Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
J'ai dévoré ce roman. Le résumé n'est pas des plus attrayants mais j'ai adoré, je dirais presque un coup de cœur pour celui-là.
Histoire : Le Magicien d'Oz (de Lyman Frank Baum) n'est pas forcément l'histoire la plus connue, du moins pour les nouvelles générations. Je connaissais vaguement l'histoire de Dorothée, j'avais commencé la lecture il y a un bon moment, mais je ne l'avais pas fini. Cependant, de ce que j'en ai lu, on retrouve les codes dans cette nouvelle version.
Maud Royer nous invite pour cette revisite dans un roman policier. Trois jeunes garçons sont sauvagement assassinés. Leur point commun : avoir un handicap mais pas seulement (ça, je vous laisserais le découvrir). L'enquête commence... Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Et de fil en aiguille, on voit la trame se dessiner. Même si on devine facilement le pourquoi, jusqu'au bout, il y a un petit doute.
Pour moi, l'histoire est réussie, les pages se tournent à une vitesse folle et quand on arrive à la fin, c'est wahoo.
Personnage : Je ne vais pas forcément parler des personnages en eux-mêmes car je risque de dévoiler un indice et cela serait dommage. Mon seul regret, c'est qu'il y a un peu trop de personnages secondaires et au bout d'un moment, je ne savais plus trop qui était qui et quel était leur rôle dans l'histoire. Sinon le reste est bien équilibré.
Codes : Quand on lit une revisite, on pense forcément à l'original. Ici, c'est une agréable surprise, car on pourrait imaginer une Dorothée 2.0, en version dark.
J'ai beaucoup aimé le fil conducteur avec les souliers rouges qui, pour moi, sont le véritable symbole du Magicien d'Oz (le rouge venant du film et non du roman). On retrouve le lion sans courage, l'épouvantail sans tête, l'homme de fer sans cœur. Même Toto et Kansas sont présents, chose à laquelle je n'avais pas prêté attention au départ et qui est venue vers la fin du roman. Et puis le message de ce roman est assez touchant et pose interrogation. Je trouve le tout assez intelligent.
Plume : Lors de ma lecture du Livre de la jungle, j'avais été moyennement conquise par la plume de l'auteur, avec un excès du parlé québécois, beaucoup de violence gratuite et de violence sexuelle, etc. Ici, c'est plus "sage", de manière relative bien-sûr mais c'est plus facilement abordable, on n'est pas envahie par ces violences et le québécois est moins présent ce qui permet une meilleure immersion. L'exercice n'est pas facile, mais ici, je trouve que c'est réussi.
On est moins dans le "gore" même s'il y a quelques scènes dérangeantes (notamment avec Henri), c'est un roman plus accessible à lire et peut-être une bonne entrée en matière si on veut commencer la série. Je ne les lis pas dans l'ordre de parution mais je trouve que celui-ci est bien pour ça. Si vous avez envie de curiosité, allez y jeter un coup d'œil.
Attention, livre pour public averti !
Je suis un peu mitigée sur cette lecture, la dernière partie est puissante mais l'abondance de violence sexuelle est déroutante. J'ai bien aimé le déroulé de l'histoire, même si le fil du temps est un peu complexe, mais j'avoue qu'un peu moins de sexe si dur ne m'aurais pas dérangé. Donc attention, âme sensible passé votre chemin !
Histoire : Contrairement au deux autres romans que j'ai lus, l'histoire telle que l'on peut la connaitre, n'est pas perceptible au départ. Donc au milieu de la lecture, j'ai interrogé mon ami Google, parce que j'étais intriguée, je ne retrouvais pas un brin de l'histoire que je connaissais. Et en effet, quand on regarde l'histoire originelle de Kipling, on trouve un peu plus d'éléments en commun, mais on est encore loin, ou du moins, il faut être vraiment connaisseur pour voir toutes les subtilités. Alors, oui, c'est une revisite du conte, mais c'est déroutant de ne pas avoir des éléments auxquels se raccrocher. J'aurais lu le roman sans avoir lu le titre, j'aurais moins été dérangée, je pense. Après, ça reste bonne histoire, même si la présence (violence) sexuelle est, à mon goût) trop présente.
Personnage : Nil Frog ou Mowgli est le personnage principal. On apprend que Mowgli signifie Grenouille dans un dialecte indien, et l'auteur a choisi de lui donner l'équivalent en anglais. On retrouve en Nil un peu le personnage que l'on connait de Disney, du moins dans la partie "sage" :D Mais j'aime bien le personnage, il ne se laisse pas endormir si facilement.
À côté de lui, on trouve l'hypnothérapeute Katia April, elle, on ne peut absolument pas se tromper, c'est l'incarnation humaine du serpent Kaa. C'est d'ailleurs le seul personnage que l'on peut vraiment identifier avec l'orignal ou la version de Disney. Sacrée bonne femme jusqu'au bout ! Mais je ne peux pas en dire plus.
L'autre personnage que l'on peut retrouver un peu aisément, c'est le "Shérif" Khane, l'équivalent le vieux tigre qui sème la terreur et ennemi juré de Mowgli. Ici, c'est un ex-policier qui a subi un terrible accident. On le pense gentil mais finalement, c'est un méchant. En fait, il faut que je me méfie des personnages qui semblent gentils, de manière générale, si c'est un méchant, il le sera jusqu'au bout !
Je regrette l'absence de Baloo, il est évoqué brièvement vers la fin, mais sans plus. Je trouve cela un peu dommage, car je pense que c'est l'un des personnages que l'on associe le plus au livre de la jungle. Ceci dit, de manière générale, les personnages sont bien équilibrés (enfin façon de parlé, car ils ne sont pas du tout équilibrés !) et sont tous (de près ou de loin) des personnages de l'histoire originelle.
Plume : Si dans La Reine des Neiges, on savait que l'on était au Québec mais sans plus au niveau du vocabulaire, ici c'est le contraire ! C'est déroutant au départ, en tant que francophone de la métropole, on n'a pas l'habitude de lire ce vocabulaire, et finalement, on s'habitue aux expressions québécoises. J'avoue que pour certaines, j'aurais bien aimé une traduction, mais dans l'ensemble, c'est compréhensible et petit à petit, on les lit sans soucis. Je suis sûre que quand j'aurai lu les 30 contes interdits, je serai incollable sur les jurons québécois ^^
Ce n'est pas un roman très facile à lire, mais au fur et à mesure, tout se démêle, et c'est la magie de plume de l'auteur. Et une fois de plus, grâce à cette revisite, cela m'a donné envie de lire l'original.
Pour résumer, cela reste une lecture intéressante, mais attention, il faut s'accrocher parce que la description des scènes est parfois très dure à lire. Pour l'instant, ce n'est pas ce conte-là que je vais conseiller même si sa lecture a piqué ma curiosité et me donne envie d'aller lire l'original.
Il s'agit d'une version très sombre, dérangeante et originale du célèbre conte pour enfant. Ce fut horrifique mais tout de même moins gore que les cinq autres contes interdits que j'ai déjà pu lire. Un bon début, une bonne fin mais un milieu un peu mou. Les personnages sont bien développés et le protagoniste bien malsain dans ses déviances et toute sa folie. Au final, un bon moment, sans plus.
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