Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
J'ai eu connaissance de l'existence de cette BD dans un numéro de la revue « LIRE le magazine littéraire » fin 2021. Ce n’était pas une critique mais un bandeau publicitaire. L'histoire m'a tout de suite plu et j'ai suggéré à la médiathèque de ma commune de l'acquérir.
Pour que le scénario touche davantage le lecteur, François Durpaire s'est inspiré de la pandémie du Covid-19. Paris, 2050. Le numérique et le virtuel sont omniprésents, le papier interdit. De nombreux ouvrages sont détruits car jugés subversifs et dangereux
J'ai beaucoup apprécié le passage détaillé sur les grandes étapes de l'histoire du livre et la réflexion qui s'en dégage. Les dessins de Brice Bingono sont soignés et criants de vérité.
Une très bonne BD que je recommande aux amoureux du livre.
Après "la présidente" son récit sur Marine le Pen, François Durpaire nous propose à l'occasion des élections présidentielles une nouvelle dystopie politique.
À travers les plateaux TV comme dans l'intimité de son équipe de campagne nous suivons au plus près le candidat Zemour dans sa course à l'Élysée. Durpaire fort de son expérience télévisuelle personnelle, nous dépeint les événements avec justesse pourbub résultat très réaliste.
Le récit ne s'arrête pas là, en parallèle, nous suivons le parcours d'une dénommé Zemour qui traverse là méditerranée dans l'espoir de rencontrer une personne importante à ses yeux.
Continuellement son parcours sera exposé au discours de son patronyme qui souhaite à tout prix sauver la France de l'invasion migratoire... une confrontation qui accentuera l'effroi que provoque le personnage et ses idées.
Graphiquement Farid Boudjellal nous propose un style bien particulier. Une sorte de pèle mele de photo modifiée mais qui en plus des choix scénaristiques, participe pleinement par son rendu à l'impression d'être dans un réel reportage au cœur de l'équipe du Z !
En bref un témoignage politique fort qui questionnera à coup sûr le lecteur !
Nous voilà face à un thriller d'anticipation. Un récit horriblement réaliste et qui fait bien trop échos sur certains points à notre situation actuelle. À l'heure de refermer cet album mon impression est mitigée, je vous explique.
L'histoire partait bien avec un vrai sujet de fond autour des dérives de la société et du monopole des gafa. Le rythme et les enjeux promettaient un thriller haletant mais tout s'efface rapidement au détriment d'un aparté historique sur le livre à travers les temps.
Alors attention je l'ai trouvé très riche et fort bien documenté. Pour cela d'ailleurs on ne peut que louer l'hommage que rend Durpaire à la littérature mais je déplore qu'elle est pris le dessus sur l'intrigue principale qui aurait pu être tellement mieux...
Le coup de crayon de bingono est agréable, le rendu des décors futuriste comme les images d'époque sont réussis et nous plongent bien dans l'histoire.
En bref j'ai apprécié cet album pour le message qu'il transmet, j'ai aimé cette déclaration d'amour à destination de la littérature. Mais j'en ressors tout de même frustré de certains choix scénaristique qui me laissent sur ma faim.
2032, une grande pandémie mondiale frappe la planète. Le nouveau Président des États-Unis a été élu en collectant et en utilisant toutes les données personnelles. C'est la victoire des GAFAM et ce n'est qu'un début. Pour contrer la pandémie, la dématérialisation des contenus va s'intensifier et devenir obligatoire. Plus de livres, plus de libraires, plus de bibliothèques, l'enseignement se fait à distance avec des masques de réalité virtuelle, sans aucune aide humaine. Le livre n'a plus sa place dans ce nouveau monde...
Cette dystopie nous plonge dans un monde qui n'est pas sans nous rappeler "1984" de George Orwell. Mais "Le dernier livre" est aussi et surtout une belle déclaration d'amour aux livres. François Durpaire fait référence à "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne, "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury, "De l'origine des espèces" de Charles Darwin et bien d'autres. Au passage il retrace aussi l'histoire de la répression et du contrôle des livres, ainsi que du savoir dans le monde. Au dessin Brice Bingono nous enchante en faisant évoluer son trait en fonction de la temporalité.
Non je ne veux pas passer au tout numérique.. Le livre n'est pas qu'un objet de consommation, mais c'est surtout le meilleur vecteur pour s'évader, apprendre, comprendre et transmettre le savoir, tous les savoirs.
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