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James Baldwin

James Baldwin
James Baldwin (1924-1987), connu pour son oeuvre de romancier et de dramaturge, presque intégralement traduite en français, est également un auteur profondément politique. Écartelé entre les partisans de Luther King et du mouvement des droits civiques d'un côté et les partisans du n... Voir plus
James Baldwin (1924-1987), connu pour son oeuvre de romancier et de dramaturge, presque intégralement traduite en français, est également un auteur profondément politique. Écartelé entre les partisans de Luther King et du mouvement des droits civiques d'un côté et les partisans du nationalisme et du séparatisme racial, Baldwin n'aura de cesse de tenter d'établir des ponts entre ces deux courants de la lutte des Noirs américains. Dans ses essais, de Chronique d'un pays natal à La prochaine fois le feu, en passant par Le racisme en question, Baldwin tente de faire émerger une voix singulière sur la question de l'oppression raciale et des stratégies de lutte. C'est son admiration pour Malcolm X, ainsi que sa défiance vis-à-vis de la Nation of Islam qui le pousseront à livrer sa propre version de Malcolm, après l'assassinat de ce dernier, suivi quelques années plus tard par celui de Martin Luther King.

Avis sur cet auteur (17)

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    Couverture du livre « Harlem quartet » de James Baldwin aux éditions Stock

    RIVERA sur Harlem quartet de James Baldwin

    Racisme dans le Harlem des années 1950.

    Racisme dans le Harlem des années 1950.

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    Couverture du livre « La chambre de Giovanni » de James Baldwin aux éditions Rivages

    Stinson17 sur La chambre de Giovanni de James Baldwin

    Une vraie claque !

    Publié en 1956 il a longtemps été porté disparu en France avant de reparaître via une nouvelle traduction en 1998.

    C’est un livre aux sonorités autobiographiques dans lequel David, jeune américain errant à Paris, se lie d’amour et de passion pour Giovanni, jeune serveur...
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    Une vraie claque !

    Publié en 1956 il a longtemps été porté disparu en France avant de reparaître via une nouvelle traduction en 1998.

    C’est un livre aux sonorités autobiographiques dans lequel David, jeune américain errant à Paris, se lie d’amour et de passion pour Giovanni, jeune serveur venu d’Italie pour changer de vie.
    Seulement David est déchiré, tourmenté. Sa petite amie est sur le point de rentrer d’un voyage en Espagne. Il se convainc d’en faire la garante de sa stabilité émotionnelle au grand dam de Giovanni et de ses sentiments.

    Il est admirablement structuré autour de la quête de soi et de l’identité sexuelle. Il fait écho à la virilité hétérocentrée propre à la société d’après-guerre.
    Rapidement, on comprend que David est à la fois victime et bourreau, lui-même extension de l’oppression sociétale qui pèse sur la communauté homosexuelle et qui pèse sur lui depuis toujours.

    Chaque page transpire la rébellion contre les divers conformismes, rébellion qui est au centre de la vie de James Baldwin. Engagé, il a toujours cherché dénoncer l’asservissement et l’oppression exercés sur les minorités et ce chef d’œuvre ne fait pas exception.

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    Couverture du livre « La chambre de Giovanni » de James Baldwin aux éditions Rivages

    Lili0000 sur La chambre de Giovanni de James Baldwin

    David, jeune américain, passe le temps dans le Paris d’après guerre en attendant le retour d’Hella, sa fiancée partie en Espagne pour réfléchir à l’avenir de leur relation.

    Au cours d’une soirée entre amis, il rencontre Giovanni et tombe sous son charme.

    Ce roman est le récit d’une passion...
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    David, jeune américain, passe le temps dans le Paris d’après guerre en attendant le retour d’Hella, sa fiancée partie en Espagne pour réfléchir à l’avenir de leur relation.

    Au cours d’une soirée entre amis, il rencontre Giovanni et tombe sous son charme.

    Ce roman est le récit d’une passion amoureuse que les tabous de l’époque ne laisseront pas se muer en amour.

    Le texte est magnifique, à la fois fort et tendre, et l’histoire de Giovanni, personnage auquel il me paraît difficile de ne pas s’attacher, est bouleversante.

    Un superbe roman pour commencer l’année.

    A lire dans une chambre de bonne désordonnée.

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    Couverture du livre « Meurtres à Atlanta » de James Baldwin aux éditions Stock

    Chantal YVENOU sur Meurtres à Atlanta de James Baldwin

    James Baldwin est une icône de la condition afro-américaine aux Etats-Unis, et il porte le drapeau, associé à celui de l’homosexualité, double peine dans cette nation aux idées corsetées dans des principes aliénants et iniques.

    Dans ce récit, James Baldwin s’appuie sur une série de meurtres...
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    James Baldwin est une icône de la condition afro-américaine aux Etats-Unis, et il porte le drapeau, associé à celui de l’homosexualité, double peine dans cette nation aux idées corsetées dans des principes aliénants et iniques.

    Dans ce récit, James Baldwin s’appuie sur une série de meurtres perpétrés sur des enfants et adolescents,, 28 en deux ans, et tous noirs. A la barre, un accusé idéal, noir, lui aussi, et reconnu coupables de deux meurtres, concernant des adultes. Dans la foulée, il fut aisé, en accumulant des indices ténus et discutables, de lui attribuer la responsabilité des meurtres d’enfants.


    Le récit se décline comme une enquête policière, et analyse les arguments de l’accusation, qui a de plus pris appui sur des techniques récentes et révolutionnaires, comme la recherche des « fibres ». Le juge avait un but : prouver par tous les moyens que Wayne Williams était l’auteur de tous ces meurtres, ce qu’il n’a jamais reconnu, et ceci quels que soient les arguments et preuves, parfois sidérantes, qui seraient utilisées.


    A partir de cette affaire, l’auteur pose la question de la place des noirs dans son pays. En revenant sur les origines, l’histoire et les postulats sur lesquels s’est créée cette entité multiforme que sont les Etats-Unis. Il pointe aussi du doigt la responsabilité de l’économie et de la place prépondérante qu’elle a prise dans notre monde, qui ne voit que par la valeur marchande des biens, fussent-ils humains. Il refuse également la notion de couleur de peau qui est une aberration si on l’utilise pour créer des catégories humaines. A moins que la vraie raison soit ailleurs.

    Un plaidoyer d ’une logique implacable, mais que pèse la logique dans une société qui se prosterne devant le dieu du commerce ?

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