Un polar en forme d’hommage à Agatha Christie, parfait pour les ados et les adultes amateurs de mystère
Hannah, jeune lectrice qui n'a manqué aucun volet de la trilogie des Autodafeurs (Le Rouergue) a engagé une conversation virtuelle avec Marine Carteron, l'auteur de cette saga à succès, plébiscitée par le public adolescent. Connaissant de...
Un polar en forme d’hommage à Agatha Christie, parfait pour les ados et les adultes amateurs de mystère
Hannah, jeune lectrice qui n'a manqué aucun volet de la trilogie des Autodafeurs (Le Rouergue) a engagé une conversation virtuelle avec Marine Carteron, l'auteur de cette saga à succès, plébiscitée par le public adolescent.
Cette lecture m'a vraiment enthousiasmée : en général, je suis plutôt déçue par les livres qui reprennent des sujets mythologiques, ceux de Madeline Miller m'ont peu emballée par exemple. Peut-être parce qu'en tant que professeur de lettres classiques, je trouve qu'en général, ces livres n'apportent pas plus par rapport aux sources dont ils s'inspirent. En revanche, je n'ai pas lâché le livre de Marine Carteron, que j'ai trouvé très original dans le fait de faire le récit de l'avant guerre de Troie. On suit la génération d'avant Priam, Hector ou Achille, et pour le coup, n'ayant jamais lu "Les Argonautiques", de nombreux faits m'étaient inconnus. J'ai apprécié l'appendice final qui précise les sources, pour permettre au lecteur d'aller plus loin, tout en précisant les choix d'interprétation sur tel ou tel événement.
Enfin, j'ai été très sensible à l'écriture, l'auteur s'approprie le style des auteurs antiques, on retrouve des comparaisons homériques, certains passages font l'effet d'une traduction d'une épopée qu'on aurait redécouverte, et cela se combine très bien avec des dialogues dans un registre courant, qui tirent les personnages vers la modernité. C'est ce qui me dérange souvent dans ce type d'ouvrage mais là, l'équilibre est parfait ! J'ai hâte de découvrir les autres tomes !
Pallas, depuis le temple d'Athéna, observe les hommes. Métamorphosée il y a bien longtemps en statuette de bois, devenue le Palladion,, elle attend que son amie la déesse de la ruse la délivre.
Styrno, puis Hésione sa fille, la protègent. Car les manoeuvres politiques, les trahisons, les manigances, provoquent colères et vengeances des hommes puissants, mais aussi des dieux de l'Olympe.
Alors, les femmes, peut-être, sauront trouver les moyens de déjouer les complots. Et si Homère nous avait menti quant à la guerre de Troie ? Ne serait-ce pas par l'enchaînement d'Hésione au rocher, à la merci du monstre marin Céto, que tout commence ? Les femmes mortelles et immortelles, par leurs sacrifices, tentent de rétablir l'ordre.
Voyageons dans le temps... environ cinquante années avant le chute de Troie. Glissons-nous silencieusement parmi la cours du tyrannique roi Laomédon. Approchons avec prudence le sauvage Héraclès et ses Myrmidons. Puis fanfaronnons avec l'enfant Porcadès... qui deviendra Priam. Mais laissons-nous aussi emporter par les tendres bras de la déesse de l'aube, Eos. Enfin, soutenons Hésione dans sa lourde et importante charge de prêtresse d'Athéna. Athéna, déesse patiente qui attend son heure pour faire payer à son père, le dieu des dieux et des hommes, la métamorphose de sa meilleure amie, Pallas...
A l'heure où le féminisme est très actif, ce livres sur les femmes pourraient s'ajouter aux arguments de ce mouvement. Mais je ne suis pas militante féministe et je me suis plutôt laissée porter par le voyage, ce saut dans l'Antiquité et l'histoire de la mythologie !
Quand sa mère disparaît du jour au lendemain en ne laissant qu’un petit mot lapidaire sur le frigo « Je pars », Bonnie décide de braver le confinement et le couvre-feu pour la retrouver. Mais avec son chien et ses deux amis Malo l’hypocondriaque et Jason le spécialiste des embrouilles, rien ne se déroulera comme prévu !
On ne va pas se mentir, « La grande évasion » est drôle, très drôle même, et rythmé. Le lecteur se laisse happer par l’histoire, cette quête un peu improbable, ce boat trip en mode bras cassés. Car il faut reconnaître que les trois amis constituent une sacrée brochette, particulièrement attachante certes, d’ados en compétition pour le titre de roi de la loose. Des personnes qui ne devraient sous aucun prétexte entreprendre un tel voyage, tant on peut rapidement sentir qu’ils constituent un aimant à ennuis en tout genre. Bon j’exagère peut-être un peu, en vrai Bonnie, l’héroïne, tente de s’en sortir te de suivre le plan établi, ou plutôt de canaliser ses deux acolytes. Évidemment, ça part dans tous les sens, mais tout en sonnant particulièrement juste, notamment rapport à l’actualité covid. Après deux coups de cœur pour « Les autodafeurs », côté aventure, et « Dix » côté policier/suspense, nouveau registre mais nouveau coup de cœur avec ce livre !
Jusqu'où iriez vous par vengeance? Seriez vous capable de tuer?
Nous suivons 7 ados et 3 adultes dont une professeure, issus du même établissement scolaire et qui sont invités à participer à une émission de télé-réalité pour un escape-game littéraire. Sur le papier tout est alléchant mais quand ils débarquent sur l'Île, personne ne s'attend à voir ce manoir lugubre. Mais c'est surtout la personne qui les accueille qui les choque le plus, en effet tout le monde la connaît.
À peine arrivés, le jeu commence... sauf que les règles du jeu ne sont pas celles pour lesquelles ils ont signés.
Ils vont devoir réfléchir pour trouver les clés qui leur permettra de continuer l'aventure mais au détour de celles-ci n'est pas plutôt la mort qu'ils vont trouver? Seuls au monde sur cette île, peuvent ils de faire confiance pour s'en sortir vivant?
Ce roman est un sacré page-turner qui nous tiens en haleine du début à la fin.
Ici Marine Carteron s'approprie totalement le chef d'œuvre d'Agatha Christie, à savoir Les dix petits nègres que je n'ai jamais lu. Et cette réécriture l'a totalement fait avec moi, de plus nous sommes dans un YA ce qui permet une lecture rapide.
J'ai adoré la plume de l'auteure qui ne s'encombre pas de longueurs et de chichis inutiles. Elle réussi à nous mettre du rythme tout au long du récit, et on réussi à vite se prendre au jeu de la devinette: mais qui est le Tueur?
D'ailleurs je n'avais pas du tout vu venir cette révélation et quand je l'ai découvert je suis restée bouche bée.
J'ai beaucoup aimé les références à la mythologie ainsi qu'aux contes de notre enfance qui servent de fil conducteur à l'intrigue où les meurtres sont gores, hard et spectaculaires, vous êtes prévenus.
On touche aussi à des sujets sensibles comme la consommation d'alcool, de drogue mais aussi la culture du viol et le fait de pousser au suicide.
Ce roman par moment est dur à lire et il peut mettre mal à l'aise à cause de la manière dont les sujets sont balancés,
mais il parle de sujet qui touche le plus grand nombre.
Côté personnages je les ai trouvé tous plus ou moins bien travaillés, tous avec leurs fantômes, leur démons, leurs besoins, leurs traits de caractère propre.
En bref, un one-shot réussi qui mêle intrigue policière, vengeance et horreur.
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