Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Un thriller psychologique,prenant, une bonne dose d’adrénaline , frissons et chair de poule assurés, nuits blanches assurées.
Attention ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains, personnes sensibles s'abstenir,
L'inspecteur Eneco et son équipe, ont entre leurs mains une enquête montreuse et difficile à dénouer,
La disparition de jeunes femmes, travaillant dans des bars , sont enlevées et retrouvées mortes, les corps sont atrocement mutilés, au delà de l'impensable et de l'inimaginable, L'auteur,ne tergiverse pas, dans les descriptions des sévices que ces victimes ont subi. Je dois avouer que la lecture de certaines scènes m'ont mises mal à l'aise, un sentiment nauséeux m'a envahi,mais ces descriptions sont existentielles pour le déroulement de l'histoire, la rendant plus terrifiante et captivante, une lecture malsaine mais addictive. Nous tombons dans les méandres de la folie humaine. Un univers d'une extrême noirceur,un environnement glauque, oppressant, suffocant et nauséabond. Un rythme qui va crescendo, aucun temps mort ,un suspens et une intrigue insoutenables, l'auteur nous entraîne dans son roman , avec une grande dextérité, du début jusqu'au dénouement final. Un roman que j'ai lu d'une traite, impossible de le lâcher. Bienvenue en enfer.
Un roman à lire de toute urgence.
J'ai découvert Boris le Guenn dans « Burn-out », un opus évoquant une enquête plus tardive du commandant et de son groupe. Je l'ai retrouvé ensuite dans « Affaires internes », le dernier roman en date de Didier Fossey. L'idée de lire l'ensemble de la production de cet auteur dans un ordre plus chronologique m'a paru être une évidence, ce que j'ai entrepris avec « Tr@que sur le web ».
Dès ma première lecture, j'ai été conquis par le style de Didier Fossey. En tant qu'ancien policier, il a forcément tous les codes pour inventer une histoire policière crédible et particulièrement bien détaillée, encore faut-il qu'elle soit agréable à lire.
L'auteur privilégie résolument l'enquête et l'action, évitant les digressions éloignant le récit de l'intrigue. Son écriture est d'une grande efficacité et le rythme ne faiblit jamais.
Le commandant le Guenn et son équipe se trouvent confrontés à un psychopathe particulièrement sadique qui sévit dans le 13e arrondissement, avec un rythme inquiétant et une sauvagerie qui ébranle même les policiers les plus coriaces.
Comme souvent dans ce type d'affaire, la pression est énorme sur les hommes et les femmes de la crim' qui sont sur le pont quasiment jour et nuit pour stopper cette folie meurtrière.
Comme le titre l'indique, « Internet » joue un rôle dans l'enquête, sans que ce roman ne dérive pour autant vers la cybercriminalité. Il s'agit bien d'une assez classique traque de tueur, sorte de course contre le temps avec un dangereux et insaisissable psychopathe.
Le nombre d'enquêteurs est impressionnant, ce qui a pour résultat qu'à l'exception du Commandant le Guenn et de sa capitaine Fred Belvet, il est difficile de vraiment s'attacher à eux, peut-être la petite réserve que je pourrais émettre.
Ce petit bémol mis à part - qui concerne seulement ce premier roman de la série le Guenn -, je suis définitivement fan de l'oeuvre de Didier Fossey.
J'ajoute que j'ai eu le plaisir de rencontrer Didier à plusieurs reprises. Je le remercie pour son extrême gentillesse et sa grande disponibilité.
Didier Fossey - auteur que je lis pour la première fois et que j'ai eu le plaisir de rencontrer sur un salon -, nous invite à passer un peu de temps avec une équipe de la crim' du 36 dirigée par le commandant Boris le Guenn. On découvre un groupe en sous-effectif, en surchauffe en raison du nombre d'enquêtes à mener de front et de la défection d'un de ses membres qui s'est mis de façon incompréhensible aux abonnés absents. Parmi les affaires en cours, l'une d'entre elles prend une importante particulière, un policier de la BAC de nuit ayant été tué lors d'une mission de surveillance en lien avec des cambriolages d'oeuvres d'art ornant les tombes du Père-Lachaise.
L'auteur ayant passé de nombreuses années au sein de la police nationale, le récit est particulièrement détaillé en ce qui concerne les procédures d'investigations et les relations inter-services. Il met surtout l'accent sur les problèmes qu'engendrent pour les policiers ce métier envahissant, sans horaires, et la dégradation de leur vie familiale qui en résulte. Lorsque l'un des leurs disparaît, en faisant son métier ou par suicide, c'est un cauchemar qui s'ajoute pour eux à une liste déjà bien fournie.
Le roman porte bien son titre, tant la tension est palpable tout au long d'une histoire dans laquelle l'humain prend le pas sur l'histoire policière. Il n'en reste pas moins une intrigue bien construite, admirablement servie par une écriture dynamique qui a maintenu mon intérêt jusqu'aux dernières pages.
Après avoir lu Burn out et Artifices, du même auteur, je disais : « Je peux assurer que, pour ma part, commencer ce livre m'a forcé à m'y coller jusqu'à son terme ! Une belle réussite, une belle invitation à suivre cet auteur et son commandant le Guenn ! » J’ai donc accepté la possibilité que me proposaient les Editions Flamant Noir et NetGalley de découvrir ce titre « Affaires internes » de Didier Fossey. Mais je suis resté un peu sur ma faim. Je croyais pouvoir y suivre le commandant Le Guenn, tête centrale des opus précédents. Dépité, j’ai remis au lendemain puis aux lendemains des lendemains, l’écriture du billet à propos de ce livre. J’ai eu tort. C’est mon attente qui était à reconsidérer, pas le talent de l’auteur. Je me dois de rendre justice à Didier Dossey dont le maniement de la langue semble couler de source, reste fluide, naturel, direct et pourtant nuancé et porteur de bien des sentiments, parfois contradictoires que l’auteur met dans la tête et le cœur de ses personnages. C’est travaillé, efficace.
Avec Affaires internes, on a un polar qui pose de bonnes questions. Jusqu’où peut-on aller pour atteindre son but ? La fin justifie-t-elle toujours les moyens ? Spontanément, je répondrais ‘NON’, bien sûr. Mais à y regarder de plus près, ne trouverais-je pas des circonstances atténuantes aux dépassements du permis ? Des raisons d’au moins m’interroger sur ce qui conduit à de telles décisions ?
Dans ces « Affaires internes », on fait la connaissance d’un chef de police, responsable des équipes BAC de nuit, Yann Rocher. Ce flic reste marqué par la disparition accidentelle de sa femme, victime collatérale de la connerie gonflée de deux mecs aux egos surdimensionnés cherchant à s’installer en vainqueur d’une course poursuite de voitures. Deux tarés qui s’en sortiront sans trop de mal mais laisseront une gamine, la fille de Yann Rocher, lourdement handicapée et sans maman ! Yann connaît les responsables. Une soif de vengeance le submerge de plus en plus. Jusqu’où ira-t-il ? L’idée d’un flic quelque peu cabossé n’est pas nouvelle dans la littérature de ce genre. Peut-être révèle-t-elle une réalité plus courante que ce que ne laisse transparaître les discours pontifiant des responsables de police ?
Pour Yann, la vie continue. Elle ne sera jamais comme avant. Et parallèlement à ce poids, ce souvenir atroce qui le ronge, il doit s’occuper de nouvelles enquêtes dont la série de vol à mains armées qui sévit dans toute la France. Pas simple de vivre son boulot de flic tout en se ménageant le temps d’être très présent auprès de sa fille handicapée ! Les trois personnages, le flic, le père et le pétri de vengeance doivent se partager une seule et même carcasse, le corps, les faits et gestes de Yann Rocher, border line de son état. Le personnage sera attachant tout au long du récit même s’il est torturé et limite, limite à plus d’une page.
On a donc affaire à un bon polar, parfaitement maîtrisé par une plume qui donne de croire et aux faits, et aux ressentis des protagonistes. Un bon moment de lecture ! Merci aux Editions Flamant Noir et à NettGalley pour cet envoi et mille excuses pour la lenteur de ma réaction qui était une injustice vis-à-vis de l’auteur et un manque de courtoisie envers la maison d’éditions et NetGalley. Puissent-ils me pardonner.
Je recommande ce livre et le recommanderai sur tous mes réseaux sociaux habituels.
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