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Giovanni le bienheureux

Couverture du livre « Giovanni le bienheureux » de Giovanni Arpino aux éditions Belfond
  • Date de parution :
  • Editeur : Belfond
  • EAN : 9782714451781
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

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Avis (5)

  • « Giovanni le bienheureux » raconte l’errance et la vie insouciante d'un jeune homme dans la Gênes des années 1940. Beau tableau des parfums de Gênes et de ses ruelles, Premier roman inédit en France, ce roman paraît séduisant. En fait, on s’ennuie vite en compagnie de ce héros peu attachant qui...
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    « Giovanni le bienheureux » raconte l’errance et la vie insouciante d'un jeune homme dans la Gênes des années 1940. Beau tableau des parfums de Gênes et de ses ruelles, Premier roman inédit en France, ce roman paraît séduisant. En fait, on s’ennuie vite en compagnie de ce héros peu attachant qui ne se soucie que de lui, égoïste qui se dit malchanceux, à mes yeux davantage opportuniste qui mérite d’être abandonné.

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    Dans les rues de Gênes, Giovanni le bienheureux, le bien nommé, déambule avec ses amis aussi marginaux qui lui.
    Je sens l’odeur marine qui monte dans la chaleur des rues aux façades ocres et sales, le linge est aux fenêtres, les putains cherchent un marin, et les...
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    Rendez vous de la page 100
    Dans les rues de Gênes, Giovanni le bienheureux, le bien nommé, déambule avec ses amis aussi marginaux qui lui.
    Je sens l’odeur marine qui monte dans la chaleur des rues aux façades ocres et sales, le linge est aux fenêtres, les putains cherchent un marin, et les hommes sont attablés aux terrasses des cafés.
    Giovanni cherche comment gagner quelques sous pour manger des fèves avec un peu de sel, je les sens sous la langue, craquantes, parfumées.
    Que va-t-il faire ? trouver du travail, vivre de l’air du temps ?
    La vie est dure mais semble douce sous le soleil d’une Italie qui se remet des années de guerre.
    J’attends la suite pour découvrir le futur de ce jeune homme bien insouciant.

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    • Dominique Sudre le 04/09/2014 à 09h44

      C’est le premier roman de Giovanni Arpino, publié dans les années 50. On sent tout au long de ces pages cette atmosphère très particulière des années d’après-guerre dans une Italie où les jeunes ne rêvent que d’insouciance et de légèreté.
      Gênes est une ville de marins, avec ses ruelles qui sentent la chaleur et le poisson, ses terrasses de cafés devant lesquelles passent les filles, quelques hommes qui rêvent et bavardent à longueur de journée, les odeurs du port, le soleil et le vent, le linge et les draps qui pendent aux fenêtres.
      Giovanni a 23 ans, c’est un beau garçon qui plait aux filles, il a la vie devant lui. Chaque jour, il ne rêve que de fumer quelques cigarettes, boire de nombreux verres de vin, et manger quelques fèves attablé à la terrasse d’un café avec des compères, à regarder passer les belles filles. Il est capable de « ne pas penser… s’abstenir de penser… vivre des jours assis sur une marche », les poches vides et se nourrissant de l’air du temps.
      La vie est belle sous le soleil de Gênes, mais le serait-elle tout autant ou même plus ailleurs ? Giovanni va devoir se poser des questions et peut être prendre quelque décision, qui sait.
      Ce roman sent bon l’Italie et l’air marin, l’indolence et le temps qui passe. J’ai bien aimé, malgré quelques longueurs dans les descriptions, quelques lenteurs, mais après tout elles retranscrivent bien l’apathie et la désinvolture des personnages, et de Giovanni en particulier. Et même si parfois j’ai eu envie de bousculer un peu ce beau gosse, de lui dire qu’il est temps de faire quelque chose de sa vie. A replacer aussi dans les années cinquante, juste à la sortie d’une guerre longue et difficile où la vie, le plaisir, le temps et l’argent avaient peut-être une autre valeur.

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    Un portrait un peu léger d'une jeunesse italienne dans les années 50, toujours saoule, toujours fauchée, et très carpe diem. Séduite au début par la désinvolture du roman, j'ai vu mon enthousiasme diminuer à mesure que s'installe la conscience du vide de l'existence...
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    Rendez-vous de la page 100
    Un portrait un peu léger d'une jeunesse italienne dans les années 50, toujours saoule, toujours fauchée, et très carpe diem. Séduite au début par la désinvolture du roman, j'ai vu mon enthousiasme diminuer à mesure que s'installe la conscience du vide de l'existence de Giovanni et de ses compagnons. Je ne suis pas non plus convaincue par la langue. J'espère que la suite me fera changer d'avis.

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    • lise lise le 04/09/2014 à 18h23

      Giovanni le bienheureux est le récit simple de la vie insouciante d'un jeune homme innocent qui vit d'expédients dans la Gênes des années 1940.
      Innocent, il l'est autant que peut l'être celui qui ne se soucie que de soi, ici et maintenant. Giovanni, dit Beau Gosse, ne s'inquiète pas de l'avenir, pas plus qu'il ne se préoccupe du monde qui l'entoure. Si le roman de Giovanni Arpino m'a séduite au début, mon intérêt n'a pas résisté au 270 pages que comporte le livre. C'est le portrait vivant d'une époque, la peinture séduisante d'une classe sociale et d'un mode de vie particuliers. Mais je n'ai pas éprouvé de sympathie ou de compassion pour le personnage-narrateur, or, le tableau dressé par l'auteur transite en permanence par l'expérience sensorielle de Giovanni, par la description de son ressenti et de ses envies. La trame narrative, à l'image de la vie du personnage, est peu riche et sans réel aboutissement. Elle n'a donc pas suffi à alimenter mon enthousiasme de lectrice. En définitive, ce roman et moi ne sommes pas parvenus à nous rencontrer.

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    Le jeune Giovanni, fraîchement débarqué dans le quartier du Prè, à Gênes, est rapidement surnommé «le beau gosse ». Quand il arrive à gagner ou à grappiller quatre sous, son plaisir est d’aller les boire avec ses deux amis, Mario et Mange-Trous.
    C’est avec délectation que j’ai...
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    Page 100
    Le jeune Giovanni, fraîchement débarqué dans le quartier du Prè, à Gênes, est rapidement surnommé «le beau gosse ». Quand il arrive à gagner ou à grappiller quatre sous, son plaisir est d’aller les boire avec ses deux amis, Mario et Mange-Trous.
    C’est avec délectation que j’ai commencé ce roman, ravie de me rendre en Italie (que j’adore).
    Mais au fil des pages, mon enthousiasme a décru. La magie italienne n’est pas au rendez-vous.
    C’est fourmillant de détails, à tel point que ça en devient pesant, d’autant que tous ne sont pas d’un grand intérêt.
    Il ne se passe pas grand-chose, on assiste à une description minutieuse des bas-fonds d’une cité portuaire.
    Les dialogues sont plutôt plats et inintéressants.
    Oh la la, je me trouve bien sévère, j’espère que ça va s’arranger dans les prochains chapitres.

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    • Elizabeth Pianon le 04/09/2014 à 10h02

      Le jeune Giovanni, fraîchement débarqué dans le quartier du Prè, à Gênes, est rapidement surnommé «le beau gosse ». Quand il arrive à gagner ou à grappiller quatre sous, son plaisir est d’aller les boire avec ses deux amis, Mario et Mange-Trous.
      C’est avec délectation que j’ai commencé ce roman, ravie de me rendre en Italie (que j’adore).
      Mais au fil des pages, mon enthousiasme a décru. La magie italienne n’est pas au rendez-vous.
      Certes,il y a l’ambiance des rues de Gênes, mais c’est fourmillant de détails, à tel point que ça en devient pesant, d’autant que tous ne sont pas d’un grand intérêt.
      Il ne se passe pas grand-chose, on assiste à une description minutieuse des bas-fonds d’une cité portuaire.
      Les dialogues sont plutôt plats et inintéressants.
      Entre deux beuveries entre copains, entre deux femmes, on a droit à une introspection plutôt sévère qui aboutit toujours à un constat d’échec et d’inutilité.
      Je pense être passée à côté de quelque chose, mais franchement, je me suis ennuyée.

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  • Rendez vous de la page 100:Au début des années 50,3 gênois traînent leur mal-être dans la ville.Leurs journées se passent à essayer de vivre d'expédients.
    A la page 100 ils se retrouvent sur un trottoir,chassés manu-militari pour grivélerie.
    Toute l'âme italienne dans ce roman...s'en...
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    Rendez vous de la page 100:Au début des années 50,3 gênois traînent leur mal-être dans la ville.Leurs journées se passent à essayer de vivre d'expédients.
    A la page 100 ils se retrouvent sur un trottoir,chassés manu-militari pour grivélerie.
    Toute l'âme italienne dans ce roman...s'en sortiront-ils?

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    • Salina le 04/09/2014 à 13h51

      Paru en 1951 , c'est le premier roman de cet auteur turinois collègue d'Italo Calvino.Si celui ci a trouvé sa place dans la littérature italienne, G.Arpino touche à tout flamboyant a quelque peu désarçonné les critiques.Décédé en 1987, on le redécouvre actuellement.
      Connaissant l'Italie et un peu la littérature italienne je m'attendais à une explosion de réalisme et de passion :C'était bien vu, la comédie humaine est déclinée du plus misérable à la félicité, éphémère certes et ce avec une écriture gouleyante à souhait.
      Tous les sens sont en action dans ce roman fouillé, touffu, et pourtant jamais la profusion de détails ne provoque un relâchement de la lecture.
      Cet auteur que je ne connaissais pas devait être un incorrigible optimiste:déjà le titre laisse entendre que son principal héros pouvait connaître quelque félicité...elle me semble plus que fragile, et vivre quotidiennement d'expédients pour survivre n'est pas me semble t-il de tout repos .Et à 23 ans son Giovanni a pour copains 2 pauvres hères assez folklo, il ne connaît l'amour que fugitivement et parce qu'on le surnomme « beau gosse ».Quand la misère s'atténue, il est vain de croire que l'embellie pourra se poursuivre.
      Tout cela est ponctué de grands rires , de belles cuites, d'entourloupes en tous genres.
      C'est un peu l'Italie de De Sica , même si une œuvre d'Arpino a été mise en scène
      dans les années 70 par Dino Risi sous le titre de « Parfum de femme « 
      Ce livre est d'une lecture agréable, mais j'en suis sortie parfois sôulée de mots, de phrases...un vrai tourbillon !Plus épais, cela devenait un handicap , ce n'est heureusement pas le cas.

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