"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un dernier opus pour la saga de l'autrice revisitant les contes, une histoire revisitant Raiponce. Ce tome est le moins réussi de cette série de romance. L'intrigue met du temps à se mettre en place, trop de longueurs et répétition. Pas de réelle histoire mais plus une succession de scènes sensuelles et piquantes. Grosse déception.
"— Quelque chose ne va pas chez moi, s’écria Edie, au désespoir. C’est un vrai martyre.
— C’est sans doute juste que ton époux est généreusement doté par la nature. Voyons, le comparerais-tu à une carotte, à une banane ou à une courgette ? J’espère que nous ne parlons pas d’un haricot vert.
— Vous m’aviez dit que la douleur, c’étaient des histoires de bonne femme. Je me sens si stupide, lâcha-t-elle dans un dernier hoquet. Au lit, je suis une incapable.
Layla lui tapota le genou.
— Chérie, je ne pouvais quand même pas te dire que tu risquais d’avoir l’impression d’être encornée comme un infortuné matador."
"— Tu as l’air aussi horrifiée que lorsque je t’ai expliqué comment on faisait les bébés quand tu étais plus jeune.
— Vous m’avez raconté que c’était en mangeant du pudding à la mélasse.
— Je ne pouvais quand même pas te dire la vérité, n’est-ce pas ? Même au tout début de mon mariage, j’avais déjà compris que ton père était du genre sérieux. Tu voulais savoir et j’ai dû donner une explication qu’il ne réprouverait pas. Le pudding à la mélasse fait beaucoup grossir. Je te donnais un conseil utile pour ta vie d’adulte."
Dans ce quatrième opus l'autrice revisite le conte "Le vilain petit canard" un tome que j'ai bien moins apprécié par rapport au précédent.
Les personnages au coeur de cette revisite sont attachants, beaucoup d'émotions avec la colère, l'amour, la peur et la trahison. Une belle plume avec de l'humours, on ne s’ennuie pas.
"Ses lèvres glissèrent sur le ventre de Daisy, mais elle le força à revenir vers elle en riant à travers ses larmes.
— Je t’embrasserais à la table du régent si tu me laissais faire, enchaîna-t-il néanmoins. Tu es la seule et l’unique. Je suis revenu d’entre les morts pour toi Daisy. Deux fois.
— Et j’en suis tellement heureuse, murmura-t-elle.
Une larme roula sur sa tempe et disparut dans sa chevelure.
— Je n’aurais jamais dû te quitter."
"— Bon Dieu, j’ai tout foutu en l’air dans ma vie ! Je l’ai abîmée, Griffin. Maintenant, elle ressemble à l’une de ces statues de glace qu’on a vues à Halifax. Belle mais froide. Elle n’était pas ainsi avant que je l’épouse. Elle m’en veut d’avoir couché avec d’autres.
— Ça se comprend, non ?
— Le jour où elle m’a jeté dehors, elle m’a dit que notre mariage était sans lendemain, et je l’ai crue. J’étais censé rester chaste jusqu’à la fin de mes jours ?
— Apparemment, répondit Griffin, qui semblait beaucoup s’amuser.
James lui lança un regard mauvais.
— Parfois, je regrette que ce coup de couteau ne t’ait pas entaillé un peu plus haut. Les hommes sont beaucoup plus compatissants sans ce petit truc qui leur pend entre leurs jambes.
— Qui a "un petit truc" ? rétorqua Griffin. Personnellement, j’ai un tronc d’arbre, ajouta-t'il en se tapotant l’entrejambe.
— Tu vérifies qu’il est toujours là ?
— Tu imagines l’effet que ça fait d’avoir une épée sifflant juste devant ce que tu as de plus précieux ? J’en ai encore des cauchemars. J’aurais fait un castrat très amer, crois-moi.
Il se gratta l’intérieur de la cuisse."
Dans ce troisième opus l'autrice revisite à sa façon le conte de la princesse au petit pois, on retrouve tous les ingrédients des précédents tomes qui fait qu'on aime cette série d'ouvrages. Pour les personnages je suis mitigé entres ceux attachants et ceux ennuyeux, j'adore les dialogues crées par l'autrice toujours mordants et piquants, une histoire douce, de la passion et de la sensualité, de l’action, du suspense et de la tendresse.
"Il détacha ses lèvres des siennes. Un frisson la parcourut, et elle poussa un petit cri quand il déposa un baiser au creux de son cou. Il rouvrit les yeux.
— Ce n'est pas du badinage.
— Non, murmura-t-elle en tremblant.
— C'est un fichu incendie de forêt, décréta-t-il, avant de déposer un dernier baiser, bref, dur, sur sa bouche, et de l'éloigner de lui.
Olivia avala sa salive.
— Mais vous êtes fiancée, dit-il.
C'était une affirmation, même si ses yeux sombres semblaient attendre une réponse. Olivia eut l'impression que le monde s'était dissous autour d'eux. Qu'il n'y avait plus qu'eux dans le parc : cet homme grand et fort dont le regard cherchait le sien, et elle, Mlle Olivia Mayfield Lytton, fiancée depuis sa naissance à un marquis. Son cœur frappait contre ses côtes, mais...
Elle devait penser à Rupert. Et à Georgiana."
"Je t'aime plus que tout au monde, Olivia. Plus que ma propre vie. Si l'amour est dangereux, alors, je ne veux plus jamais me sentir en sécurité."
Un second opus qui revisite le conte de la belle et la bête, un second tome bien meilleur que le précédent. L' écriture est très plaisante à lire, simple et élégante. Des personnages bien mieux construits et plus attachants. Un final prévisible mais une bonne lecture addictive et passionnante. De bonne joute verbales, le schéma est proche du conte classique mais avec plus de tendresse, de passion et de sensualité même du piquant avec une dose d'humours.
"— Crois-moi, je n'envisagerais jamais de leur tenir des propos intimes. Pour une bonne raison : je n'aime pas que mes partenaires aient autant de poils sur la poitrine.
— Tu es ridicule, répliqua Linnet en nouant ses bras autour de ses genoux.
— Pas aussi ridicule que ton ignorance du système reproducteur.
Comme elle pouvait difficilement le contredire, il poursuivit :
— Je suppose que ta mère est morte avant d'avoir pu t'expliquer l'essentiel.
— Je connais l'essentiel, protesta-t-elle.
— Vraiment ? Dans ce cas, pourquoi croyais-tu que « ça pendait » entre les jambes des hommes ? Comment cela marcherait-il, à ton avis ? Comme une saucisse que l'on farcit ?
— Une erreur mineure, répliqua-t-elle, alors que son regard glissait vers cette partie de son anatomie que le tissu ne dissimulait plus depuis longtemps. Il est évident que ma mère parlait métaphoriquement.
— Ceci... dit-il en passant la main sur son sexe dressé, est une érection. Et je ne suis pas impuissant, comme tu aurais dû le comprendre à l'instant où tu m'as vu au garde-à-vous.
Linnet déglutit avec peine. Elle-même aurait bien aimé le toucher ainsi.
— Un homme n'a d'érection que lorsqu'il veut coucher avec une femme. Sinon, son sexe pend.
— Ah ! Ma mère avait donc raison. Tu pourrais le faire pendre, que je voie à quoi cela ressemble ?
De nouveau, il se caressa lentement.
— Non. C'est impossible.
— Tu ne peux pas le contrôler ?
— Pas à cet instant. Et rarement lorsque je suis près de toi, à ma grande surprise.
Une déclaration qui rasséréna un peu Linnet.
— Au cas où tu te poserais la question, je ne suis pas vierge, continua-t-il d'un ton désinvolte. Je ne prétendrai cependant pas avoir fait l'amour avec une femme. Mais j'en ai connu une, deux, ou davantage. Toi, en revanche, tu es bel et bien vierge, et remarquablement ignorante. Pourquoi ne me dirais-tu pas ce que tu sais de l'essentiel ? Ainsi, je pourrais corriger tes erreurs.
— Pour que tu me cries après comme tu cries après les canardeaux quand ils devinent de travers ? Certainement pas.
— Veux-tu sauter la leçon et passer directement à la démonstration ? Je suis en train de me caresser...
Instinctivement, Linnet reporta les yeux sur sa main et sur ce que celle-ci faisait.
— ... et je n'aurais rien contre un peu d'aide.
— Je te croyais vraiment impuissant, murmura-t-elle. Pour moi, tu ne pouvais pas faire cela.
— Songes-y... Je te soupçonne d'avoir suffisamment de connaissances pour savoir ce que j'aimerais faire avec l'outil à ma disposition. Il est en état de marche."
"— Observations et recherches médicales, du Dr Fothergill. C'est très intéressant.
— Des foutaises. Ne croyez pas un mot de ce qu'il dit. D'ailleurs, ne croyez pas un mot de ce que vous lisez dans n'importe quel livre de la bibliothèque. La plupart d'entre eux ont été écrits par des jacasseurs incompétents.
— Vous voulez dire que la sève de jonquille ne rend pas un homme impuissant ? demanda-t-elle en passant la tête au-dessus du paravent. Quelle déception !"
"Elle lui mordilla la lèvre, comme il le lui avait appris. Piers succomba, et ce fut avec une passion fiévreuse qu'ils s'embrassèrent. Puis il s'écarta soudain.
— Je ne peux pas.
Linnet se pencha sur lui, quelque chose dans sa voix exacerbant son excitation au lieu de la diminuer.
— Pourquoi ? murmura-t-elle tout en suivant des lèvres la ligne de sa mâchoire.
— Tu es trop laide. Je ne fais jamais l'amour avec des femmes laides. Je ne pourrais jamais aimer une femme laide. Une fraction de seconde, le cœur de Linnet s'emballa. Puis elle comprit.
— Et moi, milord, je ne peux aimer qu'un homme qui me fera franchir le seuil de notre maison dans ses bras. Un homme qui me promettra de ne jamais toucher au laudanum et de ne jamais élever la voix. Tu en es capable ?
Dans ses yeux brillants elle vit de la profondeur, de l'intelligence... de l'amour.
— Dans l'auberge, je t'ai portée le long du couloir jusque dans la chambre, dit-il d'une voix aussi enrouée que la sienne. Cela compte ?
— Je redeviendrai peut-être belle un jour. Ou peut-être pas."
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