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Le réaménagement régulier de sa bibliothèque pour retrouver de la place pour ranger les nouvelles acquisitions ... permet de retrouver certains ouvrages. J'ai donc relu "La ville rouge de Matthys" (2007) qui m'avait déjà marqué lors de la première lecture.
La singularité de cet ouvrage est marquante :
- une mise en page minimaliste : un dessin à deux par page ; et lorsqu'il y en a deux ils sont au même format ;
- pas de bulle : juste des textes sur des parties ou totalité de pages dédiées à ce texte écrit en majuscule, presque gravé ;
- une coloration très particulière entre noir et rouge, un peu baveux, presque sale, comme avec des grumeaux ... qui doivent être parfois des coagulations de sang de bœuf : souvenir d'avoir, au détour d'une exposition, vu des planches de Matthys de ces peintures particulières au sang de bœuf sur des supports translucides (ce qui était particulièrement saisissant);
- une forme assez glauque qui illustre diverses facettes d'une ville avec son métro, ses gens des rues, ses bâtiments, ses églises, ... et pour finir un cimetière.
Certains pourront trouver l'ouvrage noir (enfin rouge brun) trop sombre et désespéré (noir). Mais sa singularité et son illustration des "villes de grande solitude" donne une puissance rare, certes dérangeante, mais justement dérangeante avec un esthétisme particulier.
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