Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Le procureur Teodore Szacki n'est pas au mieux de sa forme depuis qu'il a quitté Varsovie. Il se sent en perpétuel décalage, tant dans sa vie de couple que dans ses relations avec sa fille adolescente.
Est-ce pour cela qu'un jour, il ne prend pas l'exacte mesure d'une plainte pour violences conjugales ? Avec des conséquences effroyables pour l'épouse battue...
Ou bien est-il simplement perturbé par une étrange enquête pour meurtre dont il a hérité - portant sur un squelette dont les os appartiendraient à plusieurs victimes... ?
Teodore Szacki va vite se rendre compte que les deux affaires pourraient être liées. La piste d'un insaisissable redresseur de torts se dessine, quelqu'un oeuvre dans l'ombre, visiblement déterminé à rendre la justice pour pallier l'incurie des services de police.
Premier auteur polonais pour moi, essai concluant même si la fin me laisse un goût d inachevé. Bons dialogues, personnages bien ancrés dans la réalité , décor bien planté, ce fut un bon moment de lecture
C'est à Olsztyn, capitale de la province polonaise de Varmie-Mazurie, que le procureur Teodore Szacki a posé ses valises. Il vit depuis un an avec Zenia, une charmante organisatrice de mariage et avec sa fille Hela que sa mère n'a pas souhaité emmené avec elle à Singapour. Arrachée à Varsovie, son lycée, ses amis, l'adolescente n'est pas facile à vivre et son père peine à établir le contact. Mais ses problèmes familiaux vont être balayés par une affaire particulièrement difficile. Sur un chantier, des ossements sont découverts, ceux d'un homme décomposé chimiquement et auxquels on a ajouté les os de différentes victimes. L'homme, marié et père de famille, menait une vie sans histoires et personne ne semblait lui en vouloir. Préoccupé par ce cas complexe, Szacki prend à la légère la visite d'une femme qui se dit effrayée par son mari. Quand il la retrouve baignant dans son sang, le procureur fait son mea culpa mais il est trop tard. Sa conduite inconsidérée a fait de lui une cible...
Clap de fin pour l'intransigeant procureur Szacki. On le retrouve dans une nouvelle vie, une nouvelle région, avec une nouvelle femme et un nouvel adjoint, encore plus rigide que lui.
Après nous avoir fait visiter la froide Varsovie, puis la jolie Sandomierz, Zymunt Miloszewsi nous emmène au Nord-Est de la Pologne, dans une région qui a longtemps été allemande. La ville d'Olsztyn se targue d'abriter pas moins de onze lacs en son centre mais l'auteur ne peut s'empêcher de noter l'urbanisme effréné qui bétonne à tout va, le modernisme à tout prix ayant pris le pas sur l'art et la beauté.
Mais là n'est pas le propos du livre qui aborde un thème plus douloureux : la violence domestique et le silence qui l'entoure. Des familles qui vivent dans la peur, des enfants effrayés, des femmes humiliées au quotidien, des épouses qui tombent sous les coups de leurs maris tout-puissants. Une prise de conscience pour le procureur parfois un peu macho qui s'interroge sur ses propres comportements. Son enquête va le mener jusqu'au bout de lui-même. On le savait soupe-au-lait, ''courroucé'' comme le décrit sa fille, on découvrir toute la rage dont il est capable pour protéger les siens, une rage qui le conduira jusqu'à l'irréparable...
Un final intense qui conclut formidablement cette trilogie polonaise qui aura su nous faire découvrir un pays méconnu, un enquêteur tout en nuances et un écrivain qui sait dénoncer les travers de ses compatriotes avec suffisamment d'humour et de cynisme pour ne pas passer pour un donneur de leçons. On tourne la dernière page avec déjà la nostalgie de tous ces moments partagés avec le procureur et la Pologne. Adieu Teodore mais à bientôt Zygmunt...
Un grand merci à Lecteurs.com et Dominique Sudre.
J'ai dévoré les trois tomes des chroniques du procureur Szacki, et celui-ci... comment dire... je suis tellement, tellement furieuse contre l'auteur!! Je n'ai pas autant souffert depuis l'Alzheimer précoce de Wallender!! Vous ne pouvez pas les faire mourir en héros un peu quand vous voulez terminer une série en beauté, au lieu de leur réserver des destins si douloureux, des ratages si irrémédiables? Bref, vous l'aurez compris, ce roman clôture la série avec violence et rage, oui, et c'est un bijou. Beaucoup plus noir que les deux précédents, plus glauque, on y retrouve la plume juste, froide et cynique de Miloszewski sans l'humour qui mâtinait les précédents opus, mais avec une dimension psychologique, éthique et littéraire aussi, plus intense, et plus réussie encore. (Mais je suis toujours en colère et malheureuse.)
Pologne, un procureur fraichement nommé dans une petite ville. Un adjoint à son image, droit comme la justice qu’ils doivent rendre.
Le squelette d’un homme retrouvé dans un tuyau souterrain. Tout laisse à penser qu’il s’agit d’un allemand oublié là durant la guerre.
Mais la réalité est toute autre, cet homme, ce squelette n’est pas celui qu’on croit et derrière cette découvert le procureur va trouver une véritable enquête qui va le toucher plus qu’il ne l’aurait cru.
Une plongée dans la Pologne avec ses us et coutumes; sa justice, sa médecine.
Ce thriller prenant et dépaysant ne vous laissera pas de marbre. Un bémol pour la fin qui m’a un peu déçue, ce qui ne gâche rien au plaisir de ce thriller de la rentrée.
Non mais c’est pas possible ! L’auteur ne peut pas laisser tomber son personnage de Monsieurtéo. Il n’a pas le droit, tout simplement. Nous, les lecteurs, ne le voulons pas, tout simplement.
Pour la troisième et dernière fois, je me suis régalée avec la plume de l’auteur polonais ; ses remarques fines ; ses personnages au cordeau ; sa Pologne qu’il nous donne envie de découvrir.
Cette fois-ci, la ville avec ses onze lacs ne lui plaît pas, mais c’est dit avec tellement d’humour, j’adore !
Sa fille adolescente est un personnage qui m’a plu, entre indépendance et amour pour son père.
L’auteur se penche dans cet opus sur les violences faites aux femmes. En pleine actualité à l’heure du rejet de la loi sur l’avortement dans ce pays.
Je ne le dirai jamais assez : un auteur à découvrir.
L’image que je retiendrai :
Celle du dernier dîner entre le procureur et sa fille au restaurant.
http://alexmotamots.fr/?p=2338
LA RAGE : c'est la colère bestiale pathologique qui vous met l'écume aux lèvres et vous incite à mordre parce que le virus a "touché" vos tripes
Une histoire haletante de bout en bout où le procureur Szacki se retrouve au cœur d'une machinerie judicieuse et judiciaire qui le méneront au déla de "certaines frontières " où le droit est variable où les 11 lacs vous font entrevoir les possibilités multiples plutôt que la splendeur du paysage .
On est en ¨Pologne ,là où les noms propres servent de rééducation orthophonique et grammaticale ,là où la retenue n'est qu'inversement proportionnelle au bouillonnement intérieur ,là où même les crimes ne sont pas comme les autres .....
Et si Szacki à la RAGE ...c'est bien parce qu'à un moment de l'enquête,on a touché à quelque chose qu'il ne fallait pas !
A LIRE de toute urgence avant de vous faire vacciner !
Lecture numérique !
Je tiens tout d’abord à remercier les Editions Fleuve Noir et Netgalley pour m’avoir permise de découvrir ce livre en avant première !
Tiens, cet auteur me dit quelque chose, allez vous dire …et c’est normal car c’est le 3eme de ses romans que je lis et chronique ! Mais là je ne vais pas vous faire le coup du policier venu de loin (la Pologne) pour nous surprendre, nous retourner et nous emballer ! Non, je ne ferai pas cela, car contrairement à ses 2 premiers romans que j’avais adorés, celui-ci ne m’a pas plu. Et j’en suis vraiment la première déçue !
Pourtant on y retrouve bien ce procureur revenu de tout, qui continue sa carrière dans une nouvelle ville de province polonaise tout en reconstruisant sa vie privée, avec une nouvelle compagne, et sa fille venue vivre avec eux. Mais un procureur qui a perdu l’humour noir qui faisait sa force et permettait d’aller au-delà de ce détachement et de cet ennui qu’il semble toujours et encore trainer au quotidien. Un personnage principal qui perd donc de son piquant pour devenir un héros classique comme on en lit beaucoup. Le récit en devient gris et terne, comme cette ville dans laquelle il ne se passe pas grand-chose –semble-t-il- avant la découverte du cadavre qui va lancer l’enquête.
Alors certes il y a bien une enquête, avec ses avancées, ses fausses pistes, ses coupables potentiels. Mais une enquête au fond sans surprise tant l’auteur insiste dès les premiers chapitres sur les caractères et comportements de certains personnages. Une insistance qui en dévoile bien trop pour que ces soit disant fausses pistes fonctionnent vraiment, à moins que trop habituée à cet auteur je n’ai réussi à décrypter tout cela particulièrement vite. Les actions qui s’enchainent dernière deviennent très vite sans intérêt car très prévisibles, et les rebondissements n’en sont plus, ce qui rend le roman finalement assez vite ennuyeux.
Lui manque peut-être aussi une partie de ce qui faisait l’intérêt des 2 précédents : un rapport à l’histoire de la Pologne. Dans ce livre ci, on ne se raccroche à rien qui permette d’aller plus loin dans la découvert du pays, au-delà de son système judiciaire, et le traitement de son sujet de fond ( on ne sait rien de ce qui se passe au sein des familles une fois portes et fenêtres closes) en ressort quelque part appauvri car rien ne le rend différent du même sujet ailleurs en Europe.
Bref, je le redis je suis sortie déçue de ma lecture, et même plus que cela frustrée. Attendais-je trop de cet auteur ? En ai-je fait le tour ? Je ne sais et je ne l’espère pas car il y a tout de même un vrai style, une vraie plume Miloszewski, même si là l’un et l’autre m’ont semblé absents. Mais ce n’est bien sûr que mon avis !
Que de découvertes avec ce polar polonais, d'abord le pays : son histoire, ses coutumes, ses expressions, sa météo... puis un métier celui de procureur qui est totalement ignoré dans la plupart des romans policiers et qui n'est pas forcément montré ici sous son meilleur jour !
Ce polar traite de la violence faite aux femmes par différentes affaires qui se recoupent. Le procureur Teodore Szacki n'y est pas très sensible et traite les plaintes un peu par dessus la jambe jusqu'à ce qu'il y soit confronté un peu plus personnellement. Et c'est là que l'affaire commence vraiment.
J'ai aimé l'ambiance de ce roman un peu glauque dans la ville de Olsztyn, dont l'auteur ne nous fait pas une promotion très engageante : l'impression que cette ville n'est qu'un boulevard dans lequel la circulation se fait au pas dans les embouteillages et sous une pluie verglaçante, une brume glaciale, du brouillard, de la bruine,voire de la neige.
Quelques scènes sont assez violentes mais malheureusement très réalistes. Le personnage de Teodore est peu sympathique même s'il est compétant, il est habité de cette rage qui a donné le titre du livre mais on ne comprend pas vraiment pourquoi.
Sa compagne allège un peu l'ambiance générale, sa fille est tout à fait crédible comme ado !
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