"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un album jeunesse de qualité . Un grand-père de couleur transmet des valeurs à son petit-fils Ben à l'occasion de la visite du musée Ford à Détroit,. le livre rappelle les brimades subies au nom. de
la ségrégation aux Etats-Unis, l'on peut résister, dire non aux injustices.
Au musée, un seul véhicule intéresse le grand-père, le bus de Rosa.En 1955, il assiste à un évènement qui fera date. Rosa , une femme de couleur, occupe une place allouée aux Blancs , ne répond pas aux injonctions du chauffeur et refuse de déménager.La police intervient.Un avocat et le pasteur Martin Luther King parviendront à obtenir une libération rapide de Rosa.
Récit dystopique avec un clin d'œil évident à Sa majesté des mouches. Nous retrouvons une bande d'enfants dont le travail est de trouver de quoi survivre sur des montagnes d'ordures. Dystopie? Quand on sait que cela existe vraiment dans certains pays pauvres, on n'est pas si loin de la réalité.
Un jour, la bande d'enfants tombent sur un objet mystérieux qu'ils vont essayer de vendre au meilleur prix. Ils vont voyager à travers le désert jusqu'à ce qu'un homme barbu leur dévoile le secret et l'utilité de cet objet. Cet album est un récit d'aventure, d'amitié, où l'on traite également de l'inégalité filles-garçons puisque ces dernières sont payées en ration de nourriture les dernières pour le même travail et parfois elles n'ont rien. La fin de l'album nous fait du bien à nous les filles ! Joli album aux dessins charmants, aux couleurs chaudes. On se croirait dans les déserts de Star Wars, on aime les drôles de créatures et les teintes chaudes.
Un très bel album, délicieusement rétro. Son format tout en hauteur ne m’a pas permis de lui trouver une place dans la biblothèque , dommage. J’ai beaucoup aimé suivre les aventures de ce petit garçon au drôle de prénom. Il est le cadet d’une fratrie où il n’y avait que des filles, c’est de dire qu’il est aimé et choyé par toute sa famille. Pourtant la belle Dorothéa, sa tante fraîchement débarquée de Mexico va tournebouler son petit monde bien agencé. L’histoire est originale et possède de nombreux traits humoristiques qui en font toute la saveur. Les illustrations ne sont pas sans rappeler celle des « Tintin » de Hergé. Dès la couverture j’ai fait un parallèle avec la Castafiore et ses admirateurs et les traits de Triclinio sont proches de ceux de Tchang dans Tintin au Tibet. J’arrête là avec les comparaisons car ici nous nous retrouvons en Amérique du sud. Au vu des costumes et de l’histoire, nous sommes certainement dans un petit village mexicain. On retrouve de superbes pages sur la fête du village avec tous les squelettes mis en avant et superbement colorés. Lorsqu’ils vont au cinéma c’est pour voir un combat de catch avec leurs masques bien reconnaissables. Une ambiance d’Amérique latine bien agréable à découvrir pour les enfants européens. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/09/10/37625796.html
" Dans les villes de poussière et de bruit, je suis celui qui le premier annonce la venue du printemps. "
Cette phrase poétique semble introduire un récit de fantaisie. Pourtant, ce marronnier, témoin de 150 ans de bonheur et de chagrin va nous raconter une histoire qui a, malheureusement, réellement existé.
Dans cet album, l'auteur aborde la seconde guerre mondiale et le journal d'Anne Frank avec pédagogie.
L'écriture est délicate et les illustrations sont magnifiques .
Je conseille la lecture de ce livre à partir de 9 ans.
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