A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Paul et Gaétan Brizzi continuent de développer leurs adaptations d’œuvres marquantes (comme Don quichotte, L’enfer de Dante, …) en mettant leur technique du dessin au crayon au service de ces histoires ; de même que l’art de la mise en page.
Ils s’emparent ici du Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux et matérialisent ces lieux secrets de l’Opéra de Paris, les amours impossibles, la monstruosité et certaines démences qui peuvent en découler, …
C’est puissant, prenant et impressionnant de ces qualités picturales qui portent cette adaptation parfaitement réussie.
Paris, 1890
À l'Opéra Garnier, c'est la grande première de Faust de Gounod. Et la soprano Carlotta qui se fait porter pâle ! C'est la jeune Christine Daaé qui la remplace au pied levé et elle fait un triomphe... Mais la soirée est ternie par la découverte du chef-machiniste mort, pendu ! L'ombre du célèbre fantôme semble roder à nouveau sur l'opéra !
Après les déjà remarquables adaptations de "L'enfer" ou "Don Quichotte", les frères Brizzi s'attaquent à un autre classique: le fantôme de l'opéra de Gaston Leroux, paru en feuilleton en 1910. On pourrait croire ce récit daté... Mais il reprend vie sous les crayons délicats des Brizzi. Les personnages incarnés, le mystère entretenu, et ce célèbre personnage fantomatique, repris maintes fois depuis dans la littérature, le cinéma...
Autant être clair, je ne trouverai pas les mots pour exprimer mon admiration pour le travail graphique des frères Brizzi. La finesse et la précision, les coups de crayons qui s'effacent grâce à l'effet sfumatura, les petits coups de gomme électrique pour amener de la lumière... c'est du travail d'orfèvre, quasiment invisible à l'oeil nu pour le profane que je suis, mais qui donne à chaque fois un résultat troublant, bluffant.Pour les voir en action, je vous renvoie aux formidables vidéos d'Olivier Souille (éditeur de leur futur album chez Daniel Maghen).
Chaque album de Gaëtan et Paul Brizzi est un nouveau coup de coeur. le fantôme de l'opéra ne déroge pas à la règle. J'avais dit à la fin de mon retour de leur "Don Quichotte" que les frères Brizzi étaient des virtuoses... Que dire de plus ?
Quel challenge et quelle tâche immense que se lancer dans une vulgarisation de La Divine Comédie de Dante ! Le pari des frères Brizzi est osé et réussi, j’ai vraiment apprécié cette lecture.
Dante, aidé du poète Virgile, se lance dans un voyage périlleux pour retrouver au Paradis Béatrice, l’amour de sa vie. Ce voyage va leur faire traverser les neuf cercles de l’Enfer et rencontrer des créatures effroyables.
Comme le disent très bien Paul et Gaëtan Brizzi dans leur introduction, cet ouvrage est à la fois livre illustré et bande dessinée. Les illustrations sont en noir et blanc et traitées presque comme des gravures. Les dessins sont de grande taille, tout comme le format du livre, ce qui met bien en valeur les planches et ce qui rend la lecture facile et agréable.
Un très bel ouvrage pour les amoureux de la beauté et de la poésie !
Accablés par la chaleur sur le chemin du retour, l'aubergiste et sa femme font halte dans le petit cimetière pour se rafraîchir.
Quelle n'est pas leur surprise de tomber sur la tombe de Don Alonzo Quijano.
Attiré par leur hilarité, le bon vieux curé se courrouce et leur narre l'épopée de celui qui fut Don Quichotte de la Manche, pourfendeur de dragons et chevalier au grand cœur... Au moins en esprit.
L'œuvre de Cervantès étant un pilier de la littérature classique, il était évident que les jumeaux Brizzi allaient en attaquer l'ascension.
Si dans leur vision de Dante ils avaient conservé la gravité du trait propice au respect du à l'œuvre, il lâchent ici leur génie, s'offrant le loisir de s'amuser comme Cervantès l'a fait avec son Don Quichotte accompagné de son Sancho Panza, et c'est une splendeur.
Illustrant à merveille la critique initiale de la bonne société espagnole du XVIIe siècle, Gaëtan et Paul Brizzi nous entraînent à la suite de cet homme ivre de ses lectures qui décide un beau matin de se lancer sur les chemins en quête d'aventure et de noble destinée.
Est-il dément ? Sûrement.
Est-il rongé d'oisiveté et de volonté d'accomplissement avant son dernier soupir ? Je le crois.
Le fait est que l'oeuvre de Cervantès est ici restituée et interprétée de fort belle manière.
Caricatures subtile, trait énergique, rêves inatteignables colorés et noirceur des âmes se mêlent pour offrir un album somptueux, à la hauteur de ce que les Brizzi nous ont habitué à nous proposer.
On s'attache forcément à ce vieil homme aveuglé par son irrépressible passion, moqué de tous, attendrissant certains, inquiétant parfois là ou les géants se substituent aux moulins.
Aux côtés de ce bon vieux Sancho, pas si bête, on accompagne Don Alonzo vers un retour un peu maussade.
Mais c'est Don Quichotte qui restera !
Tout comme l'œuvre éternelle dont il est issu et le dessin des frères Brizzi qui l'a magnifié.
À glisser absolument au pied du sapin !
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