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Découverte bien agréable que cette série anglaise dont vient de sortir ce 3ème opus. Une série articulée autour d’une inspectrice, Manon Bradshaw, un personnage simple et attachant.
Comme Ed McBain, l’inventeur du genre, Susie Steiner propose un roman policier mettant en scène des flics dans leur métier mais aussi dans leur sphère privée, familiale et amoureuse… (Tiens la boss de Manon s’appelle McBain… quel hasard !) Ce mélange des genres peut être casse gueule mais ça fonctionne plutôt bien ici.
Ça fonctionne bien aussi parce que l’intrigue est solide : Garde le silence est aussi un roman noir, social et politique. Wisbech, petite commune d’Angleterre, ses migrants venus de l’Est, son racisme ambiant, sa misère, en est le cadre. Un jeune lituanien est retrouvé pendu… Manon va enquêter.
Si on a parfois l’impression d’avoir affaire à une Bridget Jones flic, on a aussi un regard dur et réaliste de l’Angleterre, une réflexion sur la société, sur le travail, sur le couple…
Au final, « Garde le silence » est un roman qui chronique l’Angleterre contemporaine à travers une intrigue policière et des personnages attachants, un genre à découvrir, moi j’aime !
Après « Présumée disparue », voici une nouvelle enquête de Manon Bradshaw.
Nous la retrouvons enceinte et maman adoptive de Fly, un ado de 12 ans qu’elle a pris en charge suite à sa première enquête. Elle a quitté Londres pour s’installer en banlieue avec sa sœur Ellie et son fils de 3 ans, Salomon.
Fly a énormément de mal à s’adapter sa nouvelle vie loin de ses repères et pour pimenter le tout, il va être accusé du meurtre de Jon Olivier Ross, banquier de la City et père de Salomon, retrouvé mort dans un parc que Fly doit traverser en sortant de l’école.
Manon, écartée de l’enquête aura bien du mal à enquêter afin de tenter d’innocenter Fly.
Encore une fois, Susie Steiner sait brouiller les pistes et nous laisser croire que tout est perdu. Son personnage principal, Manon Bradshaw n’a rien d’une héroïne, elle est empêtrée dans une vie qui la dépasse, avec cet ado qui, pour la police n’a pas la bonne couleur, et cette grossesse programmée qui arrive au plus mauvais moment, personne n’aurait envie de vivre sa vie mais on la suit avec curiosité, afin de voir comment, une fois de plus, elle va s’en sortir.
Je n'ai pas lu le précédent donc forcément j'ai eu du mal à rentrer dedans disons les 200 premières pages !
La référence à la précédente enquête y est forcément pour beaucoup ainsi que toute cette galerie de portraits Davy, Manon Ellie , Harriet, Birdie et j'en passe !
Au final malgré tout une lecture bien sympa où tout s'imbrique et où le coupable surprend !
« Présumé Disparue » de Susie Steiner est ma deuxième lecture dans le cadre du Prix Des Lecteurs 2020 du Livre de Poche
Si le sujet est bon, la disparition d’une jeune fille de bonne famille bien sous tous rapports, la manière dont il est traité est pour moi décevante car la partie « polar » est trop diluée, pour ne pas dire noyée, dans la partie « portraits »
On passe d’un personnage à l’autre en prenant leurs points de vue sur la disparition ou l’enquête, ce qui est intéressant sur le principe, mais on s’y attarde trop en développant leurs vies et pensées annexes
Ce livre, plus qu’un polar, est un journal de bord accès sur les différents protagonistes qui sont en lien avec la disparition de la jeune Edith
Pourquoi s’appesantir sur le quotidien de tant de personnages ?
Pourquoi ramener cette disparition au statut de fil rouge et non plus à celui de sujet principal ?
C’est dommage car l’histoire de cette disparition, comme le dénouement, sont bons.
Tout au long de ma lecture je n’ai pu m’empêcher de penser que le livre avait été traité comme une de ces mini-séries télé que l’on voit de plus en plus sur les chaines nationales.
Bref, mon envie de polar n’a pas été assouvie.
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