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Deux amis de longue date qui se sont peu vus ces derniers temps se retrouvent et voilà l’occasion pour l’un d’interroger l’autre sur les motifs de cet éloignement qui lui pèse. Si le second nie d’abord qu’il y ait entre eux un différend, il finit par concéder, devant l’insistance du premier, qu’il y a eu, un jour, un mot de trop. Un mot ou plutôt une manière de le dire qui a fissuré les fondations de ce qui les liait. Étonnement, justification à corps défendant, excuses plates – peut-être trop plates – rien ne semble y faire. L’aveu ouvre la brèche des reproches, revenant sur les années d’attente non satisfaite, les menus agacements et tous ces petits riens pour l’un qui étaient déjà beaucoup pour l’autre.
Dans cette pièce courte en forme de jeu de ping-pong où les balles s’échangent avec de plus en plus d’agressivité, personne ne sort indemne : les personnages pas plus que le·la lecteur·lectrice. Parce que ce dialogue concentré raconte de manière implacable la relation à l’autre. Ce que l’on attend sans le dire, ce qu’on dit pour exister, appartenir, se sentir moins seul·e, ce qui égratigne et qu’on fait mine d’oublier, ce qui sédimente jusqu’à occuper toute la place, la petite rancœur qui devient grande. Une pièce qui parle d’eux·elles, vous, nous, moi, de nos espoirs déçus, de nos petites compromissions, de ce qui fait de nous des humains. Imparfaits certes mais humains, inexorablement.
Je ne savais rien de ce livre, ni de cette auteure. J'ai été au départ un peu désarçonnée par ce dialogue entre 2 personnages qu'on n'arrive pas à identifier, et par des anecdotes qui semblaient un peu déconnectées les unes des autres.
Après quelques chapitres, je suis vraiment entrée dans cette atmosphère enfantine, où les situations, et les sujets de préoccupations sont véritablement propres aux enfants. Le dialogue avec le 'double' qui la force à se questionner avec un esprit d'adulte devient naturel, et la lecture se fait de manière tout à fait fluide et agréable. On a parfois l'impression d'être dans un conte, lors de certaines anecdotes russes.
Cette lecture m'a beaucoup apporté, à la fois une sorte de nostalgie de l'enfance, et puis beaucoup de questionnements par rapport à l'attitude des adultes, vue par l'enfant.
Enfin, je ne savais pas si c'était une autobiographie, ni à quelle époque se passait cette histoire. Je l'ai trouvé étonnamment moderne, lorsque vers la fin, on a enfin une date ... 1911.
Avec Planetarium, Sarraute bousculait les codes de la littérature. Je me souviens que c’était très branché de lire Sarraute dans les années 60/70. Elle participa au mouvement du « nouveau roman ». Planetarium dévoile les failles une famille d’apparence rangée en révélant les désaccords de chacun et en y instaurant un malaise ambiant par des dialogues pouvant être ironiques mais assez cruels. Un livre qui est surtout l’exercice d’un nouveau style. Une intellectualité qui cherchait à être originale et à sortir des carcans d’un ordre établi.
Lorsque j'ai lu ce livre, j'étais étudiante Je connaissais Nathalie SARRAUTE car elle était invitée dans de nombreuses emissions télévisuelles. Lorsque j'ai lu cet ouvrage, je l'ai trouvé magnifique. C'est une autobiographie-monologue où l'auteur se parle à elle même, cela donne un ouvrage original et merveilleux dans l'univers de l'enfance. J'étais fascinée par sa manière d'écrire, il est tellement bien écrit. Il nous donne l'impression qu'elle a choisi chaque mot avec précaution et délicatesse.
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