Une histoire subtile, drôle et délicieuse.
Sans qu'on puisse l'expliquer, jour après jour, l'écart continue de se creuser et une projection raisonnable permet même d'affirmer que les lecteurs masculins auront totalement disparus en 2046. Peut-être avant.
Ce roman raconte l'histoire du dernier homme qui lisait.
Comment a-t-il vécu cette situation inédite, seul au milieu des femmes qui le comprennent encore et partagent sa passion ? Son destin est-il une impasse et saura-t-il renverser la situation ? Qu'en dissent les autres hommes ?
Un roman-manifeste, aussi drôle qu'inquiétant, que les femmes devraient faire lire d'urgence aux hommes avant qu'il soit trop tard.
Une histoire subtile, drôle et délicieuse.
Ça commence fort et donne le ton dès le début. Un homme qui se déguise en femme pour s’octroyer le droit et le temps de lire. Parce que lire c’est typiquement féminin. Dit-il…
« …j’en suis réduit à me déguiser en femme pour aller lire dans un parc. J’ai toujours aimé lire à l’extérieur, n’importe où, mais ça devient difficile. »
J’ai été séduite par cet homme, par ses mots et son humour, par ses sentiments qu’il exprime vis-à-vis des livres. J’ai été emportée au gré de ces pages, par cette histoire burlesque, en me laissant prendre au jeu… me disant « Et si c’était vrai ? » Et alors, pourquoi pas ? J’ai aimé ses citations, ses références littéraires, j’en ai marqué des pages, j’en ai coché des extraits.
Et voilà l’état d’esprit dans lequel j’ai découvert la merveilleuse histoire du dernier des lecteurs. Le seul homme. L’unique.
« Je suis le dernier lecteur de livres sur cette planète. Tous les autres sont des femmes. »
J’aime les livres qui parlent de livres et de lecteurs. Imaginez. Avec celui-ci, me voilà servie. Il nous raconte son histoire, lui, l’anonyme. Comme lui, mes doigts ont filé sur le papier granuleux. Ce plaisir de le toucher, le livre papier.
« De même que l’arbre qui tombe ne fait de bruit que si quelqu’un est là pour l’entendre, un livre n’existe que si quelqu’un est là pour le lire. »
Être le dernier des lecteurs c’est pour lui aussi être le responsable de cette espèce masculine en voie de disparition… il faut donc tenter de passer le flambeau, assurer le relai, quoi qu’il en coûte… plus facile à lire qu’à faire !
« La littérature est un jardin secret qui demande à être partagé. »
« Un livre c’est de la magie blanche. On ne sait jamais ce qui sortira du cube de papier et l’effet qu’il produira une fois ouvert. »
Je peux vous certifier que la magie de celui-ci a bien eu l’effet escompté. Il est hors du commun. De ce cube de papier est sorti un excellent moment de lecture, addictif et divertissant, pour lequel je remercie infiniment les Éditions Slatkine et Cie et son vénérable auteur.
Et quant à vous, Daniel Fohr, pour répondre à votre chaleureuse dédicace (encore merci pour cette délicate attention), je vous confirme que j’ai passé un très agréable moment en compagnie de votre dernier lecteur, je m’associe bien volontiers à sa cause de défenseur du roman et du papier. Au plaisir de vous lire à nouveau.
https://littelecture.wordpress.com/2021/06/02/lemouvante-et-singuliere-histoire-du-dernier-des-lecteurs-de-daniel-fohr/
Si aujourd’hui 85% des lecteurs sont des lectrices, il existe de fait un certain nombre de lecteurs, et donc d’hommes qui apprécient la lecture et aiment en parler.
Mais dans ce roman tout à fait délicieux et parfois désarmant, l’auteur imagine un monde dans lequel le dernier des lecteurs devra faire un choix s’il ne veut pas que le goût de la lecture s’éteigne avec lui. Transmettre sa passion à d’autres hommes, à ce fils qu’il pourrait élever un jour, devenir auteur lui-même pour enfin voir chez les libraires des thèmes qui pourraient intéresser ses coreligionnaires ?
Difficile de trouver la bonne solution même si toutes les options restent possibles. Enfin, s’il est encore temps, car rien n’est moins sûr. Dans le monde de notre narrateur, les hommes regardent les écrans, font du sport ou en parlent beaucoup, ont un travail et des responsabilités, et laissent la lecture et les rêveries qu’elle implique aux femmes.
Mais sont-elles seulement plus enclines à la rêverie, à la romance ou à l’évasion. Seraient-elles plutôt curieuses et surtout capables de s’intéresser à tous les sujets, tous les domaines, tous les voyages dans le temps ou dans l’espace, prêtes à comprendre, analyser, compatir, avoir de l’empathie pour les personnages et les situations qu’elles rencontrent dans les livres ? Capables d’échanger avec d’autres lectrices et de s’enrichir de ces échanges ? Car là est la question, que nous apporte la lecture ?
Ce que j’ai aimé ? À découvrir en lisant ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/05/25/lemouvante-et-singuliere-histoire-du-dernier-des-lecteurs-daniel-fohr/
Le narrateur est un lecteur. Mais pas n’importe lequel. Il est le dernier représentant de la gent masculine à ouvrir et tourner les pages d’un objet singulier : un livre. Plus aucun homme sur terre n’ose un tel geste, une telle attitude, sous peine d’être regardé comme un ovni ou être moqué par ses semblables. Tant, que pour lire dans un parc, notre lecteur met une perruque et des vêtements de femme… Car les femmes, elles, continuent de lire.
Notre brave résistant des lettres a tout tenté pour convaincre ses homologues mâles de lire. En vain. A chaque fois les mêmes réponses, la même hypocrisie, la même défiance. Lire est un truc de femmes, un truc pas viril. Circulez, y’a plus personne ! Cependant, le dernier des Mohicans livresque n’abandonne pas car sauver la lecture c’est sauver l’humanité ! Arrivera-t-il à ses fins ?
Une fable cocasse à lecture rapide qui n’est pas dénuée d’originalité et peut-être de préscience car, effectivement, les femmes lisent beaucoup plus que les hommes. D’un constat, Daniel Fohr a eu envie de tirer une sonnette d’alarme afin que la grande famille des livres ne se retrouve pas dans une congrégation exclusivement féminine mais, qu’au contraire, la diversité puisse flotter au-delà des sexes. L’écrivain pose également la question si des romans sont plus féminins que masculins – pour ma part, comme pour tout, je rejette cette habitude de taxonomie – et du risque tout simplement du manque de pluralité dans l’offre éditoriale. Un écrit accompagné de nombreuses références littéraires, de quelques citations et surtout de moult incipits. Comment résister à ne pas inclure celui de ce présent roman « Pas plus tard qu’hier ». Alors, aujourd’hui, demain, que cette histoire singulière du dernier des lecteurs atterrissent entre vos mains, femmes comme hommes, pour une lecture où les chromosomes X ou Y ne se livrent pas bataille mais partagent une passion, une nourriture… « lire c’est boire et manger » selon Victor Hugo. Bon appétit !
Blog Le domaine de Squirelito => https://squirelito.blogspot.com/2021/04/une-noisette-un-livre-lemouvante-et.html
Comme son titre le laisse deviner, « L’émouvante et singulière histoire du dernier des lecteurs » est un roman loufoque. Il extrapole des données scientifiques pour imaginer un avenir probable. Alors que le nombre d’hommes qui lisent diminuent d’année en année, Daniel Fohr pousse le raisonnement jusqu’au bout et s’improvise le dernier survivant de cette race.
Le narrateur nous fait déambuler avec lui dans son univers singulier. De par son statut unique, il est parfois reconnu, parfois félicité pour sa particularité. Mais d’autres fois, il est rejeté par un monde dont il ne fait plus partie. Il devient une anomalie, un caillou dans la chaussure de l’évolution du monde. La lecture en tant que hobby est un sujet important mais pas nécessaire aux yeux des gens. C’est en partant de ce constat que l’auteur imagine ce destin tragique.
Ce roman est assez plaisant parce qu’il est décontracté. L’écriture est agréable et l’ambiance sympathique. Les scènes cocasses se succèdent à chaque rencontre que fait le narrateur. Mais sous ses airs de farce se cachent des réalités qui font presque peur, surtout au lecteur que je suis. Les constatations faites par l’auteur quant à la faible part des hommes attirés par la lecture sont vraiment inquiétantes. On se rend aussi compte que tous les progrès de la vie actuelle ne font qu’aggraver la situation.
Ce petit livre, qui se lit vite, est une lecture détente même s’il véhicule une once d’inquiétude sur l’avenir de mon passe-temps favori. A la fermeture de ce pseudo manifeste, je suis encore plus déterminé à essayer de transmettre ma passion à mes congénères. De toute façon, s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! Mais les gars, je compte sur vous pour continuer le combat avec moi, parce que sinon je me sentirai vraiment seul…
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/03/22/636-daniel-fohr-lemouvante-et-singuliere-histoire-du-dernier-des-lecteurs/
Lorsque dans le cadre d’un cercle livresque on propose à vos yeux ébahis de lectrice et bibliothécaire un titre tel que « L’émouvante et singulière histoire du dernier des lecteurs », même dotée d’un extraordinaire sang-froid (gadget dont je ne suis pas équipée), vous bondissez, non ? Enfin, moi, oui.
En toute sincérité, je pensais faire œuvre de charité littéraire en me penchant sur un obscur opuscule dédié aux heurs et malheurs d’un quelconque rongeur de bibliothèque en mal de reconnaissance créatrice et m’apprêtais déjà à faire montre d’une indulgente patience dans un retour du plus pur style « tapotement amical sur l’épaule » …condescendance honteuse et malvenue ! Je suis tombée sur un petit bijou d’humour et d’auto dérision qui m’a précipitée sur la page Wikipédia de son auteur afin de m’assurer que ce délicieux croisement entre un lunaire Mister Bean et un « hilaranxieux » Woody Allen avait bien une ou deux racines anglo-saxonnes. Même pas.
Daniel Fohr, dont la quatrième de couverture nous apprend sommairement qu’il « a été successivement veilleur de nuit, journaliste, professeur d’Espagnol et de Français au Venezuela et rédacteur », se lance, sous les traits d’un narrateur s’exprimant à la première personne, dans une sorte d’étude, entre désespoir et dérision, de ce qui pourrait bien être, en effet, le dernier des lecteurs. S’appuyant avec le plus grand sérieux aussi bien sur des données factuelles et chiffrées (9 lecteurs sur 10 sont des lectrices) que sur des expériences personnelles, l’auteur prend son élan vers la plus réjouissante des fantaisies, inventant (ou recréant !) des situations toutes plus loufoques les unes que les autres mais soulevant, sous le couvert d’un humour à l’élégance triste et digne, les questions profondes et insolubles que le monde du livre dans son intégralité se pose en boucle : que deviendra la littérature si son public s’atrophie de la moitié de l’humanité ? Par quel moyen pourrait-on à nouveau rallier quelques mâles adeptes ? Ne pourrait-on se lancer dans une forme d’élevage afin de sauvegarder l’espèce ?
N’allez pas croire pour autant que Daniel Fohr assène des vérités sur la tonalité sèche d’un essai bien peigné et bien documenté, non. L’émouvante et singulière histoire du dernier des lecteurs EST une histoire, singulière, c’est vrai, émouvante, c’est sûr, mais aussi subtile, drôle et délicieuse, s’épanouissant sous la plume tout en nuances d’un auteur que je vous invite à découvrir, quel que soit votre sexe !
« Je peux vous prédire que, dans trente ans, sinon avant, il y aura autant de lecteurs de littérature qu’il y a aujourd’hui de lecteurs de poésie latine. » Philippe Roth, 2013.
Daniel Fohr déambule au cœur des pages, un pas après l’autre sème les graines littéraires. Prenez et picorez ! « L’émouvante et singulière histoire du dernier des lecteurs » est un récit qui navigue entre l’essai appuyé (les hommes ne lisent plus) le roman (une satire). L’humour rayonne et triomphe. D’une subtilité hors pair, les gonds grincent parfois. Même pas peur, même pas mal ! Daniel Fohr lance des signaux. Et s’il avait raison ? Urgence, il y a. Voici notre narrateur déguisé en femme, un livre dans la poche, il va dans un parc pour lire. Aurait-il honte d’être le dernier des lecteurs ? Il n’a pas fallu trois générations pour que la courbe des hommes, après avoir croisé dans sa descente celle des femmes, touche l’axe des abscisses et devienne aussi plate qu’une ligne de fréquence cardiaque sur un moniteur débranché. Au triomphant Ecce Homo, succédait un piteux Vale Homo. » Le narrateur dénonce les diktats, le monde évolue, change de camp. « Et c’est ainsi qu’à la veille de la fête des pères apparut sur le marché à grands renforts de publicité… Le livre électronique… Tous les livres du monde à portée de main. » Le livre que l’on saisit, hume, lit devient le dinosaure. Les hommes sont dans l’action, la rapidité, l’éphémère, les films, vidéos, lecture de bandes-dessinées. Les romans dans les oubliettes. La lumière est éteinte. Attention ! sous ses faux airs, ce récit est d’une finesse intuitive sans cliché. Notre narrateur est le dernier homme qui lit. L’heure est grave. Comment relever le défi ? « C’est le sortilège de la littérature de générer des vérités opposées qui ne se contredisent pas, c’était peut-être lui et pas lui, comme le chat quantique de Schrödinger. » Ici, nous sommes dans le champ des possibles encore. « Je l’ai abordé en lui demandant ce qu’il lisait, et s’il s’est contenté de lever le volume devant moi sans me regarder. C’était « Le rayon vert » de Jules Verne. » « C’est une histoire sentimentale il a dit en reposant le livre devant lui, et j’ai eu le sentiment qu’il était surpris qu’on s’intéresse à lui sans sarcasme ni pitié. » Le narrateur (l’auteur) ouvre les tiroirs, sort avec foi le livre ultime. Celui qui se démultipliera. Pour cela, il faut continuer à suivre le fil rouge. « Quand on décide de soustraire la littérature au regard du visiteur, c’est la femme qui lit qu’on déprécie. C’est ce que je pense. » Notre narrateur est gêné. Être le seul lecteur lui semble un défaut d’appréciation de sa propre personne. Mais voilà, il va mener un combat. Ecrire un livre pour les hommes seuls. « La résignation est l’antichambre de la mort, c’est ce que nous apprennent tous les grands romans. » Ce livre est certes une fiction mais elle pointe du doigt là où ça fait mal. Dans notre contemporanéité décalée, à la vitesse de la lumière, seul l’exemple insistant a raison de la rareté. « Je n’ai pas cherché à construire une de ces premières entames magnifiques ou parfaites qui n’avaient empêché aucun lecteur de déserter la littérature. Il n’y avait rien à retirer d’aucun chef-d’œuvre. L’art est toujours une première fois. » « On dit que le merle est le Beethoven des oiseaux. » Daniel Fohr est un lanceur d’alerte. Ce livre est le point d’appui d’une conférence dans un amphithéâtre riche d’étudiants (es) en littérature. « Elle deviendra banale à force d’être montrée pour son caractère étonnant. » A noter : à la page 149 : les incipits préférés du dernier des lecteurs. « Je suis Ubik. Avant que l’univers soit, je suis. J’ai fait les soleils. J’ai fait les mondes. J’ai créé les êtres vivants et les lieux qu’ils habitent ; je les y ai transportés, je les y ai placés. Ils vont où je veux, ils font ce que je dis. Philp K. Dick. « Ubik » » Sésame ouvre-toi ! Eclairant, malicieux, magistral. Publié par les majeures Éditions Slatkine & Cie.
Dans un livre joliment tourné, Daniel Fohr raconte comment il est devenu le dernier des lecteurs. Derrière ce constat à la fois amer et plein d’humour, la mise en garde est dramatique. Est-il déjà trop tard?
Le constat est là. Les hommes ne lisent plus, ou de moins en moins. Les libraires le constatent autant que les auteurs, la plupart des lecteurs sont des lectrices. J'ajouterai ce constat personnel, lorsque l'association de lecteurs dont je fais partie organise sa rencontre annuelle, je me retrouve au milieu d'un aéropage presque essentiellement féminin, sorte de dernier des mohicans déjà regardé avec curiosité.
Comme l'explique Daniel Fohr, qui a analysé en détail la situation, le constat est sans appel: "Dans les années soixante, au siècle dernier, les femmes ont commencé à lire plus que les hommes. Ensuite la courbe des hommes a continué à chuter tandis que celle des femmes continuait de grimper, offrant ainsi au marché une érection compensatrice. La chute du désir des hommes pour le livre, et principalement pour la littérature, est devenue un phénomène et de nombreuses analyses ont été publiées pour essayer d’en expliquer la nature."
Au rang des explications, il y a bien entendu l'arrivée des écrans et l'accaparement du "temps disponible" par un tas d'autres activités, du jeu vidéo au sport, en passant par quelques autres addictions. Mais l'explication ne tient pas, les femmes vivant dans ce même monde. On a alors tenté l'analyse psychologique tendant à démontrer que "les femmes étaient davantage tournées vers l’évasion, la romance, la fantaisie (...) qu’elles se reconnaissaient souvent dans les héroïnes de fiction". Mais là encore, l'argument ne tient pas. L'homme mystérieux attablé au café va le faire comprendre au narrateur. Avant de disparaître, il va remettre au narrateur une caisse de livres signés Henry Vernes. L'auteur de Bob Morane sera-t-il le dernier rempart au déclin, lui qui a entrainé des milliers de lecteurs dans les pas de son aventurier? Las, la lueur va vite s'éteindre pour laisser la place à des combats aussi passionnés qu'inutiles entre les hommes qui trouvent que ce lecteur déchoit à leur classe, qu'il devrait désormais se comporter en homme et arrêter cette activité futile et ces femmes qui entendent régner en maître sur la librairie et en refuser l'accès aux rares hommes qui s'y aventurent.
Les pro et les anti lecture vont vite arrêter de s'écharper faute de combattants.
Devant la gravité de la situation, le "dernier lecteur" va tenter de rallier de nouveaux adeptes à sa cause, mais il fera chou blanc. Il ne transmettra pas non plus sa passion à se descendance, car Théa s'est séparée de lui. Grande lectrice, avec laquelle il partageait ses découvertes et avec laquelle il aime joué au jeu des incipits, lui faisant deviner quel livres commençaient avec les phrases citées, elle n'a pas voulu endosser un rôle trop lourd pour elle.
Derrière le conte qui ne fait qu'extrapoler une tendance forte, la mise en garde va frémir tout honnête homme: "Que la moitié de l’humanité ne lise plus de romans est une catastrophe, pour la simple raison que la littérature est le terrain sur lequel s’établissent et se jugent les relations entre les hommes et les femmes depuis des siècles. Roméo et Juliette n’est pas l’histoire de deux jeunes gens mais une vision de l’amour, L'Écume des jours, Lolita, Gatsby le magnifique, Justine, Les Liaisons dangereuses permettent de comprendre les ressorts du fonctionnement amoureux, sans avoir besoin de vivre la multiplicité de ces expériences, ce sont des guides et des modes d’emploi."
Oui, il faut lire et faire lire cet essai pour que l'anticipation ne se vérifie pas dans un avenir plus ou moins proche. Il faut proclamer haut et fort que la lecture est autant une affaire d'hommes que femmes. Et que, comme le disait Hugo «La lumière est dans le livre, laissez-le rayonner»
https://urlz.fr/fcGu
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Merc Zabouille pour cette chronique qui donne envie d'ouvrir ce roman et de s'y plonger . Belles lectures