Une histoire subtile, drôle et délicieuse.
Une histoire subtile, drôle et délicieuse.
Le roman a pour cadre un grand parc animalier, un zoo comme on dit plus communément.
Le récit se passe sur une journée. On y suit le quotidien des employés notamment d'un guichetier âgé et des soigneurs. Sous cette chaleur caniculaire, les quelques visiteurs courageux sont venus admirer des spécimens ayant chacun leur histoire. Aussi nous faisons connaissance avec Jad-bal-ja un lion de l'Atlas et mascotte du parc, de Bruce un puma argentin aux yeux vairons, de Darwin le chef des babouins, d'Emma femelle orang-outan ou encore de Roméo et Juliette un couple de marabout.
Le ton du roman est à la fois léger, ironique et même loufoque. Pourtant l'auteur met bien en lumière les conditions de captivité de ces animaux sauvages et l'hypocrisie autour de leur soi-disant préservation.
On en apprend beaucoup sur la particularité de chaque espèce, un peu comme dans un documentaire. Ces animaux sauvages sont loin d'être dépourvus de conscience ou d'intelligence.
La lecture de ce roman est agréable. L'écriture est fluide. Mais j'en attendais plus. Il m'a manqué de la profondeur. J'ai trouvé que les portraits et les sentiments des animaux comme des humains n'étaient pas assez creusés. Le roman était peut-être trop court pour permettre d'avoir un propos abouti et poussé.
Le roman a le mérite de traiter un sujet important, celui de la souffrance des animaux en captivité. Leur santé mentale est détériorée. Le stress et l'ennui conduisent à des comportements inhabituels. À l'image de Tezca, le jaguar qui déambule en boucle dans son enclos et dont le sort dans le roman est déchirant.
Intéressant et agréable à lire mais pas assez approfondi à mon goût.
Bon, je dois avouer que comme tout amoureux de la nature, je préfère les animaux en liberté.
Toutefois, je me suis laissé prendre par le quatrième de couverture de ce livre qui nous conte une journée un peu folle dans un parc animalier.
Notre écrivain Daniel Fohr est né en Algérie puis a vécu sous divers horizons, Viêtnam, Italie, Venezuela et de nos jours à Paris. Il est l’auteur entre autres de « Retour à Buenos Aires » (2018) et plus récemment de « La Vague qui vient » (Editions Inculte, 2023).
De ces différents lieux de vie, il a dû observer attentivement la faune et compléter par de nombreux renseignements auprès de professionnels (directeur de zoo en Equateur, et en France Thoiry et du Parc de La Tête-d’Or à Lyon) pour écrire « Vies sauvages ». Les descriptions des comportements des animaux sont remarquablement retranscrites. Nous devenons animal-acteur, nous pensons animal, pour mieux comprendre leurs attitudes, leurs inquiétudes.
Cette analyse est complétée par l’étude de l’Animal Supérieur (avec ses failles, comme nous le verrons tout au long de cette lecture) qui gère ce petit monde, je veux parler, bien sûr, de l’humain. Entre un guichetier, près de la retraite, qui pense avoir gâché sa vie, d’une Cheffe soigneuse au lourd passé, d’un vétérinaire amoureux éconduit, d’un directeur hors-sol et j’en passe.
Une journée d’été, torride, se profile. Le parc animalier ouvre ses portes. Les premiers visiteurs se pointent à la guérite de notre guichetier. Deux garnements « Le Blond » et « Le Brun », qui commencent leur visite par la boutique « souvenirs » et dérobent une perche télescopique et que l’on aura envie de gifler tout au long du récit de par leur comportement insupportable. Un groupe de trois personnes âgées inséparables et une jeune femme qui n’en est pas à sa première visite, les animaux semblent reconnaître son odeur, elle aura un rôle majeur dans cette journée folle.
Avant que les déboires ne commencent, nous aurons eu le privilège de faire la connaissance de Jad-Bal-Ja, le Roi des animaux et de son harem, de Roméo et Juliette, deux marabouts qui se tiennent tête contre tête tels les amoureux mythiques, de Darwin, le chef babouin à la suprématie contestée, d’Emma la femelle orang-outan, au passé tragique, Jennifer, la philosophe tortue plus que centenaire, Anil le yak qui provoquera, malgré lui, la première alerte, sans parler des habitants du reptilarium qui auront leur mot à dire et bien d’autres dans une profusion de détails savoureux.
Une vraiment plaisante lecture, teintée d’ironie, de dérision et d’un style littéraire tout en fluidité. Notre romancier nous promène dans les allées du parc, mais on sent monter, crescendo, une fin tragique.
Une idée originale, une atmosphère particulière pour ce sympathique roman sorti le 21 août.
Grands mercis aux Editions Inculte.
Très bonne surprise que ce roman, car au départ en lisant la 4ème de couverture (la vie d’un parc animalier et de ses animaux), je freinais un.
Or, je l’ai lu d’une traite !
On suit à la fois les employés du parc, ainsi que les bêtes plus ou moins sauvages qui y demeurent.
Je m’attendais, aussi, à de l’anthropomorphisme. Toutefois, il n’en est rien.
L’histoire est certes un peu farfelue, mais celle-ci a un ton agréable et nous tient en haleine jusqu’à sa fin, avec ce qui ne gâche rien une écriture fluide.
J’ai donc passé un très bon moment de lecture.
La quatrième de couverture avait tout pour me plaire : un artiste exilé sur une île ; son regard décalé sur les habitants ; des situations cocasses.
Cette lecture aurait pu être un moment réjouissant si il n'y avait pas eu : des descriptions trop longues ; la volonté de jouer sur les mots tout le temps (jamais un moment de répit pour le lecteur).
J'ai fini par ne m'intéresser qu'aux dialogues, en diagonal.
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