulier, fin mais pourtant tout à fait sensuel, les couleurs sont froides et sombres (je suis daltonien), en aplats. Tout s’harmonise idéalement avec la forme du récit en conte macabre
Evidemment sacré Timothé sans e, l’art feuilletonesque de terminer l'épisode 1 par cette fin-là, au moment où le suspens est à son comble, nous promet l’impatience d’être en 2022 ou 2023 pour la seconde et dernière partie de cette histoire hypnotique !
Patientons hardiment.
Un auteur qui m’a surprise alors qu’au départ son crayon ne m’attirait pas… et pourtant à la lecture du Patient, j’ai été conquise ! Charme qui a continué sur 2 autres de ses bulles.
A l’annonce de ce titre avec des aperçus magnifiques, j’avais hâte ! Sans savoir où j’allais, juste comprendre qu’un métamorphe menait la danse .
Timothé Le Boucher nous embarque avec Ambroise, jeune homme discret et peu ouvert aux autres, mais une rencontre particulière pourrait changer la donne…
Graphiquement, le crayon de l’auteur paraît plus fluide en gardant cette force dans le regard, chose qui m’a toujours bluffé . Dans cet opus, une galerie de personnages caractérisés impressionnante par leur diversité.
La mise en page et la colorisation sont impeccables… bref j’ai adoré cette composition graphique !
Timothé a toujours su me surprendre avec une dose de mystère inattendue, concept que je n’ai pas retrouvé ici… dès le départ on a la clé et on devine pour ma part certains éléments.
Une première partie qui m’a tout même entraînée au bout des 400 pages qui se lisent avec aisance avec un plaisir indéniable pour lez yeux.
Une première partie conséquente qui j’espère aura une impulsion plus mystérieuse par la suite… à moins que le mood Thriller ne soit pas propre à ce diptyque et que t saura nous surprendre comme à son habitude…
400 pages pour un tome 1… une densité impressionnante pour un album que je craignais un peu. L’aspect fantastique assumé dans ce qui est annoncé comme un thriller psychologique me rebutait un peu… et vos chroniques quasi unanimes tout autant ! De plus je débute en Timothé Le Boucher…
J’ai trouvé les premières pages plutôt convaincantes et j’étais prêt à me laisser emmener dans cette histoire étrange dans laquelle une créature, qui peut arborer n’importe quelle forme humaine, tente de séduire un jeune homme. Je me suis peu à peu perdu dans un univers mystérieux qui m’a laissé de marbre. J’ai du attendre la page 242 pour ressentir à nouveau un peu de curiosité et d’empathie pour Ambroise …
C’est souvent très beau, certaines planches sont très poétiques et je comprends bien la volonté louable de l’auteur de nous faire réfléchir sur les questions d’identité, de corps, de désir… mais j’ai eu bien du mal à accrocher aux égarements du récit. Pour autant je suis très curieux de la suite, la fin de ce tome étant très accrocheuse…
Au final, un album ambitieux et original d’un auteur manifestement plein de talent. Je ne suis pas aussi enthousiaste que beaucoup d’entre vous… mais je ne renonce pas pour autant !
L’amour. L’amour encore et toujours. Que ne serait-on point déterminé à faire pour retenir, ne serait-ce que d’une once, l’attention de l’Être désiré ? Car bien souvent il s’agit d’une conquête, l’Amour, avec un grand A, ne s’acquérant pas au premier regard. Il s’agit plutôt d’une course, voire d’un marathon, où changements physiques et psychologiques font leur apparition pour devenir ce que l’autre aimerait que nous soyons. Excepté si vous êtes une Métamorphose, alors là, bien sûr, la situation devient toute autre…
Quand Ambroise rencontre cette sublime naïade aux cheveux tels des flamboyants, le coup de foudre n’est pas au rendez-vous, de son côté à lui. Elle, c’est une Métamorphe, un être immortel capable de changer d’apparence au gré de ses envies. Sa personnalité officielle est celle d’une cantatrice renommée, Francesca Forabosco. Alors quand toutes ses tentatives de séduction par le truchement de nombreuses identités ne fonctionnent pas, la Métamorphe va tenter un autre moyen, un pacte.
En effet, Ambroise, qui vient d’intégrer un orchestre en tant que harpiste, ne possède pas la harpe de concert dotée de 47 cordes, nécessaire à la bonne maîtrise de son art. La cantatrice va alors lui proposer un marché : répondre favorablement aux 47 défis qu’elle lui lance et l’instrument convoité sera à lui. En cas d’échec, ne serait-ce qu’une seule fois, et l’espoir de détenir cette harpe tombera à l’eau. Les 12 travaux d’Hercule vont donc devenir les 47 travaux d’Ambroise…
Dès la première page comment ne pas être attiré par le magnifique univers graphique de Timothé Le Boucher. L’eau, la mer pour commencer, puis l’univers de la musique classique et enfin le huis-clos des maisons de ces ultra-riches où tout n’est que « luxe, calme et volupté ». Enfin le calme cachant bien souvent la tempête causée par les ires et la jalousie de ces Métamorphes, car elles sont plusieurs dans cet univers mêlant obsession, sensualité et domination.
Cet album de 400 pages vous ouvre les portes thriller dans lequel on tombe et dont on ne ressort qu’avec la furieuse envie de connaître la suite qui s’avèrera, à n’en point douter, des plus captivantes.
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Entièrement d'accord. J'ai eu le même ressenti.