Sur les traces d’un gamin de Paris sous l’occupation allemande
Sur les traces d’un gamin de Paris sous l’occupation allemande
Solène Bakowski écrit en exergue dans son nouveau roman, La plus jolie fin du monde :
« Il était une fois la mort d’une femme âgée puisqu’il le faut.
Il était une fois la naissance d’une femme à la vie.
Sur ce chemin tortueux, chacune a escorté l’autre. »
Et entre, un deuil, son fils pour la première appelée Yan, et son père, pour la seconde, Gaëlle, Rémi Kervelec les relie à jamais ensemble, la plus âgée protégeant la plus jeune avant que cela ne s’inverse.
Lorsque Yan se retrouve à l’hôpital pour un Accident Vasculaire Cérébrale, Gaëlle n’hésite pas. Elle s’installe dans la maison du bout du monde, dans le nord de la Bretagne, pas loin du petit banc de pierre qu’elle aimait partagé avec son aïeule.
Sauf qu’au fil des visites à l’hôpital, Gaëlle fait revivre cette maison si chère à son cœur et découvre un souterrain, sur une photo, un jeune garçon, qui est en fait une petite fille et tant d’autres choses intrigantes. Gaëlle décide de remonter le passé de sa grand-mère en interrogeant les voisins, les archives et les journaux.
Ce roman est l’hommage d’une petite fille à sa grand-mère, difficile à lâcher tant on s’attache à ces vies qui nous ressemblent tant. Certes, la fiction vient apporter des touches de réalité sur un passé qu’il faut reconstituer. Seulement, la poésie et l’attrait de ce paysage breton ainsi que la tendresse qui transparaît à tous moments ne sont pas feints.
Je redoutais que ce roman soit difficile à lire, car quelquefois la fiction ressemble à la réalité mais il respire la lumière et la joie. Le sujet est grave mais la mort est appelée l’envol et la maladie transforme le quotidien en bulles à attraper.
Du rythme, des chapitres courts, des phrases simples comme des punchlines et des élisions comme dans un roman noir, La plus jolie fin du monde est un roman populaire qui traite simplement d’un sujet grave et sensible. Toutefois, la réalité hospitalière y est dépeinte sans feinte. La colère de la famille impuissante devant l’irrémédiable est elle aussi évoquée. Les longues absences d’un esprit ayant vécu un tsunami ne sont pas oubliées.
Bref, un roman à découvrir tranquillement !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2025/02/28/solene-bakowski-la-plus-belle-fin-du-monde/
Ce livre de Solène Bakowski fait partie de la sélection du Prix Harper Collins Poche 2025, catégorie littérature.
On se trouve en présence d'un roman un peu atypique puisqu'il mélange à la fois la littérature feel good, la romance et le format enquête, puisqu'on part de la disparition un peu mystérieuse d'un écrivain à succès…
Mais, pour tout vous dire, même s'il présentait certaines particularités qui m'attiraient à la lecture du résumé, j'étais cependant un peu dubitative car ce n'est pas forcément le genre de livres que j'affectionne en général.
Une fois dépassé cet a priori, je dois convenir que j'ai passé un agréable moment de lecture et je me suis prise au jeu de l'intrigue malgré tout.
Ce roman de Solène Bakowski se lit facilement, pour moi c'est vraiment un roman sans attente particulière, une histoire qui fait du bien et son autrice l'a certainement imaginé comme cela.
La narration oscille entre le présent avec Hélène qui doit faire face à des informations douloureuses sur Paul, son conjoint disparu depuis un an (il l'a laissée en plan du jour au lendemain… personnellement, excusez-moi cette familiarité, il aurait pu "se brosser" pour que je me rende à son enterrement ! Mais ce n'est que ma vision des choses. Ah, ah, ah ! Ce livre n'est pas un roman féministe, plutôt un roman sentimental) aux flashbacks dudit Paul qui n'est autre que le fameux écrivain.
Je ne vais pas vous raconter l'histoire, mais vous dire qu'Hélène va passer de la stupéfaction au chagrin, de la haine à l'amour.
Bien sûr, dans ce genre de roman, on le sait, l'amour triomphe toujours… Mais reste à savoir quel chemin il prendra.
Je ne savais pas à quoi m'attendre en prenant ce roman, car je ne connaissais pas cette auteure.
Mais, en refermant ce roman, je me suis dit que j'aurais dû la connaître plus tôt !
Ce roman est à la fois, tendre, drôle, sensible et très fort.
Il nous parle de la vie, du temps qui passe et des souvenirs et secrets de famille
Yan est une femme forte qui a eu un sacré parcours, fait d'embûches et d'autres moments plus positifs.. Elle est dotée d'un caractère bien trempé mais au cœur d'or et elle s'éteint tout doucement.
Gaëlle, sa petite fille, possède le même caractère de feu que sa mamie mais elle est pétrie de doutes : sur son avenir pro, ses choix en tout genre.
Progressivement, telle la marée qui monte, Gaelle va grandir et se trouver face à cette mer houleuse qu'elle contemple depuis son banc.
Dans ce roman, il est question d'amour des autres et de soi, de résilience, d'acceptation de soi et des autres, mais aussi de lâcher prise.
Il montre aussi que l'empathie et l'écoute sont des attentions très importantes à développer car elles peuvent être sources de beaucoup de confidences et autres explications.
Livre poignant à l'écriture ciselée et sensible qui prend aux tripes .
J’attendais ce roman avec impatience.
Mes 2 précédentes lectures de cette autrice #ilfautbeaucoupaimerlesgens et #cequejenaipasu m’avaient enthousiasmées. J’avais aimé sa plume délicate, la construction de ses romans, les émotions qu’elle nous faisait ressentir.
Une nouvelle fois, je suis tombée sous le charme.
Un roman d’une grande sensibilité, une histoire qui m’a touchée.
Deux femmes, deux parcours de vie.
Yan la grand-mère victime d’un AVC, hospitalisée et malheureusement en fin de vie.
Gaëlle sa petite fille, très attachée à sa grand-mère qui est comme son phare, sa bouée.
Auprès de sa grand-mère, proche du grand départ, Gaëlle pourrait bien trouver enfin sa place.
Yan, du fond de son lit d’hôpital, navigue entre conscience et inconscience.
Gaelle, auprès d’elle, est intriguée par certains propos de sa grand-mère.
Curieuse, elle va tenter de découvrir ce que cache le passé de Yan.
Et ce passé ne sera pas sans incidence.
Comme j’ai été émue par cette histoire. Les mots de Solène Bakowski sont si doux, si tendres tellement plein d’affection et de poésie.
J’ai été touchée par l’histoire de Yan.
La manière dont l’autrice raconte les errances de Yan, les moments de lucidité et ceux ou son esprit s’évade, ou elle est encore là sans plus vraiment y être…
Un roman addictif, d’une belle douceur, qui nous parle d’amour, d’amitié et de l’importance de savoir écouter avec le coeur !
Une fois la dernière page tournée, j’ai refermé ce livre avec délicatesse, presque tendresse.
Comme pour retarder l’au revoir !
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !