Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Fantôme éploré et vengeur
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Susan Hill est une spécialiste de la littérature gothique et anglaise de surcroît, ce qui rajoute une touche de mystère. Je suis contente que les éditions Archipel rééditent ce court roman. Dans ma biblio, j'ai aussi un mashup qu'elle a écrit sur l'histoire de Rebecca , la malédiction de Manderley (hâte de le lire).
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Nous voilà avec une histoire de fantômes. Tout particulièrement de saison: l'hiver avec ses journées pluvieuses et brumeuses. le plaid sur les genoux, la tisane brûlante à la main, le chat qui ronronne et....La dame en noir dans l'autre main.
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Focus sur un matin de novembre froid et brumeux, Londres à l'aube du 20ème siècle. Un jeune notaire se voit attribuer une bien étrange mission. Se rendre dans le nord du pays et compiler les papiers administratifs dans la maison d'une fraîche défunte. Or la demeure est isolée autour d'un marécage capricieux. Le notaire a des hallucinations visuelles: il voit une dame toute de noir vêtue. Les villageois terrorisés ne se livrent pas. Il va donc mener l'enquête et essayer de lever le mystère.
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Un thriller saisissant où la tension nerveuse est palpable tout le long du récit. Certes le rythme est lent et plutôt contemplatif mais adapté à l'atmosphère nébuleuse et sombre.
Par les yeux du narrateur angoissé, la description est parfaitement relatée avec beaucoup de précisions. Le protagoniste est dévoré par la peur et le transmet au lecteur.
L'intrigue est de facture classique. On découvre vite le "secret" qui entoure cette dame mystérieuse.
La façon de raconter cette histoire est originale, puisqu'elle se base sur les souvenirs du notaire qui les couche sur papier quelques décennies plus tard. (cela donne encore plus d'intimité avec le lecteur).
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J'avoue que je n'ai pas eu de grosses frayeurs mais c'est un bon récit d'atmosphère. Un peu court tout de même. Notons la belle plume à l'ancienne.
P.S. La fin est horrible pour Arthur (et si injuste)
J’ai beaucoup apprécié ce roman, il a même été un coup de cœur !
Il y a de bonnes idées et même si le personnage d’un tueur en série est très souvent utilisé dans les romans policiers j’ai trouvé celui-ci intéressant.
Les personnages semblent vivants et pourraient très bien être monsieur et madame tout-le-monde. C’est vraiment cela qui m’a plu. Je pense que l’on peut tous se mettre dans la peau d’un des protagonistes, que ce soit les inspecteurs, les victimes ou les familles. Chacun a un rôle bien précis et Susan Hill n’en n’oublie aucun.
Le petit point faible que je pourrais relever, même si j’ai eu un coup de cœur pour ce roman, c’est le manque de descriptions concernant les divers protagonistes. En effet les sentiments de ces derniers sont bien décrits mais il manque vraiment les descriptions physiques pour que tout soit parfait !
Les idées sont bien approfondies, bien exploitées et l’auteure prend le temps de poser les choses et ne va pas trop vite. On se croirait vraiment dans la vie courante et non pas comme si l’on regardait un film en accéléré.
J’ai beaucoup aimé les changements de points de vue. Ces derniers sont clairs, précis et se concentrent vraiment sur certains personnages.
J’ai aussi beaucoup apprécié les parties « cassettes » dans lesquelles on peut avoir une vision parfois floue, parfois précise du tueur et en apprendre plus sur lui.
Concernant d’ailleurs le tueur en série l’auteure nous amène doucement sur son identité et j’ai trouvé cela vraiment intéressant. Bien sûr elle est dévoilée un peu avant la fin mais on a vraiment le temps de s’en faire une idée avant d’avoir son nom.
Il ne faut pas se fier à la longueur du roman, il est assez long mais le roman se lit très facilement et l’histoire est vraiment prenante. On a vraiment envie de savoir qui est le coupable !
La fin est vraiment comme je les aime. L’auteure arrive à bien manier les émotions des protagonistes. Je me demande maintenant s’il y a une série avec les mêmes personnages comme l’on peut en lire parfois selon les auteurs parce que je pense que si c’est le cas j’en lirai d’autres tellement les personnages sont attachants.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2016/04/affaire-n170-meurtres-lafferton-de.html
Si vous avez du temps à perdre, cette nouvelle est pour vous...
Je suis peut-être un peu dure, certes, mais le ton est à la hauteur de ma déception.
Une nouvelle qui avait le potentiel pour me faire faire pipi dans ma culotte de trouille (surtout le plan du monastère perdu dans la montagne), et puis... rien. Tous les effets tombent à plat car cette histoire ne va nulle part. La fin était pathétique et puis, et puis voilà quoi!
Bon courage.
Même-pas-peur ! Enfin si, sur la fin, mais ça n’était pas à cause du livre, juste la faute à mes andouilles de chatte qui ont grogné après je ne sais pas quoi en direction de la baie vitrée à 00H30, une heure normale pour grogner et me faire flipper, alors que je suis en train de lire un livre qui parle de fantôme. Crétines ! ^^
A part ça je n’ai même pas eu peur, comme pour La dame en noir Susan Hill reste dans son style très subreptice, très subtil, très simple, qui donne des frissons mais pas trop. Ici comme dans le précédent, pas de psychologie très approfondie et d’évènement trop frappant, l’auteure joue avec quelques actions fortes, mais le reste du temps ça reste plus ou moins calme. Un peu à l’image du personnage principal qui possède une certaine facilité pour passer à autre chose d'ailleurs, - ce qui force l’admiration parce que moi j’aurai depuis longtemps fait une crise cardiaque si une main invisible me tenait. Mais passons.
Alors bien sûr dans ce roman on va retrouver quelques clichés inhérents à ce genre d’intrigue, une maison en ruine et un jardin abandonné ça ne bouscule les codes du genre. Mais malgré ça, ce livre n’en reste pas moins mystérieux et prenant, cette petite main, ces apparitions, ces évènements inexplicables, m’ont interrogée, m’ont intriguée et je me suis demandé tout le long comment tout cela allait finir ; car même si ce n’est pas un suspense très dense, qui tient en haleine le lecteur, le récit est quand même manœuvré pour être intriguant.
Il y’a du danger, même si c’est par à-coup, il y a deux ou trois paroles qui sont glissées l’air de rien dans le roman mais qui sont-là pour questionner, il y a aussi des non-dits, bref, il y a quand même de la matière derrière cette apparente mollesse qui fait que le roman n’est pas non plus mort, de plus on se doute que la fin va être inattendue comme dans La dame en noir qui est exactement dans le même style. Bien entendu je ne vais pas vous la dévoiler, mais sachez qu’elle surprend, et que mine de rien c’est un livre qui se lit vite.
Pour résumer, on peut reprocher une certaine inertie dans le récit, un manque d’image forte, mais comme il y a aussi du suspense et une intrigue qui intrigue, il se lit bien. Et je conseille avant tout à ceux qui comme moi sont peureux, et à ceux qui acceptent qu’il n’y ait pas besoin d’effusion de sang pour avoir quelques frissons, je rappelle que ce livre est monté à l’image des apparitions surnaturelles, les sensations sont brèves comme les fantômes qui traversent ce monde. Enfin un moment de lecture sympathique pour moi.
http://voyagelivresque.canalblog.com/archives/2014/11/16/30949790.html
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