"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De 1925 à la fin de la guerre, on suit Alice, une jeune fille, dans les folles années, entre Dinard et Paris.
Dessinatrice de papier peint, elle créera sa propre marque et son entreprise.
Elle rencontre l'amour et se marie.
Puis arrivent les menaces d'une guerre mondiale.
Un roman pas désagréable, pas mal écrit.
Des paysages et des ambiances de rêve.
Mais l'impression d'avoir déjà lu des tas de livres de ce style.
Ma Chronique : Ce roman s'inscrit entre saga familiale et tourments amoureux durant les années bouillonnantes de l'entre deux guerres où les gens retrouvent le goût de s'amuser et de se cultiver...assez "feel-good"en fait !
La villa Hestia est une maison de famille bourgeoise où règne une atmosphère joyeuse et où chacun se retrouve l'été au bord de l'océan.
Biarritz est à la mode dans les années 20 où brille la "jetset" de cette époque. C'est aussi sur la côte basque que des réfugiés russes fuyant la révolution d'octobre tentent une nouvelle vie. Olga et Vladimir font partie de ces apatrides.
Une vie difficile, pleine d'imprévus et de nostalgie, avait commencé pour ces Russes blancs en exil où s'est éteint l'espérance de regagner leur patrie. Leur bonne étoile sera de croiser Valentine, jeune veuve qui développe le négoce du thé au goût russe. Ils trouvent auprès de la jeune femme et de sa famille, l'amitié et le réconfort dont leur vague à l 'âme Slave a tant besoin.
Ils montrent assiduité et discipline dans le travail qu'on leur propose. Peu à peu ils côtoient "les mondains " qui fréquentent cette belle demeure et rencontrent d'autres réfugiés, artistes, musiciens, couturiers, affichistes qui ont marqué les années folles.
Quant à Valentine, son cœur bat pour un beau pilote travaillant chez Latécoère. Un homme de "vent, de vitesse et de fuite "'.
Bien sûr il y a Henri le médecin, pédiatre, séduisant, cultivé..mais la passion sera-t-elle la même?
Georges, l'aviateur, nous dit " sans prise de risque la vie à moins d'intérêt". Mais hormis Valentine qui ose entreprendre, et Olga chez qui on sent beaucoup de sensibilité, je trouve que les personnages sont trop polissés, pas passionnants.
Il y a tout de même une méchante, mais pas longtemps et sans intérêt.
Se lit très facilement, un univers qui peut être un antidote si vous avez l'âme chagrine.
Fidèle à Dominique Marny,cette fois-ci entre la rafle du Vel d'hiv et 1982,on découvre le monde des galiéristes de peinture,intéressant!Bien sûr,toujours des histoires de couple :l'évolution d'un amour de jeunesse.Un très bon moment de lecture!
Du rêve,de l'exotisme,du romantisme pour évoquer Pondichéry sous le second Empire:on apprend beaucoup!des descriptions précises,détaillées qui évoquent aussi bien les bas-fonds que la société compassée.Se pose la question de l'avenir,celui des parias comme des femmes!Respecter les traditions ou s'émanciper?Au- delà de ce romantisme(feel-good?)je préfère retenir la richesse historique et sociétale.Découvrir,apprendre en rêvant...
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !