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180 jours

Couverture du livre « 180 jours » de Isabelle Sorente aux éditions Lattes
  • Date de parution :
  • Editeur : Lattes
  • EAN : 9782709636650
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

180 jours séparent la naissance d'un porc de sa mort à l'abattoir. Ce sont aussi les six mois qui font basculer la vie d'un homme.
Quand Martin Enders accepte de se rendre dans un élevage industriel pour les besoins de son travail universitaire, il n'imagine pas que le cours de sa vie va... Voir plus

180 jours séparent la naissance d'un porc de sa mort à l'abattoir. Ce sont aussi les six mois qui font basculer la vie d'un homme.
Quand Martin Enders accepte de se rendre dans un élevage industriel pour les besoins de son travail universitaire, il n'imagine pas que le cours de sa vie va s'en trouver bouleversé. Par les secrets que lui révèle Camélia, le porcher. Et par les quinze mille bêtes enfermées dans les différents bâtiments.
Fondé sur la propre enquête de l'auteur, dévoilant le quotidien surnaturel des animaux dans les systèmes de production industriels, 180 jours est l'histoire d'une amitié entre deux hommes que tout semblait séparer, mais aussi celle de leur rapport aux bêtes.
Avec ce roman, Isabelle Sorente nous entraîne au bout des départementales, dans les couloirs inavouables de notre modernité, où montent les voix de ceux qui sont privés de parole.

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Articles (1)

  • La rentrée littéraire 2013 sur lecteurs.com ? La parole aux Explorateurs
    La rentrée littéraire c'est aussi sur lecteurs.com

    L’idée a germé en juin : pourquoi lecteurs.com, qui compte plus de 200 000 dévoreurs de livres avertis, n’aurait pas son mot à dire sur la rentrée qui s’annonçait ? L’enthousiasme aidant, épicé d’un petit grain de folie, l’aventure a commencé. D’abord, un appel à candidature a été lancé via le site et les réseaux sociaux, qui a vu des réponses fuser sur-le-champ. Il a fallu être impitoyable pour sélectionner 21 participants parmi les passionnés.

Avis (3)

  • Critique d'une exploratrice de la rentrée littéraire.
    Elevage industriel dit "La Source" - 8 bâtiments (A = Conception = début du processus / B = Gestation / C = Maternité / D = Post-sevrage / E et F = engraissement / G = Embarquement = fin du processus) - 180 jours = durée de vie d'un porc de...
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    Critique d'une exploratrice de la rentrée littéraire.
    Elevage industriel dit "La Source" - 8 bâtiments (A = Conception = début du processus / B = Gestation / C = Maternité / D = Post-sevrage / E et F = engraissement / G = Embarquement = fin du processus) - 180 jours = durée de vie d'un porc de sa naissance à sa mise à mort à l'abattoir (dit "l'Outil").
    Quand Martin Enders, professeur d'université, se voit confier par son directeur et ami la mise en place d'un séminaire relatif à l'élevage industriel de porcs, il est à cent lieues de penser que son intrusion dans ce milieu très fermé et gardé secret va changer sa vie du tout au tout.
    S'étant lié d'amitié avec le chef-porcher Camélia, il va très rapidement se rendre compte qu'il est impossible de sortir indemne de ce genre d'usine "vivante" où hommes et animaux peuvent facilement tomber dans la folie... car qui des deux est réellement l'animal ?
    ----------
    Ecrit un peu dans le style de Proust (j'entends par là le fait que, même s'il est ponctué, le texte est écrit toujours en continuité, même au niveau des dialogues) et donc parfois un peu perturbant, j'ai adhéré totalement à cette histoire qui nous fait entrer au coeur même de notre réalité consommatrice : peu amatrice de viande, je ne regarderai quand même plus de la même façon ma tranche de jambon !!!
    Ici, nous nous retrouvons au coeur même du problème, avec les sensations exacerbées des ouvriers, mais également avec celles des animaux. Ces bâtiments industriels où sont stockés les porcs m'en rappellent malheureusement d'autres, et ça fait peur !
    Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, nous sommes pris dans l'engrenage, impossible de faire marche arrière : nous faisons partie intégrante de la trame du roman.
    A lire de toute urgence pour nous rappeler que ce que nous mangeons était bien vivant avant d'arriver dans notre assiette et que nous devrions y apporter beaucoup plus de respect.

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  • A la lecture de la quatrième de couverture, je ne me sentais pas motivée. La naissance et la mort d’un porc dans un élevage, voilà un sujet qui ne m’emballait guère.
    Et puis me voilà embarquée dans cette porcherie, et, contre toute attente, ça se révèle passionnant.
    Surtout avec ces deux...
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    A la lecture de la quatrième de couverture, je ne me sentais pas motivée. La naissance et la mort d’un porc dans un élevage, voilà un sujet qui ne m’emballait guère.
    Et puis me voilà embarquée dans cette porcherie, et, contre toute attente, ça se révèle passionnant.
    Surtout avec ces deux hommes, Martin, professeur de philosophie et Camelia, chef d’élevage dans une porcherie industrielle à la sensibilité exacerbée, qui se sont reconnus dès la première rencontre alors que cette rencontre était improbable.
    Leur véritable amitié est finement dépeinte.
    Tant les sentiments que les situations ou les descriptions sont analysés par une plume précise et incisive.
    Outre la prise de conscience de l’atrocité de ces élevages industriels, les conséquences sur le comportement humain y sont mises en exergue.
    La lecture file, page après page sans que rien ne vienne distraire l’attention, et le temps passe très vite sans la moindre trace d’ennui. Signe d’une véritable écriture et d’un bon roman.
    Un livre dans lequel on plonge en immersion totale, qui nous fait lâcher prise avec notre quotidien, qui pose des questions fondamentales et ne nous laisse pas indemne.

    Les progrès de l’industrialisation font jouer l’homme à l’apprenti sorcier. Mais où et comment cela finira-t-il ?

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  • « Les choses ordinaires sont précieuses comme la peau,…on méprise d’autant plus les couleurs ordinaires qu’on sait bien qu’elles cachent autre chose, alors on les arrache, alors on les déchire et quand on se rend compte qu’elles sont la peau du monde, il est déjà trop tard, on est écorché vif....
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    « Les choses ordinaires sont précieuses comme la peau,…on méprise d’autant plus les couleurs ordinaires qu’on sait bien qu’elles cachent autre chose, alors on les arrache, alors on les déchire et quand on se rend compte qu’elles sont la peau du monde, il est déjà trop tard, on est écorché vif. »
    Ce passage de la page 261 donne assez bien l’atmosphère générale de ce roman.
    Plaidoyer pour la cause animale ? Pas seulement, à mon avis, mais aussi, mais plutôt, réflexion sur la position de l’Homme par rapport à l’animal, voire responsabilité de cet Homme en tant que gestionnaire des biens terrestres, et plus exactement adéquation (ou non) de sa consommation et de ces biens.
    Des personnages singuliers et singulièrement intéressants habitent ce roman et sont au cœur de situations plus ou moins tragiques ou burlesques qui nous prennent « aux tripes » ( !) Certaines descriptions particulièrement « gores » sont là, je crois, pour nous faire réagir face à l’inacceptable, cet inacceptable qui mène quand même la société de consommation dans laquelle nous nous perdons.
    Je dois avouer que j’ai cru, jusqu’à la page 155, abandonner la lecture de ce roman que je trouvais dur, jusqu’à la limite de l’écœurement… et si j’avais cédé à ce premier sentiment, j’aurais manqué l’essentiel. Au milieu de cette fange « notre amitié venait de naître au–dessus de la tourbe du dimanche. »(p.165), l’auteure sait nous faire partager les beaux et grands sentiments des « acteurs » - bipèdes et quadrupèdes confondus- de cette « descente en enfer porcin » !
    Ce roman que j’ai donc trouvé d’abord très dur, voire à la limite du supportable, est par ailleurs, fort bien documenté, plus que correctement écrit et en dit long du comportement de l’animal le plus élaboré (selon notre genèse judéo-chrétienne). Je le conseillerais à tout esprit curieux, attentif à son rôle de gestionnaire de la Terre ; je glisserais juste un petit bémol pour les âmes sensibles.

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