"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Giovanni le bienheureux » raconte l’errance et la vie insouciante d'un jeune homme dans la Gênes des années 1940. Beau tableau des parfums de Gênes et de ses ruelles, Premier roman inédit en France, ce roman paraît séduisant. En fait, on s’ennuie vite en compagnie de ce héros peu attachant qui ne se soucie que de lui, égoïste qui se dit malchanceux, à mes yeux davantage opportuniste qui mérite d’être abandonné.
Rendez vous de la page 100
Dans les rues de Gênes, Giovanni le bienheureux, le bien nommé, déambule avec ses amis aussi marginaux qui lui.
Je sens l’odeur marine qui monte dans la chaleur des rues aux façades ocres et sales, le linge est aux fenêtres, les putains cherchent un marin, et les hommes sont attablés aux terrasses des cafés.
Giovanni cherche comment gagner quelques sous pour manger des fèves avec un peu de sel, je les sens sous la langue, craquantes, parfumées.
Que va-t-il faire ? trouver du travail, vivre de l’air du temps ?
La vie est dure mais semble douce sous le soleil d’une Italie qui se remet des années de guerre.
J’attends la suite pour découvrir le futur de ce jeune homme bien insouciant.
Rendez-vous de la page 100
Un portrait un peu léger d'une jeunesse italienne dans les années 50, toujours saoule, toujours fauchée, et très carpe diem. Séduite au début par la désinvolture du roman, j'ai vu mon enthousiasme diminuer à mesure que s'installe la conscience du vide de l'existence de Giovanni et de ses compagnons. Je ne suis pas non plus convaincue par la langue. J'espère que la suite me fera changer d'avis.
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Le jeune Giovanni, fraîchement débarqué dans le quartier du Prè, à Gênes, est rapidement surnommé «le beau gosse ». Quand il arrive à gagner ou à grappiller quatre sous, son plaisir est d’aller les boire avec ses deux amis, Mario et Mange-Trous.
C’est avec délectation que j’ai commencé ce roman, ravie de me rendre en Italie (que j’adore).
Mais au fil des pages, mon enthousiasme a décru. La magie italienne n’est pas au rendez-vous.
C’est fourmillant de détails, à tel point que ça en devient pesant, d’autant que tous ne sont pas d’un grand intérêt.
Il ne se passe pas grand-chose, on assiste à une description minutieuse des bas-fonds d’une cité portuaire.
Les dialogues sont plutôt plats et inintéressants.
Oh la la, je me trouve bien sévère, j’espère que ça va s’arranger dans les prochains chapitres.
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