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Cracovie et Wroclaw sont les deux villes polonaises invitées au Salon du livre de Paris 2015 qui se tient du 20 au 23 mars 2015, Porte de Versailles. Découvrez les auteurs invités sur le site du Salon. Lecteurs.com, partenaire, vous donne rendez-vous sur le stand S64.
Vous n'êtes pas prêt à découvrir l'univers oppressant de Miloszewski, où l'angoisse suinte des murs. Ce roman, difficile à classer, oscille entre thriller, horreur et critique sociale, à l'image des grands textes de Stephen King ou de Boulgakov.
Tout commence avec Agnieszka et Robert, jeunes mariés fraîchement arrivés à Varsovie. Leur nouvel immeuble à Bródno, austère et impersonnel, est censé être le point de départ d'une vie meilleure. Mais dès le premier jour, la réalité dérape : un homme sans tête gît dans l'ascenseur. La peur s'installe et la normalité vacille. Les événements s'enchaînent, tissant un voile de mystère et de paranoïa autour de l'immeuble, jusqu'à ce qu'il devienne une prison inextricable pour ses habitants. En effet, une atmosphère étrange s'installe, amplifiée par l'irruption d'un élément fantastique : une barrière invisible empêche toute sortie, enfermant inexorablement les résidents dans ce huis clos inquiétant.
Les différents personnages vont tenter d'affronter l'horreur : Agnieszka et son mari, Wiktor, un journaliste alcoolique rattrapé par ses démons intérieurs, et Kamil, un jeune homme en rupture avec la société. Ils se heurteront à une force obscure, indéfinissable, qui les pousse à questionner la nature même de leur réalité.
Le talent de l'auteur réside dans sa capacité à instaurer une tension insidieuse, à saisir l'essence d'un immeuble blafard, hanté par bien plus que des spectres : une allégorie glaçante des peurs collectives et des fantômes de l'histoire polonaise. Son style brut, percutant et rythmé rend hommage aux maîtres du genre tout en affirmant sa propre identité.Ce récit déconcertant et terrifiant nous entraîne dans un monde fascinant, où l'effroi et la fascination se côtoient constamment. Un roman captivant, à la frontière du rêve et du cauchemar. Bonne lecture !
https://latelierdelitote.canalblog.com/2025/01/quelqu-un-derriere-les-murs.html
Quelqu'un derrière les murs est un thriller psychologique du talentueux auteur polonais Zygmunt Miłoszewski. Il est paru le 2 janvier chez @fleuve_editions
Avec une construction narrative classique mais maîtrisée, alternant les perspectives des différents résidents, l’auteur nous offre une intrigue aussi complexe que captivante.
Les personnages atypiques, loin des stéréotypes habituels, apportent de la profondeur au récit. Robert et Agnieszka, un couple fraîchement installé, voient leur quotidien basculer dans l'angoisse. Wiktor, ancien journaliste d'investigation en proie à l'alcoolisme, et Kamil, adolescent en rébellion contre ses parents, complètent ce tableau humain riche et nuancé. Leurs interactions et évolutions face aux phénomènes inexpliqués les rendent profondément attachants malgré leurs failles.
L'ambiance oppressante est omniprésente. En effet, Miłoszewski parvient à créer au fil de son récit une atmosphère claustrophobique où chaque recoin de l'immeuble semble habité par une menace invisible. Les descriptions précises et les situations anxiogènes contribuent à maintenir une tension et un malaise permanents. Est-ce une psychose collective ou une force surnaturelle est-elle à l’œuvre ?
Le suspense est savamment dosé, chaque chapitre révélant son lot de mystères et de rebondissements. Les hallucinations des habitants, l'impossibilité de quitter les lieux et la présence inquiétante d'un voisin espionnant via l'interphone sont autant d'éléments qui tiennent en haleine jusqu'à une conclusion explosive.
Pour conclure, Quelqu'un derrière les murs est un thriller psychologique abouti, mêlant habilement une intrigue bien ficelée, des personnages atypiques et une atmosphère oppressante. J’ai passé un très bon moment.
C'est un titre dont l'auteur est polonais et cartonne en France depuis quelques années, Zygmunt Miłoszewski. Et c'est son troisième titre traduit et publié chez Fleuve Editions que je lis. Alors que ses précédents romans (lus et présentés sur ce blog) présentaient une trame somme toute classique, Inestimable et Les Impliqués, parus respectivement chez Fleuve Éditions et Pocket Éditions, j'entends par là, des morts non accidentelles, des policiers, un procureur au nom de Teodor Szacki, une enquête en bonne et due forme, l'intrigue prend ici une autre direction, qui n'a pas manqué de m'évoquer les thrillers de Stephen King, dont l'un des titres Terres perdues fait d'ailleurs une apparition dans notre récit ainsi que la fameuse version cinématographique de Shining. Il faut dire que c'est le premier roman que Zygmunt Miłoszewski ait publié bien avant sa trilogie portée par sa figure emblématique, Teodor Szacki.
Ce n'est pas un roman policier à proprement parler, mais la trame de ce roman est bel et bien jonchée de cadavres, et ils ne sont pas morts qu'à moitié. Tout se déroule en huis clos dans ce que l'on appelle nous en France une barre hlm d'une cité du quartier nommé Praga-Polnoc de la capitale polonaise, Varsovie. On y retrouve dès le début le jeune couple Robert et Agnieszka, qui y aménagent, le journaliste encore embourbé dans l'alcool Wictor tentant laborieusement de relancer sa carrière, le jeune Kamil Zrodlaniec, dix-huit ans, vivant encore en colocation avec ses parents et dont l'occupation principale reste de défier son père. Un premier cadavre, dépourvu de tête, a été retrouvé dans la cage d'ascenseur, la tête projetée dans un coin du palier : de quoi mettre un peu d'ambiance dans cet immeuble vieillissant, triste et morne et ses habitants qui ne respirent pas davantage la joie de vivre. Une mort pour le moins violente qui cache bien d'autres décès inexpliqués, et qui en annonce encore une paire d'autres.
Pourtant, c'est plein de bonnes intentions que Robert et Agnieszka arrivent à Varsovie, amoureux, prêts à se lancer dans une vie nouvelle : ils vont vite déchanter, d'abord par l'accueil frelaté que le corps sans tête leur réserve, ensuite parce que les premiers contacts avec les voisinages sont pour le moins rafraîchissants. La narration sous focalisation interne se divise entre celle d'Agnieszka, du jeune Kamil, du paumé Wictor, puis depuis l'intériorité de plus anciens voisins en alternance avec un chapitre sous focalisation zéro, dans lesquels les personnages ne sont désignés que par leur genre « Homme 1 », « Femme 2 ». Peu à peu, l'ambiance se veut de plus en plus étrange, d'autant que le fantastique vient faire un tour, en un phénomène fantastique, plus aucun habitant ne peut sortir de l'immeuble, toute tentative étant entravée par un mur invisible qui se dresse entre eux et le monde extérieur.
On apprend à connaître chacun des personnages, dont l'histoire personnelle est forcément reliée à celle de cet immeuble, devenu une véritable geôle pour toutes et tous, sans que ni électricité, ni eau ne soit disponible : ils sont tous enfermés dans un espace-temps indéfinissable. Une première visite d'Agnieszka dans les caves de l'immeuble tend à rapprocher ce roman vers le genre de l'horreur, la tête coupée du jeune homme n'affirmera pas le contraire, et la bizarrerie des autres habitants que nos protagonistes vont rencontrer vont assez vite amener le roman vers des terrains plus mouvants et incertains. La tension montre crescendo, maîtrisée jusqu'à la fin, et la personnalité des gens qui se décomposent ou tournent l'aigre -, à laquelle ma foi, je ne m'attendais pas le moins du monde. Mais si vous avez un peu le souvenir des années 90 et de son cinéma, cela ne manquera pas de vous rappeler l'un ou l'autre de ses longs-métrages.
Ce premier roman de Zygmunt Miloszewski nous emmène quelque part entre horreur et irrationalité, les éléments perturbateurs, anxiogènes, s'accumulent pour nous amener là, on ne se doutait pas qu'on irait, malgré les révélations fracassantes et perturbantes au fur et à mesure du récit de cet enfermement mystérieux dont le mystère caverneux ne fera que s'approfondir avec la découverte et l'examen des recoins et des habitants de cet immeuble qui devient de plus en plus funeste et sépulcral à chaque page tournée. Un mélange surprenant d'influences venant droit de Stephen King, d'X-files (la présence de la tâche noire réveillera des souvenirs à quiconque a attentivement suivi la série.) et même d'Harry Potter, plusieurs générations différentes de lecteurs et de cinéphiles s'y retrouvent.
Amateurs de littérature fantastique et de récits horrifiques, Quelqu’un derrière les murs a des chances de vous combler. Une anthologie des lieux hantés peut mentionner maisons, manoirs, châteaux, orphelinats, sanatoriums… mais rarement un immeuble complet où les habitants terrorisés par des forces obscures se retrouvent pris au piège d’une étrange malédiction qui les empêche de sortir du bâtiment.
Nous suivons quelques personnages qui ont un rôle clé dans le récit. Robert, un artiste peintre et Agnieszka son épouse, viennent juste d’emménager lorsqu’un des occupants de l’immeuble, pris de panique dans la cage d’ascenseur, tente de s’en extraire et se fait décapiter. Le drame inexplicable instaure un climat d’angoisse parmi les habitants, d’autant plus qu’il ne s’agit pas du premier accident de ce type, d’autres évènements intrigants ont déjà eu lieu. Le couple rencontre quelques voisins dont Wiktor, un journaliste d’investigation addict à l’alcool et Kamil, un jeune homme en conflit avec ses parents. Et puis, un étrange locataire qui semble avoir piraté l’interphone et écoute les conversations de ses voisins…
Les habitants de cet immeuble sont les jouets de forces obscures qui semblent utiliser leurs traumatismes passés pour les manipuler à leur guise. Pour quelle raison ne peut-on plus sortir de l’immeuble? La réponse se trouve t-elle dans les profondeurs du sous-sol, caractérisé par un dédale de box qui ne suit aucune logique? Wiktor, Kamil et Agnieszka doivent s’unir pour découvrir la vérité.
J’ai découvert avec plaisir la plume de cet auteur polonais, qui allie brillamment récit énigmatique, suspense et horreur dans cet intense roman. J’ai mis quelques temps à entrer dans l’histoire, il faut s’habituer au rythme haletant du récit, au passage d’un personnage à un autre et aux dialogues enregistrés par le mystérieux locataire. Mais le récit des évènements paranormaux sont véritablement horrifiques, donc passionnants, et cela fait que l’on est transporté dans cette histoire déconcertante et terrifiante. Merci aux Editions Fleuve Noir via Netgalley pour cette lecture.
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