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Après le succès de son dernier livre « Le Conflit, la femme et la mère » paru en 2010, Elisabeth Badinter revient avec un essai percutant » Messieurs, encore un effort… » aux éditions Flammarion Plon.
Femme de lettres, philosophe, féministe, femme d’affaires française et spécialiste du Siècle des Lumières, Elisabeth Badinter interpelle les hommes à une volonté et un investissement concret et durable au sein du couple et de la famille.
P. 76 : » Les femmes du XXIe siècle ont changé. Elles en appellent silencieusement à l’égalité des sexes au sein de la famille et à la responsabilité des pères. «
Pour l’auteure, le postulat est inquiétant. En effet, l’indice de fécondité des pays riches est en nette diminution.
P. 10 : » Cette tendance continue préoccupe de plus en plus le monde économique et les politiques. Dans certains pays, la mortalité l’emporte sur la natalité et les Etats redoutent de manquer de travailleurs, de ne plus pouvoir assurer le paiement des retraites, le renouvellement des générations et, à plus long terme, leur survie. «
Il est donc nécessaire de s’interroger sur les moyens mis en oeuvre pour limiter, voire inverser cette courbe et éviter ainsi le déclin brutal que connaissent les pays industrialisés en Asie de l’Est.
P. 11 : » Les femmes détenant l’ultime pouvoir de décision à l’égard de la reproduction, il est à craindre que certains Etats leur fassent payer la note de la dénatalité, notamment en s’appuyant sur des principes d’ordre religieux. «
C’est un constat accablant, si ce n’est de la régression, tout du moins de la non-évolution de la persistance des stéréotypes de genre et d’un lourd passif à domination patriarcale.
P. 20 : » C’est aussi en tant que féministe que je m’inquiète : si la condition maternelle n’est plus si enviable, c’est que le combat pour l’égalité des sexes n’est pas achevé. «
L’explosion des réseaux sociaux et des mouvements féministes ont cependant permis la libération de la parole des femmes. Elles veulent avoir la pleine liberté de disposition de leur corps, et donc du choix de la maternité.
P. 36 : » Aujourd’hui, dès lors qu’une femme choisit d’avoir un enfant, elle éprouve un sentiment de responsabilité inconnu par le passé. Elle se doit d’être la mère idéale d’un enfant heureux dont il faudra développer toutes les potentialités, physiques, psychiques et créatives. Et gare à l’échec ! «
De plus en plus apparaît une volonté de prioriser l’épanouissement personnel, une sorte de « moi d’abord » par la levée des tabous et une stricte évaluation des plaisirs et des peines avant de s’engager dans l’aventure de la maternité.
https://missbook85.wordpress.com/2024/05/02/messieurs-encore-un-effort/
Marie-Thérèse d'Autriche a eu 16 enfants dont un certain nombre morts bébés ou très jeunes.
Il y a 3 Marie-Caroline avec cette ancienne coutume de donner le même prénom qu'un enfant précédemment morts.
Élisabeth Badinter revient sur la relation de l'impératrice avec ses enfant à une époque où la coutume de la royauté était d'en laisser l'éducation à d'autres.
Bien entendu, Marie-Thérèse d'Autriche s'appuiera sur un certain nombre de gouvernantes ou gouverneurs tous de haute lignée mais elle nouera une relation avec chacun de ses enfants.
Il y a les préférés, les mal-aimés, les sacrifiés, les ignorés, les chouchoutés.
Elle est très souvent lucide sur le caractère de chacun d'entre eux.
Et puis bien sûr, il y a Marie-Antoinette qui deviendra reine de France.
Le livre est très intéressant et basé sur de nombreuses lettres dont quelques extraits sont cités.
Toutefois, j'ai été surprise par le style ; je m'attendais à une écriture exigeante. Ce n'est pas le cas. C'est très facile à lire voire un peu scolaire.
Une lecture enrichissante.
Un livre pointu et passionnant sur deux femmes qui ont révolutionné à leurs façons la pensée. Madame du Chatelet, passionnée de physique, traductrice de Newton et Madame d'Epinay, fascinée par l'éducation et ses limites ne sont que trop peu connues et rarement pour de bonnes raisons, l'une pour avoir été la maitresse de Voltaire, la seconde pour être reprise (et de manière assez cavalière) dans "Les Confessions" de Rousseau. Pourtant, même s'il a fallu du temps pour que les femmes aient leurs places dans le monde scientifique (et là j'englobe sciences pures et sciences sociales), il semble assez clair en parcourant cet essai qu'elles en furent les pionnières.
J'ai plongé avec plaisir dans la Correspondance d'Isabelle de Bourbon-Parme à sa belle-soeur. C'est un régal. Je vais me hâter de compléter cette belle collection de "La Lettre et la Plume" en continuant peut-être par Henri IV.
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