"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
160 pages pour nous faire vivre l'épopée extraordinaire d'un homme qui a décidé de parcourir 2500 km en trail à travars les montagnes de l'Himalaya. Une performance sportive tout d'abord mais pas que. Parti à la recherche de lui-même , il va découvrir les autres. Les autochtones et leur accueil bienveillant mais aussi sa femme Marianne qui a rejoint l'auteur au bout d'un moment et qui en a bavé... On s'inquiète avec eux, on se réjouit avec eux! Un bon récit sportif et spirituel qui se laisse lire, qui arrive bien à nous transmettre les émotions et qui nous emmène loin. Pour les amoureux de trail et de dépassement de soi.
L'écriture est fluide, ce livre se lit comme un roman haletant. L'auteur a su nous faire ressentir la peur des naufragés, et l'urgence que la situation imposait.
Chaque chapitre est consacré à un des personnages principaux. Les états d'âme de chacun sont analysés. On ressent leur doute, leur désespoir et leur courage.
C'est une chaîne de bonne volonté prête à tout pour sauver le plus de monde possible.
Un beau récit qui rend hommage à ces hommes et femmes qui ont comme beau métier d'aider, de sauver au péril de leur vie. Bravo et merci.
Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.fr/2018/03/Le-serment-de-Piana-Francois-SUCHEL.html
François Suchel, pilote de ligne, nous raconte son périple en vélo entre Canton et Paris en suivant le tracé de la ligne aérienne. Tout au long du parcours il s'arrête dans les différents aéroports où il rencontre les contrôleurs aériens qu'il connaît sans connaître puisqu'il échange avec eux depuis l'avion en tant ordinaire. Cela lui permet de voir comment travaillent ses collègues étrangers et d'échanger leurs expériences professionnelles. Il fait le trajet en deux fois car c'est difficile de se lancer en solitaire plusieurs mois quand on a une vie de famille mais il retrouve justement la famille à Prague et ils terminent tous ensemble à vélo la dernière partie du voyage jusqu'à Paris. Le livre ne s'attarde pas sur l'Europe. Il parle surtout de l'Asie et de l'ex-Urss mais on découvre des gens accueillants, attachants malgré la barrière de la langue. En lisant ce livre on rêve de voyages et aussi d'être pilote de ligne même si ce n'est pas le sujet principal du livre.
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