Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Une femme a disparu.
Son mari évoque un suicide, ses parents affirment qu'elle a été tuée, ses collègues pensent qu'elle s'est enfuie avec un amant. Et si tous se trompaient? Qui croire? Qui manipule qui?
Telles sont notamment les questions auxquelles Yoann Clivel du 3ème DPJ tentera de répondre.
Cette œuvre est bien plus qu'un polar en-dehors de ma zone de confort. C'est un livre guérisseur à mettre entre toutes les mains: hommes, femmes, enquêteurs, magistrats, thérapeutes afin de mieux identifier et accompagner les victimes de violences psychiques/psychologiques, de harcèlement moral, d'emprise conjugale ou familiale.
Le protocole de "recouvrement d'âme" proposé, sans être miraculeux, mérite au moins d'être mis en œuvre dès lors que l'outil est connu.
Une révélation!
étonnant et intéressant, reste à tester ;-)
En refermant ce livre vous ne verrez plus de la même manière nos petites pollinisatrices que l’on aime tant regarder butiner de fleur en fleur…
Natacha Calestrémé nous offre ici un polar sur fonds écologique qui risque de vous faire frissonner comme ça a été mon cas. Thème très présent actuellement, il est important de rappeler que la première publication de ce roman date de 2011 et se passe en 2008, une période où l’on se souciait encore peu de l’environnement.
En débutant cette enquête sur la mort suspecte de plusieurs familles à quelques jours d'intervalle, le major Yoann Clivel et son équipe étaient loin de se douter du chemin pris par l'enquête... Mais quel lien peut-être fait entre ces décès et "le testament des abeilles"?
J'ai trouvé l'intrigue intéressante, bien ficelée et assez flippante, tension que l'on ressent bien lors de l'écoute de ce livre lu par Florian Wormser. J'ai apprécié le long travail de recherche de Natacha Calestrémé pour nous offrir un roman aussi abouti et très réaliste. Finalement, même si le thème est assez dur car on est confronté au travail de lanceur d'alerte, j'avoue que j'aurais bien voulu rester un peu plus longtemps avec les personnages auxquels je me suis facilement attachée, sentiment qui s'est renforcé grâce à la voix de Florian Wormser qui colle parfaitement à celle que l'on peut imaginer pour le major...
Concernant l'écoute, j'ai bien aimé le tintement de clochettes pour indiquer le changement de chapitre. Ce son apporte une touche de mystère au récit et la couleur dorée de l'objet rappelle celui des abeilles.
Je tiens à remercier Audiolib et Netgalley France pour cette agréable écoute qui reste finalement et malheureusement toujours d'actualité malgré sa sortie papier il y a une dizaine d'années d'un point de vue environnemental...
Les blessures du silence est avant tout un très mauvais roman policier.
3 exemples pour étayer cette affirmation, tâchant de ne pas trop dévoiler l'intrigue…
1. Le lecteur sait tôt dans le récit que le mari de la victime, qui se prénomme Amandine, est un individu malfaisant. Mais bien sûr pas le policier enquêteur, sans quoi il n'y aurait pas d'intrigue.
Donc il découvre cette réalité au fil de son enquête, d’abord auprès de la famille d'Amandine qui en témoigne.
Puis lorsqu'il rencontre sa chef, vu que celle-ci est la mieux placée pour connaître la nature du malfaisant mari (elle a assisté à une violente scène entre Amandine et lui), l’auteur lui fait seulement dire : « La crise qu’elle rencontre depuis des années avec son mari s’est aggravée ».
Belle trouvaille, pour échapper le risque que tout puisse paraître trop vite clair…
2. Un bon roman policier, ça demande une construction aussi cisaillée que la tour Eiffel.
À côté de ça, Les blessures du silence est un château de sable.
Ainsi, l’auteur se contente-t-elle de faire un parallèle presque systématique entre l’enquête et des flash-back sur des scènes que la victime a vécues, et qui s’intitulent textuellement « Amandine trois mois avant sa disparition », « Amandine deux mois avant sa disparition », etc.
Quelle finesse d’orfèvre, là encore !
3. Au registre pâté de sable, j’ai peine à croire que des gens osent encore écrire des choses aussi caricaturales que « L’un d'eux ment, lequel ? Qui a raison, qui a tort ? ».
De même que j’ai peine à croire qu’on puisse encore utiliser des béquilles aussi énormes que les rêves que fait le commissaire enquêteur, puisque Amandine vient le visiter la nuit pour entre autres lui dire « Il faut continuer à chercher la vérité. Ne m’abandonnez pas ».
À part ça, l’auteur Natacha CALESTREME prétend dresser le portrait d’un pervers narcissique, c’est même marqué sur la quatrième du couv’ dont je copie extrait : « Une femme a disparu. Son mari évoque un suicide, ses parents affirment qu'elle a été tuée {…} Qui croire ? Qui manipule qui ? Connaît-on vraiment la personne qui vit à nos côtés ? Au fil d'une intrigue aussi poignante que déroutante, Natacha C. dépeint les effets de l'emprise et de la perversion, les silences qui accompagnent cette violence invisible {…} et donne peut-être les clefs pour s'en libérer. ».
Pour autant, son personnage de pervers est caricatural, là encore, de même que l’est le comportement de sa femme Amandine qui, au moindre bouquet de roses, se dit que, ça y est, son calvaire est fini.
Au final, il m’a semblé intéressant de savoir qui se trouvait derrière cette forfaiture sans épaisseur, et donc qui était l'auteur Natacha CALESTREME.
Édifiant, puisque tout semble laisser penser que c’est avant tout une femme d’affaires qui multiplie les conférences, les stages, et la promotion Web en particulier autour de ses ouvrages de développement personnel tels que « Trouver sa place, 22 protocoles pour accéder au bonheur » ou encore « La clé de votre énergie, 22 protocoles pour vous libérer émotionnellement ».
À mon sens, les seuls titres de ces publications sentent là aussi la forfaiture.
D’ailleurs, à force de plébisciter sa pseudoscience qui n’hésite pas à s’appuyer sur la numérologie ou la médiumnité, Natacha C. s’est apparemment attitré moult controverses, de la part de médecins.
Soit un aperçu de sa biographie qui éclaire efficacement le fait que son personnage de pervers soit mal brossé, ou que chaque personnage ait besoin de béquilles énormes pour vaguement fonctionner.
Et soit au final un commentaire que je me permets : Natacha C. est une carriériste, une femme d'argent.
En matière d'humanité ou de psychologie, elle n'y connait rien.
Conclusion : j’ai peiné à finir ces Blessures du Silence qui passent leur temps à noyer le poisson, je ne le recommande absolument pas.
Et quant à vous, potentiel lecteur : passez votre chemin.
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