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Sonia Feertchak

Sonia Feertchak
Écrivaine et essayiste française, Sonia Feertchak enseigne aussi à l'école d'écriture Les Mots depuis 2016. Elle est notamment l'autrice du récent et retentissant La Vérité tue. Agatha Christie et la famille (Philosophie magazine Éditeur, 2021).

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Ne vois-tu rien venir » de Sonia Feertchak aux éditions Flammarion

    Lex_Libris_ sur Ne vois-tu rien venir de Sonia Feertchak

    "Ne vois-tu rien venir" est l'histoire de Bernard et Elisa et de leur fille Lise, à l'imagination débordante, que l'on va suivre entre ses 6 ans et ses 18 ans alors qu'elle est confrontée à une situation familiale chaotique, effrayante, mystérieuse, avec un père totalement séducteur et une mère...
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    "Ne vois-tu rien venir" est l'histoire de Bernard et Elisa et de leur fille Lise, à l'imagination débordante, que l'on va suivre entre ses 6 ans et ses 18 ans alors qu'elle est confrontée à une situation familiale chaotique, effrayante, mystérieuse, avec un père totalement séducteur et une mère qui sombre de plus en plus jusqu'au drame sous l'emprise de son mari.

    L'histoire de Lise se déroule sous nos yeux, où notre cerveau établit mille scénarios à la minute sans vraiment savoir où le récit va nous mener. Lise parle à son chien, puis dans un carnet type journal intime ; l'évolution de son âge et de son regard sur son entourage est extrêmement bien maîtrisée. Pourquoi donc toutes ces femmes autour de son père deviennent de vraies zombies et voient leur vie brisée ?

    Impossible de vous résumer l'histoire, cela gâcherait votre lecture mais ce roman m'a captivé comme jamais, m'a chamboulé, m'a questionné et cette fin que chacun peut interpréter comme il le souhaite mais qui hante pendant plusieurs jours..

    La première scène du roman sur cette aire d'autoroute est stupéfiante, et happe jusqu'à refermer la dernière page. A travers ce roman, la découverte de la plume de Sonia Feertchak : précise, prenante, forte, fascinante et parfois humoristique (le personnage de Corinne décrit par Lise).

    Roman contemporain ? Polar ? Thriller ? Conte ? Sûrement un mélange car impossible à définir, mais ce qui est certain, "Ne vois-tu rien venir" vous captivera à coup sûr !

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    Couverture du livre « Ne vois-tu rien venir » de Sonia Feertchak aux éditions Flammarion

    Babeth_ladreyt sur Ne vois-tu rien venir de Sonia Feertchak

    L’histoire de Lise entre ses sept ans et le début du roman où on l’a trouve en train d’attendre un entretien à la gendarmerie. Ce qui s’est passé dans ce laps de temps est le sujet de ce livre.
    Lise est fille unique ; elle vit entre ses deux parents Bernard et Elisa, et son chien Noun. Elle...
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    L’histoire de Lise entre ses sept ans et le début du roman où on l’a trouve en train d’attendre un entretien à la gendarmerie. Ce qui s’est passé dans ce laps de temps est le sujet de ce livre.
    Lise est fille unique ; elle vit entre ses deux parents Bernard et Elisa, et son chien Noun. Elle assiste au délitement du couple de ses parents, à la personnalité effacée de sa mère, au tempérament volage de son père. Elle va grandir dans une atmosphère ambigüe et gênante, jusqu’au drame, aux drames.
    Ce roman m’a tenue en haleine jusqu’à la fin. J’ai longtemps cru à un roman social sur la famille qui deviendrait quelque peu dysfonctionnelle, puis j’ai penché pour le catégoriser dans le thriller domestique, avant qu’il ne devienne un polar inattendu.
    Mais la fin …bouleverse tout entendement. Elle me questionne : l’ai-je bien comprise ? Je la relis. Suis-je passée à travers quelque détail qui m’aurait éclairée lors de ma lecture des 331 pages du scénario ? Cette fin exige des explications que nous cherchons à travers des échanges entre lecteurs avisés. J’ai la mienne, est-ce la bonne ?

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    Couverture du livre « Les femmes s'emmerdent au lit ; le désir à l'épreuve du féminisme et de la pornographie » de Sonia Feertchak aux éditions Albin Michel

    PLK sur Les femmes s'emmerdent au lit ; le désir à l'épreuve du féminisme et de la pornographie de Sonia Feertchak

    George Sand eut des amants prestigieux : Alfred de Musset, «son gamin d’Alfred», Frédéric Chopin, «son pauvre cher enfant» ou encore Prosper Mérimée, ce «diable de l’amour» souffrait, dit-on, de sa frigidité et se lamentait: «Si j’avais pu me soumettre à un homme, j’aurais été sauvée.» Sonia...
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    George Sand eut des amants prestigieux : Alfred de Musset, «son gamin d’Alfred», Frédéric Chopin, «son pauvre cher enfant» ou encore Prosper Mérimée, ce «diable de l’amour» souffrait, dit-on, de sa frigidité et se lamentait: «Si j’avais pu me soumettre à un homme, j’aurais été sauvée.» Sonia laisse à penser que nous aurions toutes le même regret caché que George.

    Les femmes s’emmerdent *au lit– le désir à l’épreuve du féminisme et de la pornographie
    « Longtemps je me suis emmerdé au lit… » écrit Sonia Feertchak à la manière de Proust, dès le premier chapitre. Danièle Flaumenbaum, gynécologue et auteur de l’excellent livre « femme désirée, femme désirante» annonçait en 2006 que pas moins de 85% des femmes s’ennuyaient au lit. Etonnant, non ?

    Sonia Feertchak est écrivain, elle a écrit l’« Encyclo des filles » et «Ma fille, conseils aux mères d’ados ». A 35 ans, cette jolie brune fait le constat qu’elle avait passé une bonne partie de sa vie sexuelle à confondre plaisir et plaire. Elle a une écriture très imagée, très crûe. Le livre se lit comme un essai. La liberté sexuelle tant revendiquée et acquise par les femmes du XXème siècle a-t-elle tué le désir ? Sonia nous livre un Instantané et une Analyse de la sexualité des filles, très bien argumentés par des références de livres, d’essais ou romans, des études scientifiques ; elle essaie de comprendre pourquoi le désir est souvent absent des parties de jambes en l’air et nous embarque dans son cheminement.Le couple d’aujourd’hui en prend pour son grade.

    Elle a inventé le terme La féminette – Contraction de « féministe » et « midinette ». Oui, nous sommes à la fois en proie à notre côté « Je suis forte» et notre côté très girly fragile. Nous avons été élevées avec des garçons, sans beaucoup de différences entre nos frères et nous. Tout doucement, nous avons gagné nos galons, nos droits. Nous faisons tout comme les garçons : études, sports, métiers.. Même s’il reste encore beaucoup à faire pour l’égalité des salaires par exemple, il y a une certaine égalité. Mais au fond de chaque Working Girl à talons hauts et même de la féministe qui se revendique de Causette, sommeille un cœur tendre qui veut se faire prendre. Une vraie Barbie qui voudrait être faible, avoir des faveurs liées à son statut de femme, une geisha qui veut plaire et séduire, une femme qui attend son prince charmant.. Oui, je dis bien, au tréfonds de soi. Mais tout de même ! De quoi être schizophrène, avouez-le. Nous avons envie de séduire, mais surtout ne devons pas passer pour une « pétasse» ou femme de mauvaise vie.

    Le Nouveau Garçon a été élevé dans le respect des filles par sa mère féministe. Il est aux petits soins, il va au-devant des désirs de sa compagne.. Que cela exaspère. Il est désarçonné par cette féminette qu’il ne sait plus/pas désirer. Le côté féminin du Nouveau Garçon serait-il trop exprimé, au détriment du masculin ?

    Le devoir de liberté de jouissance est aussi un diktat pour la féminette. La pornographie, «en substituant l’excitation au désir», contribue à ce devoir de performances, abaissant la sexualité à des applications de techniques gymniques.
    Un drôle de jeu de mots que Sonia a emprunté au titre d’e la farce ubuesque de Pablo Picasso créé en 1944 dont il fit une première lecture avec ses amis intellectuels (Beauvoir, Sartre, Camus..). C’est ce que Sonia souhaite à la femme d’aujourd’hui.

    Lisez cet essai sérieux, bien écrit, crû voire trivial, franc, plein d’esprit et d’humour, qui nous amène à réfléchir à ce que nous voulons vraiment être.

    Cependant, Sonia aborde peu le rôle de la femme dans la relation sexuelle. Et de fait, il est légitime de se demander si la femme pourrait être responsable de son ennui ?
    Le féminisme et l’égalité des sexes n’ont pas à s’inviter dans la relation intime homme-femme. Je suis sûre que la majorité des femmes d’aujourd’hui- féminette ou pas – ne sont pas en manque du macho ne se préoccupant que de son propre plaisir, voyant la femme comme une proie.

    Nous faut-il accepter que la maman et la putain soient une seule et même personne ?
    https://www.plkdenoetique.com/2015-07-les-femmes-s-ennuient-au-lit-sonia-feertchak/

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