"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On va pas se mentir c'est pas de la dentelle cette série ; le tome plus hard étant le 1 "Hunter". Beaucoup d'actions et de testostérones et des scènes " de cul" assez crues mais j'imagine que c'est un effet recherché par l'auteur pour se fondre dans ce genre de polar noir américain et c'est réussi de mon point de vue. Mon préféré étant ce tome là "Freeman" qui reprend un de mes personnages préféré qui apparait déjà dans le N°2 j'ai nommé l'Arménien. Vous comprendrez pourquoi en le découvrant. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage du Chef policier qui fait semblant de se mettre dans une colère noire terrifiante et qui une fois la porte fermée demande "c'est bon j'en ai fait assez ? " avant de passer au plan d'espionnage avec ses hommes. Pour finir, j'ai également énormément apprécié les échanges d'insultes truculentes entre les différents personnages et factions de police, shérif, FBI, truand, indics, gang et j'en passe; ça c'était vraiment plaisant, un vrai puits de trouvailles :). Un bon USA polar quoi !
Un superbe thriller qui nous fait voyager de l'Argentine à Saint Pierre et Miquelon, des calanques de Marseille à Beyrouth. Sans oublier la bande de Gaza où tout commence par la mort tragique d'un enfant. Les victimes à venir seront toutes des enfants, plus précisément des garçons, ce que l'on a de plus cher, la prunelle de nos yeux. Petit à petit une piste s’organise que l'agent Karakozian va s'appliquer à remonter en compagnie des différents intervenants menant leur propre enquête dans leur pays.
Le thème de la vengeance est un choix captivant pour ce thriller puissant, car il évoque des émotions intenses et soulève des questions morales complexes. De nombreux éléments sont exploités, la recherche de la vérité face à la tragédie, la chasse à l'homme qui conduit à des scènes d'action et à des confrontations émotionnelles. On est face à un cycle de vengeance en spirale qui engloutira toutes les personnes impliquées et fera aussi des dégâts collatéraux. On devine derrière tous ces meurtres une personne ayant sans doute subi une tragédie personnelle dont la motivation ne faiblira jamais et qui prendra des mesures extrêmes pour assouvir son besoin de vengeance conduisant à une escalade dangereuse de l'intrigue. Certaines scènes sont tout juste supportables. Pour les initiés, on aura reconnu qui se cache sous le pseudonyme de Roy Braverman, Patrick Manoukian écrivain français d'origine arménienne qui ne se lasse pas de faire intervenir des personnages d'origine arménienne (ici l'agent Karakozian) dans toute leur splendeur. Dans un style incisif mais non dénué de touches d'humour ce qui vient un peu alléger le récit. Une galerie conséquente de personnages bien construits que l'on retrouve dans un épilogue qui vient donner une conclusion définitive à l'histoire et nous apporte un sentiment d'achèvement.
L'auteur a su développer une histoire palpitante, remplie de tension, de suspense et de dilemmes moraux. Il nous offre une expérience émotionnelle intense et mémorable. Bonne lecture.
Travailler à Notchbridge n'est pas de tout repos pour les autorités locales...
Après une disparition inquiétante, des accusations de viol portées à l'encontre du shérif du coin et les considérations venant de l'au-delà d'un mort, le jeune adjoint Taylor ne va plus savoir où donner de la tête ! Et ce n'est pas l'arrivée du FBI, de l'ancien shérif et d'un "collecteur de dettes" qui vont arranger les choses.
En ouvrant "le cas Chakkamuk" j'ai découvert une affaire intéressante aux personnages aux personnalités très atypiques, voire machiavéliques, mais malheureusement je n'ai pas réussi à rester concentré dans l'histoire, peut-être à cause de la fatigue. Pourtant, l'enquête se révèle passionnante car la manipulation est le maître-mot et que la relation entre les deux personnages principaux apporte un certain comique de situation agréable à lire.
Même si le cas Chakkamuk peut se lire indépendamment, je pense que c'est un plus d'avoir lu les autres romans de l'auteur car nous retrouvons ici des personnages récurrents que l'on est content de retrouver.
Je tiens à remercier les Éditions Hugo Thriller et Netgalley France pour m'avoir permis de lire le dernier roman de Roy Braverman, l'écrivain aux nombreux pseudonymes, qui nous offre ici un ouvrage où la manipulation et la machination sont de mise...
En lisant les premières pages, je me suis dit mais qu'est ce que c'est que cette histoire bizarre!? En même temps la femme du shérif Warwick lui demande de coucher avec sa propre soeur car celle-ci se sent seule et déprimée depuis le départ soudain de son mari. C'est pas tordu ça? Et apparemment les deux soeurs s'étaient déjà mise d'accord, si bien que le shérif raccompagne sa belle-soeur et passe la nuit avec. Sérieusement? Et le lendemain, bim, on vient arrêter le shérif car elle l'accuse de viol! Ooh?! Et voilà c'est partie, l'histoire machiavélique est lancée vous n'avez plus qu'à suivre car clairement on ne lâche plus le livre, on cherche à démêler cette histoire tordue. C'est rythmé, c'est parfois très drôle notamment grâce au recouvreur de dettes arménien qui est excellent.
C'est un excellent thriller qu'on ne lâche pas.
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