"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce premier tome pose les bases pour nous mener à la croisade religieuse qui verra Godefroy tomber en héros. Mais ceci sera abordé dans les prochains tomes.
Comme son titre l'indique, ce premier arc nous présente le héros Godefroy. Celui que les historiens connaissent sans en savoir plus. Celui qui est peut être une légende française ou belge. Du coup, la fiction permet de fantasmer sur la vie de ce grand chevalier (français!).
En quelques pages, le décor est planté. Grand château, chasse au cerf, beau chevalier, mariage forcé, belle rousse aux gros seins et guerre de religion. Finalement, l'Histoire n'a pas trop évolué.
La barbarie est bien présente aussi. On se bat pour tuer, et le sang va couler.
J'ai trouvé l'histoire bien rythmée pour nous entraîner aux côtés de Godefroy. Bien sûr, la pagination oblige quelques raccourcis et l'ensemble se développe plutôt rapidement.
Sexe, violence et trahison sont au menu de ce premier tome, avec une décision finale qui permet de teaser le tome 2. A suivre.
Lorsqu’Hitler accède au pouvoir fin janvier 1933, Einstein qui travaille sur la fission nucléaire et la réaction en chaine, qui aboutira à la bombe atomique, s’inquiète que ses travaux ne tombent pas entre les mains des nazis. Au vu des évènements, il décide alors de quitter l’Allemagne et se refugie avec son épouse à Coq sur Mer, petite station balnéaire belge avant de s’envoler pour les Etats Unis où on l’attend à Princeton.
Cet album retrace donc les évènements politiques qui ont amené le chercheur à quitter l’Allemagne. Nous le suivons lors de son séjour à Coq sur mer, protégé par les services secrets belges qui vont faire échouer plusieurs tentatives d’enlèvement car Hitler n’est pas prêt à le laisser partir. Il comptait sur les travaux d’Einstein pour créer une arme de guerre révolutionnaire qui leur ferait dominer le monde.
Ce récit mêlant faits historiques et fiction nous éclaire sur une partie de la vie d’Albert Einstein. Le Coq sur Mer de l’entre-deux-guerres et la Villa Savoyarde où séjourna véritablement Einstein sont formidablement bien reconstitués.
Le dessin de Baudoin Deville à la ligne claire et élégante est agréable à lire. Les décors, tout comme les personnages sont toujours aussi soignés et reconnaissables. La mise en page et le découpage nous permettent de suivre agréablement le rythme du récit.
En bonus, un document de sept pages en fin d’album nous permet de remettre les évènements dans leur contexte historique.
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