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POÉTIQUE
Une adaptation d’un roman de Mario Bellatin.
Je ne connaissais pas ce roman, mais après cette lecture, j’ai bien envie de me pencher dessus.
Ici, on est autour des années 80-90.
Et l’épidémie du Sida fait des ravages.
L’auteur arrive à rendre beau le tragique.
La maladie élégante.
Un salon de beauté qui se transforme en mouroir pour accueillir les malades.
Un joli paradoxe.
Bien que triste, j’ai beaucoup apprécié cet ouvrage.
Je l’ai trouvé très touchant.
Dans Salon de beauté, Quentin Zuttion nous invite dans le quotidien de Jeshua, un jeune coiffeur dont les journées sont consacrées à prendre soin de ses clientes, offrant un moment de douceur à travers des coiffures, du maquillage et des manucures.
La nuit, le décor change : Jeshua, travesti, se retrouve avec ses amis pour défiler dans les rues ou se détendre dans les bains publics.
C’est dans cet espace entre jour et nuit qu’il cherche à se réinventer.
Mais l’arrivée de l’épidémie de sida bouleverse tout. Face à cette maladie dévastatrice, Jeshua transforme son salon de beauté en refuge pour les malades.
Il devient alors témoin silencieux de la douleur, mais aussi de la solidarité et de l’humanité qui émergent dans cette période de crise.
À travers des dessins subtils et d'une beauté saisissante, accompagnés d'une narration profondément touchante,
Salon de beauté aborde la thématique du sida avec une grande sensibilité.
À lire, à offrir ou à s’offrir ! Une véritable petite pépite.
Une oeuvre engagé et métaphorique de Quentin Zuttion, ce dernier revient avec ce one shot adapté du roman de Mario Bellatin, et il nous parle de la maladie et la pandémie du sida, le graphisme des traits est semi-réaliste, elle évolue en fonction du changement de ton, c'est à la fois doux et sensorielles. Avec les personnages nous avons un contraste et une confrontation entre la bêtise et la tolérance. L'intrigue est aussi mélancolique, onirique, cruelle et belle.
Il ne suffit que de quelques pages pour faire monter l'émotion, cette boule au ventre, ce sentiment qui nous écrase la poitrine... Rien que quelques cases, et nous sentons déjà que nous ne ressortirons pas indemnes de cette lecture. Dès le départ, nous savons où nous allons, nous connaissons la fin, mais on ne peut plus détacher nos yeux avant la dernière page. C'est difficile, mais c'est beau, comme ces corps malades qui se couvrent peu à peu de taches semblables à des écailles de poisson étincelantes. Sans conteste l'une des BD les plus touchantes que j'ai lues ces derniers mois.
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