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Julia Malye

Julia Malye
Julia Malye est née à Paris en 1994. Elle a publié son premier roman, La Fiancée de Tocqueville (éditions Balland), à l'âge de 15 ans. Diplômée de Sciences Po et de la Sorbonne en sciences sociales et lettres modernes, elle est également titulaire d'un Master of Fine Arts en creative wr... Voir plus
Julia Malye est née à Paris en 1994. Elle a publié son premier roman, La Fiancée de Tocqueville (éditions Balland), à l'âge de 15 ans. Diplômée de Sciences Po et de la Sorbonne en sciences sociales et lettres modernes, elle est également titulaire d'un Master of Fine Arts en creative writing de l'Université d'État de l'Oregon. Elle est traductrice de l'anglais pour Les Belles Lettres et, depuis 2018, elle enseigne l'écriture de fiction à Sciences Po. Son quatrième roman, La Louisiane, écrit parallèlement en français et en anglais, est en cours de traduction dans plus de vingt pays et sera adapté en série.

Avis sur cet auteur (15)

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    Couverture du livre « La Louisiane » de Julia Malye aux éditions Stock

    Minouchka_books sur La Louisiane de Julia Malye

    Une grosse déception pour ce roman, que j'ai terminé, mais très péniblement. C'est dommage, car tout me plaisait dans le synopsis et je voulais surtout retrouver un peu du roman Mille femmes blanches de Jim Fergus ; malheureusement, cela n'a pas été le cas. En même temps, il est très difficile...
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    Une grosse déception pour ce roman, que j'ai terminé, mais très péniblement. C'est dommage, car tout me plaisait dans le synopsis et je voulais surtout retrouver un peu du roman Mille femmes blanches de Jim Fergus ; malheureusement, cela n'a pas été le cas. En même temps, il est très difficile d'égaler ce chef-d'œuvre !

    Cependant, le roman reste intéressant à certains moments, même si je trouve que les personnages ne sont pas assez travaillés

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    Couverture du livre « La Louisiane » de Julia Malye aux éditions Stock

    Mimosa sur La Louisiane de Julia Malye

    Un livre de femmes écrit par une femme dont j'ai entendu une interview à LGLibrairie:cela s'annonçait passionnant!mais si les destins douloureux de ces pionnières en Louisiane nous émeuvent;j'ai été perturbée par la longueur du roman et la multiplication des personnages secondaires...Autre sujet...
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    Un livre de femmes écrit par une femme dont j'ai entendu une interview à LGLibrairie:cela s'annonçait passionnant!mais si les destins douloureux de ces pionnières en Louisiane nous émeuvent;j'ai été perturbée par la longueur du roman et la multiplication des personnages secondaires...Autre sujet de perturbation:la débauche descriptive qui nuit à l'intérêt de la narration à mon sens,cela n'enlève rien au talent de cette autrice.Lu sans réel déplaisir...

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    Couverture du livre « La Louisiane » de Julia Malye aux éditions Stock

    Dominique Sudre sur La Louisiane de Julia Malye

    En 1720, elles sont pensionnaires de la Salpêtrière ou de la Grande Force. Ce sont des femmes ou des filles qui ne peuvent plus rien attendre de la vie à Paris. Soit orpheline, abandonnée à la naissance, comme Charlotte, soit internée par la famille, trop indépendante, trop singulière, pas dans...
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    En 1720, elles sont pensionnaires de la Salpêtrière ou de la Grande Force. Ce sont des femmes ou des filles qui ne peuvent plus rien attendre de la vie à Paris. Soit orpheline, abandonnée à la naissance, comme Charlotte, soit internée par la famille, trop indépendante, trop singulière, pas dans le moule voulu par la famille comme Pétronille, soit ayant osé devenir ces faiseuses d’anges qui aident les femmes mais sont condamnées par la société, comme Geneviève.

    Geneviève, Charlotte, Étiennette, Pétronille, sont sélectionnées pour peupler la Louisiane, cette terre française où sont déjà installés les hommes à qui il faut trouver des épouses qui leur feront de nombreux enfants pour vite peupler le pays. Soit disant volontaires, mais en fait quelle belle opportunité de se débarrasser de ces femmes encombrantes. Indispensable aussi qu’elles soient en âge de procréer, ce qui a cette époque signifie à partir de 13 ans.

    Après un long périple de Paris jusqu’au Havre, elles embarquent à bord de la Baleine, l’un des vaisseaux qui ont emmené de nombreuses femmes, ou hommes, dans ces contrées lointaines, sauvages et inhospitalières de la Louisiane.

    Nous les suivons tout au long de leur voyage. Geneviève, Charlotte et Pétronille plus précisément. La sélection des femmes à l’arrivée, quand il faut vite leur trouver un mari, ou plutôt les attribuer à chaque homme cherchant à fonder une famille, ou ayant besoin d'une femme pour gérer le quotidien. Elles restent plus ou moins soudées, bien que ne se connaissant pas au départ, les jours et les jours de voyage ont créé un lien. Certaines restent à Mobile et sur l’embouchure du fleuve, d’autres partent au loin vers les territoires indiens.

    Chacune vit tout ce que les femmes vivent alors, violence intra-familiale, coups, pauvreté, enfants à la chaîne, soumission à l’homme seul maître à bord du foyer.

    Leur amitié, bien que précaire et souvent superficielle résiste au temps, mariages, naissances, deuils, solitude, famille, violences, au climat, aux ouragans, à tout ce
    Un roman qui me faisant envie, mais par moment je me suis ennuyée, beaucoup de longueurs, et des personnages pas vraiment attachants, ou alors trop de personnages qui passent et nous perdent. Pourtant, j’étais très intéressé par la période, le sujet, l’idée de parler de ces femmes restées dans l’ombre, la façon dont les familles se débarrassaient d’elles, puis comment l’institution de la Salpêtrière les a envoyées dans des conditions déplorables sur des terres inhospitalières et souvent hostiles, pour plaire au pouvoir et remplir des cases. Je ne me suis pas sentie assez immergée dans le territoire, cette Louisiane hostile qu’il faut dompter pour s’y installer durablement.

    J’ai aimé y retrouver la réalité de la conditions féminine de l’époque, quand les femmes ne sont jamais indépendantes, restent soumises au père, au frère au mari, et même à l’autorité administrative si en plus elles possèdent des terres.

    Intéressant passages sur les indiens Natchez, en particulier sur la difficile cohabitation, le désir d’aider et de faire connaître les remèdes ou les recettes des tribus indiennes, avec Utu’wv Ecoko’ nesel la petite Natchez.

    J’ai aimé la voix de la lectrice. Valérie Nuzzi a le ton qu’il faut, la douceur ou la force dans la voix pour incarner ces femmes. Et donner à chacune sa singularité, ses craintes, ses doutes, ses aspirations, ses espoirs, sa façon d’appréhender la vie. Sa voix est douce, posée, parfois complice, parfois secrète, tourmentée ou sereine, elle réussi à faire passer les sentiments, inquiétudes et espoirs, ou même le fatalisme que chacune porte en elle. Ah, et bravo pour avoir prononcé un nombre incalculable de fois le prénom de la jeune Natchez !

    https://domiclire.wordpress.com/2024/06/18/la-louisiane-julia-malye/

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    Couverture du livre « La Louisiane » de Julia Malye aux éditions Stock

    Les Lectures de Cannetille sur La Louisiane de Julia Malye

    D’abord écrit en anglais puis en français par la jeune auteur partie étudier l’écriture créative dans une université américaine, succès de librairie en cours de traduction dans une vingtaine de pays et bientôt adapté en série, ce pavé historique use de sa consciencieuse documentation historique...
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    D’abord écrit en anglais puis en français par la jeune auteur partie étudier l’écriture créative dans une université américaine, succès de librairie en cours de traduction dans une vingtaine de pays et bientôt adapté en série, ce pavé historique use de sa consciencieuse documentation historique pour une projection très romanesque de l’histoire des filles de la Salpêtrière envoyées rejoindre en 1720 les colons français fraîchement installés en Louisiane.

    « On ne dit pas tout aux femmes ». Encore moins à celles que la société a reléguées à la Salpêtrière, cette ancienne fabrique de poudre pour munitions reconvertie au XVIIe siècle en asile pour indigents, et bientôt devenue un véritable lieu de détention, aussi bien de condamnées pour faits de droit commun, de femmes dites de mauvaise vie, ou simplement d’orphelines et de filles rejetées par leurs familles. Comme d’autres avant elles envoyées faire souche au Québec pour contribuer au peuplement de ce territoire colonial, elles sont une centaine, désignées « volontaires » pour une déportation cette fois en Louisiane, où les colons manquent cruellement d’épouses pour assurer leur descendance. Avec pour seul bagage l’espoir d’un nouveau départ loin d’une métropole qui les rejette, elles n’ont bien sûr aucune idée du terrible voyage à fond de cale qui les attend, de la famine, des ouragans et de la guerre avec les tribus indiennes qui viendront encore réduire les rangs des survivantes, enfin des violences masculines auxquelles les condamne leur futur rôle de ventres reproducteurs auprès d’hommes le plus souvent sans foi ni loi, harassés par la misère et l’hostilité de leur terre de conquête.

    Sur ce fond de vérité historique, Julia Malye a imaginé le sort de trois de ces femmes : l’une fille du peuple forte et rebelle, condamnée comme « faiseuse d’anges » ; la seconde fragile aristocrate rejetée par sa famille pour son excentricité peu commode à marier ; la dernière encore une enfant, orpheline de tout juste douze ans. Si l’on suit sans déplaisir leurs parcours aventureux, relatés d’une plume fluide et rythmée, la déception point rapidement quant à la crédibilité de ces trois fils narratifs. Improbablement liés malgré des mariages disparates et géographiquement éloignés, survivant à de multiples maris, tous mauvais mais dotés du bon goût de mourir précocement, finissant dans une tonalité plus misandre que féministe par trouver le bonheur entre femmes, ces trois personnages féminins trop caricaturalement chargés de connotations empruntées à l’air de notre temps n’apparaissent au final que fort peu subtilement brodés sur la trame historique qui concentre en conséquence le véritable intérêt du roman.

    Entre influences #MeToo et LGBT trop visibles dans un récit se déroulant au début du XVIIIe siècle, soupçon de misandrie et happy end improbable – pour davantage de réalisme sur le sort des épouses de colons en Amérique du Nord, l’on pourra avantageusement se référer au terrible Homesman de Glendon Swarthout –, le lecteur devra se consoler en profitant de quelques aspects historiques intéressants et du rythme d’un récit d’aventure entièrement féminin.

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