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Tim et Chloé n'auraient jamais dû se rencontrer. L'un vit dans les beaux quartiers du Mont Genièvre, l'autre vient d'emménager sur l'archipel, sorte d'île de logements sociaux, soumise aux tempêtes. L'avenir est incertain pour les habitants de l'archipel, Chloé se projette dans le métavers pour en découvrir les contours, savoir ce qui les attend. C'est là qu'elle croise Tim....
Sacha Goerg, que j'avais découvert dans Chicagoland, une adaptation d'un roman de RJ Ellory, revient avec un chassé croisé amoureux d'anticipation. Un futur proche, un monde fracturé, géré par des robots pour ceux qui peuvent se les payer, des coupures d'électricité pour les autres. Et surtout un climat insaisissable qui laisse présager le pire pour les habitants de l'archipel.
Le dessin à l'encre de Sacha Goerg est fin et vif. Ses couleurs à l'aquarelle apportent beaucoup de vie, entre l'univers clair et lumineux de Tim et celui plus sombre et terne de Chloé. Les personnages sont intéressants, originaux et apportent une vraie plus value à cet univers dystopique suffisamment proche pour nous captiver.
L'archipel est pour moi une excellente surprise, aussi bien au niveau du récit, prenant et intelligent; que de l'univers graphique que j'avais déjà beaucoup aimé dans Chicagoland ! A découvrir absolument !
Sur le blog, aujourd'hui, roman jeunesse, ce qui est assez rare, mais Guillaume Nail dont j'ai beaucoup aimé le roman adulte On ne se baigne pas dans la Loire, me l'a fait parvenir. Même si je ne suis pas le public ciblé, j'ai souvent souri aux mésaventures et aux initiatives d'Armande qui l'emmènent toujours un peu plus loin. Elle est une enquêtrice hors paire, aux instincts et à l'intuition parfois douteux. Elle est attachante et franchement insupportable, une pré-ado, quoi ! Survoltée et toujours à la recherche de la chose à faire pour agacer les adultes et leur montrer leurs faiblesses et leurs petits arrangements. Pas tendre avec sa mère, Guillaume Nail, qui la fait raconter, use de descriptions hilarantes : "La fesse coincée dans une bouée géante tractée par un jet-ski, ma mère me fait de grands gestes, toute jouasse de bousiller la planète en s'esquintant les vertèbres." (p.27)
Le petit truc en plus de ce roman, c'est de le placer dans une actualité forte, celle des réfugiés qui fuient leurs pays dans lesquels ils risquent la mort et celle des conditions de travail dans les camps de vacances dans les îles ou à l'étranger. Bien vu.
Découvrir une adaptation graphique est presque toujours agréable. Mais découvrir une adaptation graphique d’un roman de RJ Ellory ? C’est que du bonheur !
Je ne savais pas du tout que celle-ci existait jusqu’à dernièrement. Heureusement le romancier en a fait mention au cours d’une discussion, et j’ai pu remédier à ce manquement en la commandant sitôt la conversation terminée.
Et je l’ai bien entendu lue dès sa réception.
Chicagoland, pour sa version roman, n’existe en France qu’en format numérique (Sonatine, please, on rêverait d’une édition papier !).
Le principe de l’intrigue est simple, mais diablement efficace : fin des années 50, une jeune institutrice est retrouvée assassinée.
Nous allons suivre, tour à tour, suivre l’histoire du point de vue de la sœur de la victime, du policier qui a mené l’enquête, puis de celui du tueur.
Et comme souvent avec Ellory, les apparences peuvent s’avérer trompeuses. Pour la plus grande joie du lecteur !
135 pages de plaisir pur. Le scénariste et le dessinateur ont su mettre en images l’atmosphère que l’écrivain parvient si bien à nous faire ressentir dans chacun de ses romans.
Les dessins sont simples et très beaux, la palette de couleurs idéalement choisie et le scénario est parfaitement respecté.
C’est vraiment une très belle réussite, et on referme ce roman graphique avec la même sensation de stupéfaction qu’à la lecture d’un roman papier classique.
C’est donc une bande dessinée que je recommande sans hésitation.
Elle a, en plus du mérite de nous permettre de découvrir une histoire peu connue de RJ Ellory (ce qui est déjà beaucoup !), celui de nous faire passer un excellent moment de lecture en attendant la parution de son prochain roman.
Cette belle bande dessinée, Chicagoland, est éditée par les Éditions Delcourt, est a été publiée en septembre 2015. Vous pouvez donc facilement la trouver ou la commander chez votre libraire.
Que dire de plus, puisque tout est bon dans cet ouvrage ? Juste, peut-être, deux mots : lisez-le !
Je suis passé à côté de ce roman graphique. Cérébral, fragmenté.
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