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Les femmes s'emmerdent au lit ; le désir à l'épreuve du féminisme et de la pornographie

Couverture du livre « Les femmes s'emmerdent au lit ; le désir à l'épreuve du féminisme et de la pornographie » de Sonia Feertchak aux éditions Albin Michel
  • Nombre de pages : 200
  • Collection : (-)
  • Genre : Santé
  • Thème : Sexualité
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Les femmes s'emmerdent au lit, et ça se voit - ou du moins voit-on si une femme est satisfaite et heureuse ! Mais pourquoi ?
S'appuyant notamment sur son expérience personnelle, l'auteur en déduit l'existence de nouveaux archétypes de l'homme et de la femme : le « garçon nouveau » et la «... Voir plus

Les femmes s'emmerdent au lit, et ça se voit - ou du moins voit-on si une femme est satisfaite et heureuse ! Mais pourquoi ?
S'appuyant notamment sur son expérience personnelle, l'auteur en déduit l'existence de nouveaux archétypes de l'homme et de la femme : le « garçon nouveau » et la « féminette » (contraction de « féministe » et « midinette »). Le premier, rejeton d'une mère engagée, féministe, qu'il vénère, n'est pas viril, surtout inquiet de rester « féministement » correct ; la « féminette » n'ose pas s'avouer qu'elle aime la virilité quand la liberté à jouir s'est heurtée à la menace de l'asservissement, à une image consumériste du corps des femmes.
Ces deux archétypes sont l'objet d'une subtile réflexion qui met en exergue les préjugés et contradictions qui s'y attachent, et que l'un et l'autre traînent avec eux jusqu'au fond du lit, avec des attentes de chaque côté respectables.
Qu'est-ce qu'une femme attend d'un homme ? Qu'il la désire ardemment mais ne soit pas brutal. Qu'est-ce qu'un homme attend d'une femme ? Qu'elle le désire, mais aussi qu'elle montre sa satisfaction parce que le plaisir féminin ne se prouve pas et qu'il a toujours l'angoisse de ne pas faire jouir sa partenaire. Et la question du livre se révèle ainsi dans toute sa complexité : comment se comporter en homme respectueux mais désirant ? En femme désirée mais respectée ?

Facile à lire, cet essai prône une seconde libération de la femme, qui, après s'être débarrassée des carcans machistes, doit maintenant se débarrasser des diktats féministes excessifs, accepter l'ambiguïté de son désir. Ainsi, les femmes ne s'emmerderont plus au lit et les hommes n'auront plus à craindre qu'elles simulent un plaisir qu'elles n'éprouvent pas !

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Avis (1)

  • George Sand eut des amants prestigieux : Alfred de Musset, «son gamin d’Alfred», Frédéric Chopin, «son pauvre cher enfant» ou encore Prosper Mérimée, ce «diable de l’amour» souffrait, dit-on, de sa frigidité et se lamentait: «Si j’avais pu me soumettre à un homme, j’aurais été sauvée.» Sonia...
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    George Sand eut des amants prestigieux : Alfred de Musset, «son gamin d’Alfred», Frédéric Chopin, «son pauvre cher enfant» ou encore Prosper Mérimée, ce «diable de l’amour» souffrait, dit-on, de sa frigidité et se lamentait: «Si j’avais pu me soumettre à un homme, j’aurais été sauvée.» Sonia laisse à penser que nous aurions toutes le même regret caché que George.

    Les femmes s’emmerdent *au lit– le désir à l’épreuve du féminisme et de la pornographie
    « Longtemps je me suis emmerdé au lit… » écrit Sonia Feertchak à la manière de Proust, dès le premier chapitre. Danièle Flaumenbaum, gynécologue et auteur de l’excellent livre « femme désirée, femme désirante» annonçait en 2006 que pas moins de 85% des femmes s’ennuyaient au lit. Etonnant, non ?

    Sonia Feertchak est écrivain, elle a écrit l’« Encyclo des filles » et «Ma fille, conseils aux mères d’ados ». A 35 ans, cette jolie brune fait le constat qu’elle avait passé une bonne partie de sa vie sexuelle à confondre plaisir et plaire. Elle a une écriture très imagée, très crûe. Le livre se lit comme un essai. La liberté sexuelle tant revendiquée et acquise par les femmes du XXème siècle a-t-elle tué le désir ? Sonia nous livre un Instantané et une Analyse de la sexualité des filles, très bien argumentés par des références de livres, d’essais ou romans, des études scientifiques ; elle essaie de comprendre pourquoi le désir est souvent absent des parties de jambes en l’air et nous embarque dans son cheminement.Le couple d’aujourd’hui en prend pour son grade.

    Elle a inventé le terme La féminette – Contraction de « féministe » et « midinette ». Oui, nous sommes à la fois en proie à notre côté « Je suis forte» et notre côté très girly fragile. Nous avons été élevées avec des garçons, sans beaucoup de différences entre nos frères et nous. Tout doucement, nous avons gagné nos galons, nos droits. Nous faisons tout comme les garçons : études, sports, métiers.. Même s’il reste encore beaucoup à faire pour l’égalité des salaires par exemple, il y a une certaine égalité. Mais au fond de chaque Working Girl à talons hauts et même de la féministe qui se revendique de Causette, sommeille un cœur tendre qui veut se faire prendre. Une vraie Barbie qui voudrait être faible, avoir des faveurs liées à son statut de femme, une geisha qui veut plaire et séduire, une femme qui attend son prince charmant.. Oui, je dis bien, au tréfonds de soi. Mais tout de même ! De quoi être schizophrène, avouez-le. Nous avons envie de séduire, mais surtout ne devons pas passer pour une « pétasse» ou femme de mauvaise vie.

    Le Nouveau Garçon a été élevé dans le respect des filles par sa mère féministe. Il est aux petits soins, il va au-devant des désirs de sa compagne.. Que cela exaspère. Il est désarçonné par cette féminette qu’il ne sait plus/pas désirer. Le côté féminin du Nouveau Garçon serait-il trop exprimé, au détriment du masculin ?

    Le devoir de liberté de jouissance est aussi un diktat pour la féminette. La pornographie, «en substituant l’excitation au désir», contribue à ce devoir de performances, abaissant la sexualité à des applications de techniques gymniques.
    Un drôle de jeu de mots que Sonia a emprunté au titre d’e la farce ubuesque de Pablo Picasso créé en 1944 dont il fit une première lecture avec ses amis intellectuels (Beauvoir, Sartre, Camus..). C’est ce que Sonia souhaite à la femme d’aujourd’hui.

    Lisez cet essai sérieux, bien écrit, crû voire trivial, franc, plein d’esprit et d’humour, qui nous amène à réfléchir à ce que nous voulons vraiment être.

    Cependant, Sonia aborde peu le rôle de la femme dans la relation sexuelle. Et de fait, il est légitime de se demander si la femme pourrait être responsable de son ennui ?
    Le féminisme et l’égalité des sexes n’ont pas à s’inviter dans la relation intime homme-femme. Je suis sûre que la majorité des femmes d’aujourd’hui- féminette ou pas – ne sont pas en manque du macho ne se préoccupant que de son propre plaisir, voyant la femme comme une proie.

    Nous faut-il accepter que la maman et la putain soient une seule et même personne ?
    https://www.plkdenoetique.com/2015-07-les-femmes-s-ennuient-au-lit-sonia-feertchak/

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