"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'ai redécouvert avec plaisir le mythe de Prométhée grâce à ce nouvel opus qui parvient à synthétiser, de manière cohérente, les différentes sources littéraires qui lui ont donné naissance. Je ne pensais pas me retrouver à réfléchir aux origines de l'écologie en refermant ce tome et avec l'envie de me plonger sur la dimension philosophique de cette question d'actualité. Preuve en est que les mythes grecs mènent à tout, ou presque et qu'ils n'ont pas fini de nous enseigner. Cette belle réalisation sous forme de BD, le prouve et en rend la lecture, comme la redécouverte, particulièrement plaisante. Peut-être un peu trop courte, toutefois.
La bataille contre les Titans s'achève et déjà les dieux s'ennuient. Germe alors l'idée de créer un monde en permanente évolution permettant aux dieux de se divertir. Cette responsabilité revient à Prométhée. Epiméthée, son frère, crée à partir de terre, d'eau et de feu des êtres totalement différents avec des qualités données par les Dieux eux-mêmes. Des herbivores aux carnivores, il crée une biodiversité somptueuse en alliant qualités et équilibre. Il n'a rien laissé à Prométhée pour créer les hommes. Voulant créer des êtres "dépassant leur rôle de jouets et insuffler un peu de grandeur", il utilisera des attributs divins. Zeus, se rendant compte du vol pour cette humanité, punira Prométhée par un châtiment : il sera attaché à un rocher, chaque jour, son foie sera dévoré par aigle immense, et chaque nuit, il repoussera jusqu'à la fin des temps. Zeus ne punira pas uniquement Prométhée, et Pandore fera son apparition.
C'est l'un mythe que j'ai étudié pendant ma scolarité qui m'a beaucoup marqué pour diverses raisons. Tout d'abord pour la création de l'Homme et cette humanité qui au début, ne se voulait pas imparfaite. Pour cette boite où résident tous les châtiments jetés sur le monde par la curiosité de Pandore. Pour ce châtiment aussi abject que renouvelable à souhait. Enfin, parce que les Dieux à mes yeux réagissaient comme de simples enfants dans une cour de récréation.
Ce tome est en majeure partie réussie, déjà dans son graphisme. J'ai pris un réel plaisir à le lire, les planches sont agréables, le trait est fin et les visages sont expressifs et reconnaissables. Un tome où j'ai le plaisir de voir davantage les Dieux tout-puissants et imbibés eux-mêmes de jalousie et de colère. Le châtiment est à la hauteur de l'imagination cruelle des Dieux. Cependant, le monde ainsi créé a toute leur attention.
Prométhée est un peu le père de l'humanité, le découpage de sa vie et de son œuvre reste assez cohérent et met en avant l'orgueil de Zeus. Prométhée n'est que la victime des envies et de la colère de ce dernier. Il sera libéré par Héraclès grâce à ses connaissances : celui-ci voulait savoir comment entrer dans le jardin des Hespérides pour y cueillir les pommes d'or.
Enfin, Prométhée est censé être déjà immortel, je n'ai pas vraiment compris en quoi l'offrande de Chiron de son immortalité à lui était utile. Cela me demandera de me replonger dans mes livres sur les mythes.
En bref :
Dans l'ensemble une belle découverte dans ce tome. J'en ai apprécié le graphisme et le découpage qui met à l'honneur l'orgueil de Zeus. Quelques questions subsistent, mais ne m'ont pas gênée dans ma lecture.
https://lecturedaydora.blogspot.com/2019/02/promethee-et-la-boite-de-pandore.html
Dans ce deuxième tome, le petit garçon a survécu, et est suivi par le médecin du groupe dirigé par une ancienne vedette du cinéma. Il apparaît aussi qu'il est immunisé puisqu'il ne passe pas de l'autre côté. Dans le même temps, le personnage central découvre que sa fille est vivante, mais mordue et immunisée. Alors que la recherche de vivants et d'une solution est primordiale pour la survie de l'espèce humaine, une horde gigantesque de zombies arrive sur eux, emportant tout sur son passage.
Ce deuxième tome est extrêmement bien construit au niveau du scénario. Les rebondissements sont nombreux faisant de ce deuxième opus un album bien meilleur que le précédent. L'histoire est entraînante, haletante, et malgré le manque évident d'imagination des auteurs, à cause du nombre de ressemblances frappantes avec d'autres écrits ou bandes dessinées, l'atout réside malgré tout dans le scénario.
Le graphisme est fidèle au premier album et nous sombrons petit à petit dans le gore. Les couleurs ajoutent une dimension plus profonde à l'horreur.
En somme, cet album se lit avec beaucoup de plaisir et même si l'histoire manque d'originalité, il n'en demeure pas moins que la saga Zombies est intéressante. A suivre... bien sûr.
Cette nouvelle série sur les zombies et notre monde apocalyptique nous lance dans une aventure où le désespoir et la mort sont les maîtres mots de cette histoire. Sam est un homme comme tout le monde qui essaye de survivre en tentant de retrouver sa fille. Alors qu'il visite des bâtisses, il tombe sur une fille et son grand-père. Ces derniers sont à la recherche de médicaments pour le petit frère épileptique.
Dans cet univers où la mort est présente à chaque coin de rue, Sam découvre les joies de parler, échanger, rire tout simplement. Mais la vie réelle le rappelle trop souvent et lui permet d'avoir constamment un oeil derrière lui et un doigt sur la gachette.
Cette bande dessinée est nettement inspirée de la série américaine Walking Dead et du roman de Matheson, Je suis une légende. On y retrouve tous les ingrédients de la trame. Un virus qui ramène les morts à la vie, les poussant à chasser les vivants pour les dévorer. Certains de ces zombies sont physiquement différents, moins lents, plus puissants, et quelques-uns gardent leur capacité intellectuelle rappelant ainsi le roman Vivants de Marion. Ce n'est donc pas dans l'originalité que cette bande dessinée vous fera succomber. Son principal atout est dans le graphisme. Les dessins sont bien réalisés et les couleurs vous permettent de rentre dans une dimension pleines de frissons visuels et c'est ce qui manque un peu à la série Walking Dead.
Le récit, bien que basique, est réellement intéressant et vous rapproche d'un personnage touchant et loin d'être le héros du film d'horreur basique. Il doute et fait des erreurs. C'est une série à suivre pour son graphisme mais il faut reconnaître qu'à ce niveau, les éditions Soleil ne nous déçoivent jamais.
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