Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
« Que l’aliment soit ton seul médicament ! », avait préconisé Hippocrate il y a bien longtemps. Plus que jamais, ce précepte découvert intuitivement, et scientifiquement prouvé de nos jours est d’actualité dans un monde où fast-foods, grande distribution et malbouffe règnent en maîtres. Pour rester en bonne santé, il faut donner à notre organisme les aliments qui lui conviennent, tout comme il faut donner le carburant adéquat au moteur de notre voiture si nous voulons qu’elle fonctionne bien. Quels sont donc les aliments qu’il serait préférable d’éviter ? Quels sont ceux qu’il faut privilégier pour préserver voire améliorer notre santé ? Une bonne nutrition peut-elle freiner ou stopper les symptômes de certaines maladies ? Peut-on éviter le cancer, les maladies dites de civilisation ? Que penser du gluten, du sucre, des produits laitiers, de la viande, des régimes, des additifs, de la nourriture industrielle, des édulcorants, des sodas, etc ? Dans une approche holistique pleine de bon sens et de sérieux, le professeur Joyeux tente de répondre à toutes ces questions et à bien d’autres.
« Changez d’alimentation est un essai de vulgarisation diététique qui a rencontré un grand succès puisqu’il a été édité et réédité à plusieurs reprises et à chaque fois complété au fur et à mesure des avancées de la science. Tout est sourcé, les études sont là, avec nombreux graphiques et tableaux à la clé. Facile d’abord et de compréhension, même si parfois il peut devenir assez technique, ce texte est particulièrement éclairant et difficilement discutable. Il devrait être lu par le plus grand nombre et repris par le corps médical et par les médias. Notre santé ne s’en porterait que mieux, la sécurité sociale aussi. Les médecins seraient moins surchargés, les services hospitaliers aussi. Seul Big Pharma y perdrait. Une mauvaise alimentation est source de toutes sortes de maladies et autres ennuis de santé, car elle affaiblit notre immunité en empêchant notre organisme de fonctionner au mieux. Il suffirait de réduire drastiquement notre consommation de graisses saturées, de charcuteries, de sucreries, de viande rouge, de laitages, de café, d’alcool et manger plus de légumes, de crudités, de fruits, de poissons, de fruits de mer, d’amandes, de noix et de graines germées pour obtenir et maintenir la pleine santé. Le lecteur apprendra beaucoup dans cet ouvrage mesuré et raisonnable. Même si le professeur condamne fermement le véganisme et l’instinctothérapie, il n’est pas un ayatollah de la diététique vu qu’il permet et conseille même un bon verre de vin rouge par repas et un carré de bon chocolat noir le soir. Une somme très complète et indispensable. Un des meilleurs ouvrages sur la question.
Où et comment le chocolat fut-il découvert ? Les Indiens d’Amérique du Sud avaient fait du cacao leur plante sacrée depuis des milliers d’années. Mais quand les premières graines furent présentées à Christophe Colomb, celui-ci ordonna de les jeter à la mer, car il les prit pour des déjections animales. Plus averti, Pizarre les garda pour sa consommation personnelle. Mais finalement, le cacao devenu chocolat finit par parvenir d’abord dans les cours royales qui l’adoptèrent à titre de médicament et surtout pour ses qualités présumées aphrodisiaques. Madame de Pompadour en buvait des quantités impressionnantes pour compenser la froideur légendaire que lui reprochait amèrement Louis XV. Puis, peu à peu, sa consommation finit par se démocratiser. La fabrication du chocolat, au départ pratiquée par des artisans chocolatiers, passa après la seconde guerre mondiale à l’industrialisation et à la concentration entre les mains de puissantes sociétés comme Cadbury, Lindt, Menier, Suchard, Poulain, et autres. Mais de valeureux maîtres artisans-chocolatier comme Jean-Claude Berton continuent la tradition de la qualité et même innovent avec des produits riches en fibres et en omégas 3 !
Cet ouvrage est une monographie ou un essai de vulgarisation sur le chocolat sous tous ses aspects. Entre les deux auteurs, Joyeux et Berton, c’est ce dernier qui se taille la part du lion. En effet, si l’aspect thérapeutique (celui qui intéressait au départ le lecteur) ne représente qu’à peine un petit quart de l’ouvrage, tout le reste est consacré à une présentation bio-géographique du chocolat, suivie d’une étude de celui-ci à travers l’Histoire et terminée par une présentation des différentes étapes permettant de passer de la cabosse de cacao à la plaque de chocolat. Le lecteur découvrira bien des choses dont il ne se doutait même pas sur les manipulations nécessaires, sur le travail des premiers chocolatiers, sur le Nutella, produit contenant plus de sucre et d’huile de palme que de cacao, et sur l’autorisation de l’introduction d’huiles végétales en lieu et place, dans une certaine proportion, du beurre de cacao. Les effets sur la santé du bon chocolat (noir avec fort pourcentage de cacao) semblent ne plus avoir à être démontrés. Le chocolat est bon pour le cœur, pour le transit intestinal, pour se libérer des addictions (tabac, alcool, haschich), pour lutter contre l’insomnie, pour stimuler la mémoire et même combattre les maladies de Parkinson et d’Alzheimer. La liste est longue de tous ses bienfaits. Alors pourquoi se priver d’un ou deux carrés de bon chocolat noir chaque soir ? Dommage que cet ouvrage, intéressant par bien des aspects, tourne vers la fin au publireportage en faveur d’un produit sans doute de très haute qualité, mais pas à la portée de toutes les bourses, inventé par l’auteur chocolatier.
La maladie d’Alzheimer est devenue la première cause de démence dans le monde et celle de Parkinson se maintient à la seconde place. Les femmes sont plus touchées que les hommes par la première. Eux seraient plus victimes de celle de Parkinson. Ces deux affections irréversibles sont redoutables. La première atteint 20% des octogénaires soit une femme sur 4 et même jusqu’à 40% au-dessus de 90 ans. Un homme sur 5 en souffre à partir de 85 ans. On compte 150 000 cas de Parkinson dans l’Hexagone et 8000 nouveaux chaque année. Ces maladies se développent de plus en plus rapidement dans les populations. On compte 1,3 million de malades aujourd’hui. Et on en prévoit 2 millions à l’horizon 2040. Leur nombre devrait même doubler tous les 20 ans ! De plus, les médicaments utilisés sont d’une efficacité douteuse et peuvent même se révéler nocifs en raison de graves effets secondaires. Et aucune molécule efficace ne se profile à l’horizon des prochaines années. Quel espoir nous reste-il ? La prévention…
Cet ouvrage est un essai écrit à quatre mains qui commence par un exposé de présentation de ces deux maladies. De la vulgarisation bien flippante qui remplit plus de la moitié de l’ouvrage. Les moyens pour éviter la catastrophe ne viennent qu’à la fin. Il faut réformer notre alimentation, manger moins de protéines animales, éviter barbecue et grillades, fuir la malbouffe et toute la production industrielle, (50% de risques éliminés). Faire de l’exercice de manière régulière. Marche, course, natation, vélo, etc (encore 50% de risques éliminés, mais il semble que cela ne soit pas cumulatif !). Ne pas oublier de faire fonctionner son cerveau en lisant, en faisant des mots croisés, des sudokus et autres. Garder un esprit positif et curieux. Au total, toutes sortes de petits et de grands conseils bien utiles que le lecteur devra mettre en pratique. Un ouvrage agréable, facile à lire et sans doute bien utile qui commence fort sombrement pour s’achever sur une note d’espoir. Nous irons tous au paradis (comme chantait l’autre), mais nous ne choperons pas tous ces deux saloperies…
Beaucoup de détails scientifiques qui datent un peu (lu la version de 2013). Les informations sont reconnues, il est bon de re-lire ce livre de temps en temps pour se rappeler de bien se nourrir, même si les maladies héritées de nos ancêtres peuvent apparaître ; consommer des aliments nourriciers adéquats ne nous sauvera pas mais contribuera à ne pas empirer les choses!
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