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T. Coraghessan Boyle

T. Coraghessan Boyle
Tom Coraghessan Boyle est né en 1948. Depuis 1978, il enseigne la littérature à l'Université de Californie du Sud. Chez Grasset, il est l'auteur de nombreux recueils de nouvelles et romans, parmi lesquels America (1997, Prix Médicis étranger), Un ami de la terre (2001), D'amour et d'eau fraîche (... Voir plus
Tom Coraghessan Boyle est né en 1948. Depuis 1978, il enseigne la littérature à l'Université de Californie du Sud. Chez Grasset, il est l'auteur de nombreux recueils de nouvelles et romans, parmi lesquels America (1997, Prix Médicis étranger), Un ami de la terre (2001), D'amour et d'eau fraîche (2003), Le Cercle des initiés (2005), et Talk Talk (2007). Il vit près de Santa Barbara dans une maison dessinée par l'architecte Frank Lloyd Wright, auquel est consacré son dernier roman, Les Femmes (2010).

Avis sur cet auteur (18)

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    Couverture du livre « America » de T. Coraghessan Boyle aux éditions Le Livre De Poche

    Arno sur America de T. Coraghessan Boyle

    T;C. Boyle met face à face deux mondes qui vont s'affronter par l'intermédiaire de Delaney et Candido. Boyle montre avec un talent incroyable comment Delaney oublie ces principes dès lors qu'il sent une menace sur les siens et que son imagination se met à dérailler.
    Un portrait saisissant, de...
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    T;C. Boyle met face à face deux mondes qui vont s'affronter par l'intermédiaire de Delaney et Candido. Boyle montre avec un talent incroyable comment Delaney oublie ces principes dès lors qu'il sent une menace sur les siens et que son imagination se met à dérailler.
    Un portrait saisissant, de deux destins qui s'opposent, la peur de voir son petit monde bien établi s'effondrer. Les conditions de vie (de survie plutôt) de Candido et América sont insupportables et le basculement de Delaney vers une radicalité à l'opposé de ces croyances sont formidablement décrits. le roman sonne avec une justesse glaçante. Et Boyle de taper sur la tête de cette grande Amérique hypocrite, donneuse de leçons. C'est tellement plus facile chez les autres. Boyle dresse un réquisitoire sans appel, un uppercut qui vous laisse KO. Un roman implacable, impressionnant, dérangeant et terriblement d'actualité.

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    Couverture du livre « Le cercle des initiés » de T. Coraghessan Boyle aux éditions Grasset

    Munoz sur Le cercle des initiés de T. Coraghessan Boyle

    Je ne connaissais pas T.C. Boyle : C’est en regardant « La Grande Librairie » (une fois n’est pas coutume !) que j’en ai entendu parler pour la première fois et le hasard faisant bien les choses, j’ai trouvé ce roman, Le cercle des initiés, à la bibliothèque de mon village deux jours après : Il...
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    Je ne connaissais pas T.C. Boyle : C’est en regardant « La Grande Librairie » (une fois n’est pas coutume !) que j’en ai entendu parler pour la première fois et le hasard faisant bien les choses, j’ai trouvé ce roman, Le cercle des initiés, à la bibliothèque de mon village deux jours après : Il était là pour moi ! Je ne me souviens pas avoir lu la quatrième de couverture, ou en diagonale, et je dois bien reconnaître que je ne savais pas à quelle sauce j’allais être mangée en découvrant ce bien étrange cercle.
    Essayons d’imaginer ce que pouvait être les années 40 aux Etats-Unis, société patriarcale et puritaine sur fond de seconde guerre mondiale et imaginons maintenant à quoi pouvait ressembler une espèce de fou dingue –Docteur Kinsey, professeur émérite de l’université de l’Indiana- qui se prend de passion « scientifique » pour la sexualité des américains de cette époque et qui décide de créer tout un système de données afin d’éditer deux ouvrages : Le rapport sur la sexualité des hommes puis Le comportement sexuel de la femelle humaine.
    Et bien le voilà notre cercle des initiés. Ce roman est le défilé d’entrevues, de milliers d’entrevues : Des femmes, des hommes, des étudiants, des enfants, des riches, des pauvres, des blancs, des noirs (etc.) que l’on suit en parallèle de la vie du personnage principal, John Milk, jeune étudiant plutôt bon élève qui s’ennuie dans sa morne vie et de sa rencontre avec ce fameux Docteur Kinsey (Prok pour les intimes). Grâce à lui, Milk va donner un nouveau souffle à son existence en devenant un de ses disciples inconditionnels, jusqu’à en perdre son individualité (totalement ?).
    La communauté scientifique avant l’individu.
    Parce que là est tout l’intérêt du roman à mon sens : Prok, le « gourou », est une véritable métaphore; métaphore du pouvoir affectif et relationnel sur d’autres individus. Jamais rien de la personnalité du docteur Kinsey n’est vraiment dévoilé : Tout est sous-entendu, en filigrane… Homme autoritaire, voire despotique, à l’aura quasi mystique lui permettant de ramener à sa cause tous ceux qui croisent son chemin ; homme perfectionniste, maniaque, manipulateur, qui donne l’impression d’avoir cadenassé tout ce qui est de l’ordre du sentiment : Ne rien montrer, travailler, travailler avec acharnement, travailler sans relâche.
    Et son disciple, John Milk, va en faire les frais : Tiraillé entre ce maître qu’il vénère et ce qu’il voudrait être vraiment, Milk va mettre à mal son libre-arbitre, son être même car, contrairement à Prok, il n’est fait que de sensations, d’instinct, de sentiments !
    Autour de ces deux hommes gravite toute une palette de personnages, aussi truculents les uns que les autres, où toujours la question du faux-semblant est présente. Sauf… Lorsqu’il s’agit d’une femme –Iris-, la compagne de John Milk ; et c’est peut-être elle la véritable héroïne de cette histoire : Petit bout de femme déchirée entre son éducation catholique et sa soif d’indépendance et qui va se retrouver « malgré elle » dans le rôle traditionnel de la femme au foyer où tout n’est que solitude et lassitude, avec toujours dans un coin de sa tête ses rêves secrets. Mais c’est elle la plus tolérante, la plus juste, celle qui garde les pieds sur terre, celle qui ne sera pas dépossédée de ses sentiments ni de sa liberté de penser.
    Une lecture prenante parce que ce John Milk s’adresse directement au lecteur, quelques années plus tard, sans cacher ses erreurs, ses doutes. Une lecture dérangeante : Mais jusqu’où Milk et Prok vont aller pour obtenir leurs données ? Cet étrange fil rouge entre la science et l’éthique… Une lecture qui questionne : Sommes-nous libres d’agir ? Ne sommes-nous pas tous conditionnés par notre éducation, par la société, par notre environnement ?
    Merci La Grande Librairie pour m’avoir fait découvrir un auteur que je ne serais jamais allée chercher de moi-même : Trois semaines après cette lecture, je ne mesure que maintenant l’impact que ce roman a eu sur moi.

    (Chronique qui vient de mon blog. Lien : https://unbouquindanslapocheblog.wordpress.com/2016/04/29/le-cercle-des-inities-t-c-boyle/ )

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    Couverture du livre « Après le carnage » de T. Coraghessan Boyle aux éditions Le Livre De Poche

    Alex-Mot-à-Mots sur Après le carnage de T. Coraghessan Boyle

    Que de descriptions, de détails inutiles, de flash-back. Je n’ai pas eu envie de lire tous ces détails, je souhaitais que l’auteur en vienne enfin aux faits.

    Et des faits, il n’y en a pas beaucoup dans ce roman. De plaidoyer écologique non plus, d’ailleurs.

    C’est plus une différence de...
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    Que de descriptions, de détails inutiles, de flash-back. Je n’ai pas eu envie de lire tous ces détails, je souhaitais que l’auteur en vienne enfin aux faits.

    Et des faits, il n’y en a pas beaucoup dans ce roman. De plaidoyer écologique non plus, d’ailleurs.

    C’est plus une différence de personnalité entre deux personnages. Pour un final en queue de poisson.

    Premier roman que je lisais de l’auteur, pas certaine d’en lire un autre un jour….

    http://alexmotamots.fr/?p=1837

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    Couverture du livre « Les vrais durs » de T. Coraghessan Boyle aux éditions Grasset

    Bernard Viallet sur Les vrais durs de T. Coraghessan Boyle

    Lors d’une escapade dans la jungle d’Amérique centrale, Sten Stensen, principal de collège en retraite et ancien combattant du Viet-Nam, sauve ses compagnons croisiéristes d’une bande de détrousseurs en étranglant l’un d’eux. De retour dans sa petite ville, il passe pour un héros alors qu’il ne...
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    Lors d’une escapade dans la jungle d’Amérique centrale, Sten Stensen, principal de collège en retraite et ancien combattant du Viet-Nam, sauve ses compagnons croisiéristes d’une bande de détrousseurs en étranglant l’un d’eux. De retour dans sa petite ville, il passe pour un héros alors qu’il ne peut vraiment profiter de son temps libre. Son fils Adam, qui se prend pour le trappeur John Colter et vit dans les bois comme un sauvage, est un grand souci pour lui. Un jour, en faisant du stop, Adam rencontre Sara Hovarty Jennings, femme mûre, solitaire et marginale qui s’éprend de lui et le rejoint un temps dans les bois. Mais les démons qui hantent l’esprit dérangé d’Adam ne vont pas tarder à se déchainer et l’amener au drame.
    « Les vrais durs » est un ouvrage que l’on peut considérer à la fois comme un roman noir et comme un roman social. L’auteur y décrit une Amérique profonde toujours inspirée ou hantée par l’esprit des pionniers, une Amérique conquérante, violente, sûre d’elle, à une époque où toutes ses anciennes valeurs n’ont plus tellement cours. En présentant ce livre comme une sorte de chef-d’œuvre (« Magistral » selon The Times), la critique n’a fait qu’œuvre de promotion et de marketing. La réalité est un peu différente. L’intrigue n’est pas particulièrement passionnante. Les personnages, et surtout les Stensen, ne sont pas tellement sympathiques. Adam n’est qu’un psychopathe souffrant de paranoïa doublé d’un adulescent qui refuse toute contrainte. Seule Sara, la rebelle qui refuse de présenter son permis de conduire aux flics qui la contrôlent, attire une certaine empathie. Le style de Boyle très lent et très descriptif n’a rien de flamboyant. Il est même d’une lecture un peu laborieuse. La narration manque de rythme et même d’humour. L’ensemble n’est au bout du compte que la narration d’un fait divers assez lamentable dont un esprit libre et perspicace ne devrait tirer aucune généralité.

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