Racontez-nous votre plus beau souvenir avec votre Mémé et gagnez le livre !
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Trouvé dans une boîte à livre, je me suis empressée de le prendre pour savoir enfin de quoi parle ce livre et s’il pourrait me plaire. Peu de pages, écrit en gros, avec de grosses marges. Je me suis dit que j’allais le terminé en une journée.
Finalement, j’ai lu ce livre en 2/3 jours. Je l’ai apprécié à tel point que je me suis aperçue que cela faisait longtemps que je n’avais pas apprécié un livre comme celui-ci. La nostalgie de notre enfance, l’hommage d’une femme qui a consacré sa vie entière à sa famille, à s’occuper de sa maison, sans jamais s’arrêter, les émotions, autant joyeuses que tristes,.. Vous trouverez de tout dans ce roman.
Le passage du cochon-dinde me restera longtemps en mémoire : je ne sais pas s’il faut en rire ou pas, mais moi, j’ai ri.
C’est un hommage donc pour cette femme, des vacances que Philippe Torreton a passé chez elle avec ses cousins, les jeux qu’ils ont pu imaginer autour de la maison de mémé, les repas, les animaux à élever, les différents travaux qu’elle a fait pour améliorer son quotidien, son voyage en train, seule pour voir son petit fils à Paris au théâtre, … jusqu’à la fin. C’est terriblement émouvant et on prend part à cette tristesse, on la partage.
Je ne connaissais pas l’auteur, en tout cas, en tant qu’auteur. J’avoue que quand il a fait la promo de son livre, j’ai eu le réflexe de me dire que c’était forcément encore un livre sur une part de vie d’une célébrité et que cet énième livre était pour le mettre en valeur lui davantage que sa propre grand-mère.
J’ai changé d’opinion à la moitié du livre en me rendant compte qu’au-delà de la poésie des mots choisis par l’auteur, ce livre est une petite douceur, de celle qu’on apprécie quand on rentre du travail, dans les transports, où la nostalgie de la douceur de l’enfance à la campagne semble bien loin.
Un apaisement donc, une petite pause dans une vie quotidienne stressante : ce livre doit être lu !
Certains lecteurs retiendront la filiation, que revendique Philippe Torreton, avec la poésie de la nouvelle de Jean Giono « l'homme qui plantait des arbres », pour d'autres ce roman est une histoire d'amour, une passion improbable entre deux êtres que tout oppose. Pour ma part, j'ai été très sensible à la qualité de la plume de Philippe Torreton qui m'a rappelé deux auteurs, l'un contemporain, Pierre Lemaitre et son inoubliable « Au revoir là-haut », l'autre le grand Emile Zola, la même écriture vivante, réaliste avec des descriptions précises qui font mouche à chaque fois.
Beaucoup de romans ont été consacrés aux ravages physiques et psychologiques de la Grande Guerre sur les soldats survivants, mais c'est vraiment la première fois que j'entends parler de la guerre comme ça, Philippe Torreton m'a totalement subjugué avec le portrait de Jean Fournier, cinq ans de guerre, deux bras et deux jambes valides, une tête avenante épargnée par l'obus et la baïonnette, Jean est un miracle, mais cette guerre dont il est revenu physiquement intact, va le vandaliser en une longue et violente destruction de chaque jour. Une guerre qui s'invite en permanence dans sa tête, son avenir s'est fracassé à Verdun. Il est revenu de parmi les morts et là est son erreur. Même son épouse pense qu'elle est la seule veuve de guerre dont le mari est vivant. Un homme dont l'unique planche de salut est d'écrire, pour les morts, pour ses morts.
Un portrait ineffaçable, espérons que les jurys des prix littéraires ne passeront pas à côté de ce grand roman.
Jacques, enfant a vécu la seconde guerre mondiale à Rouen.
Adulte, il a fait la guerre d'Indochine.
Il vouait une véritable passion à son père.
Adulte, il a réussi à fonder une famille unie.
La guerre est cependant au centre de sa vie et a formé l'homme qu'il est devenu.
A priori, Philippe Torreton nous fait partager la vie de son père.
Il le fait avec tendresse et beaucoup d'admiration et de respect.
C'est ça qui m'a fait apprécier le livre.
J'avoue avoir survolé de nombreux passages de guerre.
Je ne sais pas pourquoi j'ai une certaine réserve quant' à Philippe Torreton écrivain.
Mais, comme dans Mémé, son intention est des plus louable.
Hommage à une grand-mère comme il y en a tant ou comme on aimerait en avoir une, comme il y en a peu pourtant que l’on célèbre avec autant de force et de tendresse, de lucidité et de simplicité, de reconnaissance enfin. C’est avec beaucoup d’humour dans le verbe, qu’il soit poétique ou acide que l’auteur nous conte sa mémé et la tribu qui va avec.
anne.vacquant.free.fr/av/
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