Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Quand je vois que le fils de mon conjoint a des questions sur des sujets précis, ou quand je rencontre une problématique avec l'élève de CP que j'accompagne, j'aime beaucoup me référer à cette collection.
Cette fois-ci, je trouvais nécessaire de parler des mensonges avec cette petite fille, qui ne semblait pas voir le problème à raconter quelque chose de faux, mais que son imagination avait inventé, car ça lui aurait bien plu. C'était assez récurrent. Je me suis donc appuyé sur certaines pages de cet album, pour lui faire comprendre quels problèmes ça pouvait générer.
J'ai trouvé que cet album expliquait très bien les choses, sur l'origine d'un mensonge (pour attirer l'attention, par peur de se faire gronder, pour ne pas blesser...), sur les conséquences (comment faire confiance à quelqu'un qui dit des mensonges ?)... L'histoire va jusqu'au moment, où un petit garçon va voir une psychologue, car il racontait un mensonge, à cause d'une réalité trop douloureuse à accepter.
Et puis, parfois, on peut dire un petit mensonge en en ayant bien conscience, pour faire une blague.
Bref, tout est dit dans ce petit documentaire.
J'émettrais juste un bémol sur les mensonges pour protéger, comme dire qu'un gâteau est bon à son enfant, alors qu'il s'est trompé entre le sel et le sucre.
Mais, ça peut permettre d'engager une discussion là-dessus.
Une très belle histoire pour les tous petits !!! Une belle découverte ! Une enquête de souris qui pousse l'enfant à ne pas s'arrêter aux apparences et préjugés. Le dessin est très fin et les couleurs très douces. Parfait pour un garçon ou une fille, un cadeau à faire les yeux fermés.
Jojo, petite souris bleue au ventre rebondi, est morte. Mais qui a bien pu la tuer ?
Ses congénères s'interrogent et accusent très rapidement le chat. Mike décide de mener l'enquête.
Cet album jeunesse reprend les codes d'une enquête policière, à destination des plus jeunes. Mike ressemble à s'y méprendre à Sherlock Holmes. L'auteur, à travers cette histoire, aborde les préjugés et l'injustice. Peut-on accuser sans avoir aucune preuve ? Mike met en garde les autres souris : il faut être certain avant d’incriminer quelqu’un.
J'ai beaucoup aimé la fin de l'histoire, à laquelle le lecteur ne s'attend pas.
Les dessins sont simples et efficaces. J'ai apprécié les petits détails auxquels le lecteur doit prêter attention pour mener à bien l'enquête : les éclairs visibles à travers les fenêtres, les griffes du chat sur le mur. Comme un bon polar, l'illustratrice instille une ambiance inquiétante avec l'ombre du chat qui plane au-dessus de la scène.
« C'est le chat » est un bel album audacieux et original. A delà de l'histoire, l'auteur délivre un message qui nous incite à nous défaire de nos préjugés. Il faut toujours se méfier des apparences.
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