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Un bijou de légende et un homme araignée pour un roman de haut vol…
Je remercie Martine Paradis qui lors de l’un de ses concours m’a fait gagner et ainsi découvrir Jeff Lindsay que je n’avais jamais lu. Tout y est pour un thriller des plus efficaces.
Riley Wolfe est le meilleur voleur du monde ; il n’aime que les défis impossibles ! Alors quand il apprend que le Daria-e nour, fleuron des joyaux de la Couronne iranienne va être exposé dans le musée privé des Eberhardt à Manhattan, la tentation est trop forte. Il veut le voler mais c’est irréalisable. Comment lui faire entendre raison ? Peut-être que sa complice Monique, une faussaire géniale pourrait y arriver…
C’est à un rythme trépidant que j’ai suivi la vie mouvementée de Riley Wolf, un voleur aussi distingué que sanguinaire, aussi séduisant que cynique. Aucun moment de répit entre la préparation du vol et la vie mondaine d’un escroc trompant son monde. Je me demandais sans cesse quand la tour des mensonges et tromperies allait s’écrouler, quand l’agent Delgado, futé et tenace, allait désorganiser ses plans. C’était réjouissant d’être passé derrière le rideau et d’en savoir plus que les pauvres riches à dépouiller qui pourtant étaient des plus méfiants.
J’avoue avoir été impressionnée par la connaissance des méthodes des voleurs comme des services de sécurité mises sous nos yeux, ce constat faisant que les péripéties les plus inimaginables devenaient crédibles. Le travail de Monique, personnage à multiples facettes, est si bien présenté que l’on pense à l’art et non à la fraude. Au détour d’une page, j’ai aimé user ma curiosité des symboles Adinkra.
Rien à dire sur la forme, applaudissements pour le fond au suspense garanti, c’est une bonne lecture divertissante pour les journées plage ou les longues soirées d’hiver. Amateurs du genre, n’hésitez pas à découvrir ce polar sorti en 2022.
Une série dont j'ai entendu parler mais que je n'ai jamais regardée (je ne regarde pas les séries à la télévision). Ce roman, le dernier de l'auteur apparemment, je l'ai gagné à un jeu dans un salon du livre "Lire en Poche" à Gradignan en 2015. Comme il ne me tentait guère il est resté tout ce temps dans ma pile.
J'ai été agréablement surprise : ce thriller est bien écrit, bien traduit, drôle, distrayant. Bien sûr c'est une caricature, ce n'est pas sérieux, mais de temps en temps ce n'est pas désagréable.
J'ai donc passé un bon moment à découvrir ce personnage improbable et le milieu des acteurs d'Hollywood qui ne m'a jamais passionnée. A découvrir.
Deux corps de jeunes filles sont découverts et mise en scène de manière assez sordides et pour une fois Dexter n'a pas d'intuition, il pourra donc difficilement aider sa soeur, Morgane a mener à bien cette enquête.
Complément perdu sans son passager noir, Dexter erre dans ce roman entre sa perte de repère, la préparation de son mariage, la découverte des émotions humaines particulièrement perturbantes et cette vague impression d'être toujours suivi.
Comme lui, je me suis sentie un peu perdue, et j'ai bien eu du mal à avancer dans cette lecture, car ce qui me plait dans Dexter c'est justement ce passager noir et non ses états d'âme.
J'ai par contre apprécié ce que dit l'auteur sur la vie à Miami, la population, la circulation et le temps loin de l'image idyllique que l'on peut en avoir.
Une trilogie qui s'achève sur une petite déception mais ne m'empêchera pas de poursuivre la lecture de la suite après une plus ou moins longue pause.
Alors que Dexter a trouvé sa prochaine victime, il voit ses projets reportés pour échapper à la surveillance du sergent Doakes. Il va alors faire preuve de créativités pour passer pour un être tout à fait normal auprès de sa petite amie. En parallèle les services de police traquent un psychopathe vengeur aux pratiques particulièrement horribles.
J'ai retrouvé avec plaisir ce cher Dexter ! J'aime la façon dont il raconte sa vie avec un humour pince sans rire, sa conscience sur son incompréhension de la plupart de ces semblables. L'écriture est fluide et facile à lire on se laisse porter un sourire au coin des lèvres.
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