80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ce roman graphique aborde avec sensibilité le thème délicat de la fin de vie en EHPAD.
Dans ce récit, ce sont les infirmières qui se dévouent à embellir les derniers moments de vie de leurs résidents, dévoilant un engagement aussi bien professionnel qu'émotionnel.
Une lecture inévitablement émouvante, présente des illustrations poétiques et épurées.
À travers cette histoire, le lecteur accompagne plusieurs pensionnaires touchés par des maladies telles que l'Alzheimer et leur entourage faisant face au déclin de leurs proches.
Tôt ou tard, chacun d'entre nous sera confronté à la gestion de cette situation. Cet ouvrage offre une opportunité de mieux comprendre la vie des personnes âgées, permettant notamment d'appréhender leur santé mentale.
J'apprécie particulièrement les œuvres de Quentin Zuttion, qui démontrent une sensibilité incontestable pour traiter des sujets délicats. Je vous invite aussi à découvrir ses autres BD.
Une lecture poignante qui ne manquera pas de toucher le cœur de nombreux lecteurs.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/
Un titre et une couverture qui nous plongent tout de suite dans le sujet de ce one-shot :
Le corps d'une jeune fille à la poitrine naissante et ce titre "Appelez-moi Nathan", en opposition directe avec ce que l'image nous renvoie.
L'opposition c'est justement le début de notre récit. Lila a 12 ans, un corps qui est en train de suivre sa croissance, seulement Lila ne s'est jamais sentie "fille", jamais, et voilà que ce corps la trahit encore en lui faisant vivre les changements hormonaux liés au genre féminin...
La colère l'envahit et le besoin de comprendre ce qui se passe vraiment dans sa tête, depuis ces nombreuses années, monte d'un cran.
Arrivent les scarifications et avec la découverte de celles-ci, la famille prend conscience d'un mal-être plus profond que l'adolescence. S'en suivent un suivi psy, puis un diagnostic qui vont permettre à Nathan d'être celui qui a toujours été là et de le devenir, enfin, aux yeux des autres.
Je cherche mes mots pour parler le plus justement de cette belle et bienveillante bande dessinée, cette histoire m'a énormément touchée car elle est traitée avec la pudeur et l'intelligence émotionnelle qu'elle mérite, servie par un trait impeccable.
Au travers du portrait de Nathan, on suit le parcours traversé par ce jeune homme qui va devenir celui qui ressent être depuis si longtemps, on suit aussi l'acceptation de ses proches, pas toujours évidentes, mais toujours dans l'amour.
Autour d'une bienveillance profonde, cette fiction tirée d'une histoire vraie est un récit humaniste sur une réalité encore trop souvent incomprise.
Estelle a 30 ans, elle travaille comme infirmière dans EHPAD. Nous sommes confrontés à son quotidien et à ce lui des ses collègues mais aussi des pensionnaires, un quotidien difficile car l'on voit les gens sombrer et mourir à petit feu. Elle a pris une habitude irréparable pour chacun de ses pensionnaires avec qui elle a tissé des liens forts. Cela lui vaut un jour la stupéfaction de son amant et de sa plus proche collègue. Mais pour elle l'écoute, la bienveillance ne suffit pas.
C'est un roman graphique important pour les thèmes qu'il traite, mais aussi pour la dénonciation de la fin de vie, de ce que deviennent nos aînés qui ont eu aussi une existence, qui n'ont pas toujours été grabataires. Cette bande-dessinée souligne bien le dévouement du personnel des maisons de retraite, leur quotidien dans leur travail mais pas seulement. Quand on travaille avec des êtres humains, il est difficile de ne pas y penser quand on rentre chez nous. La frontière est ténue.
Très beau témoignage. Le seul défaut est peut être que l'on confond parfois les personnages féminins. Peut être est-ce justement pour brouiller les pistes, pour montrer qu'à un moment de sa vie, nous ne sommes plus un être singulier.
Lila n'est pas confortable dans son corps de fille, mais elle devient totalement étrangère avec ce corps qui se transforme en corps de femme. Elle formulera son malaise en demandant à son entourage de ne plus l'appeler Lila mais Nathan. On perçoit tout l'impact que cette seule formulation a sur son environnement.
Un récit subtile, intelligent, assez complet et sans polémique. C'est un récit sans partie pris.
Le tout est servi par le merveilleux trait et les subtiles couleurs de Quentin Zuttion.
J'ai absolument aimé. Il peut aider bien des familles.
Un véritable coup de coeur.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année