"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans le cadre de la masse critique non fiction, j’ai lu l’essai de Jean-Marc Gancille Carnage : en finir avec l’anthropocentrisme aux éditions de l’Echiquier. Lors des premières pages, j’ai cru que c’était une incitation bien menée pour basculer dans le veganisme – je n’ai absolument rien contre les végétariens, les vegans, les végétaliens mais je suis un peu lassée des leçons de morale qui pleuvent ça et là.
Couverture du livre « Carnage ; pour en finir avec l'anthropocentrisme » de Jean-Marc Gancille aux éditions Rue De L'echiquier
Cependant au fil des pages, on apprend avec chiffres et sources à l’appui les ravages que l’homme est capable de produire, volontairement ou involontairement sur l’espèce humaine.
Dans son essai, Jean-Marc Gancille éveille et bouscule les consciences, met devant nos yeux le carnage que les hommes perpétuent au nom des traditions.
Cependant faire bouger les choses est souvent un défi difficile et j’avoue la première que je ne me vois pas renoncer à l’alimentation raisonnée et raisonnable que j’ai. Certains diront que cette alimentation n’est pas suffisante mais je fais un peu à mon échelle et ce qui m’a un peu gênée dans cet essai c’est la thèse parfois extrêmement culpabilisante de l’homme figure de destruction…
En résumé : un essai intéressant qui interroge et bouscule mais dont je ne serai pas encore le porte étendard. Mais réfléchir et penser n’est pas déjà une façon d’agir ?
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !