"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après une première aventure rondement menée, revoilà que la petite Anya repointe le bout de son nez.
Cette fois-ci elle va devoir aller au devant du danger et surmonter ses peurs. En effet, il va lui falloir rencontrer au fin fond de la forêt une sorcière réputée comme mangeuse d'enfants.
A travers les 32 pages de ce récit jeunesse, la magie opère une fois encore. Ce beau conte emprunt de douceurs, de magie et d'un brin de courage offrira, en plus d'une distrayante histoire, un exemple à suivre pour les minis lecteurs (mais pas que) qui suivront les aventures de notre petite russe.
Graphiquement, Crisse nous offre encore de belles et attendrissantes planches qui, je trouve, se marient à merveille avec le format à l'italienne de l'album.
L'influence de la firme aux grandes oreilles est toujours aussi évidente et ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire !
En bref, une série jeunesse pleine de magie et de tendresse, qui continue de me séduire en tout point.
La petite Anya accompagne son Papouchka Vassili en ville à travers les forêts enchantées au cœur de l'éternel hiver.
Le vieil homme fabrique des jouets en bois, mais malheureusement cette fois-ci, à regrets, Dame Petrouvna ne pourra pas lui acheter son stock. Pour elle aussi les temps sont durs.
À défaut de remplir sa bourse d'argent, le bon Vassili a le cœur empli de chaleur et de fierté à la vue de sa tendre petite fille qu'il aime tant et qui le lui rend bien.
Alors quand la petite tombe sur une plume magnifique et un peu étrange après avoir délivré des oiseaux enfermés en cage injustement, elle se voit le droit de formuler un vœu.
Un seul vœu. Et Papouchka tousse tant...
Je ne boude jamais mon plaisir quand il s'agit de retrouver les histoires de Didier Crisse, tombée dans la potion magique du Monsieur depuis L'épée de Cristal sans jamais cesser depuis de dévorer ses albums !
C'est un plaisir de le retrouver en jeunesse dans ce ravissant conte slave plein de douceur et de bienveillance ou rien ne heurte que l'âpre difficulté de la vie elle-même.
Force est de constater que le bonheur ne se situe pas dans l'opulence, et la bonté et la candeur de cette nouvelle petite bouille font chaud au cœur, même dans la neige.
Enrobée dans les couleur enveloppantes de Fred Besson qui a sorti ses plus beaux roses pour l'occasion, nous voilà à jouer dans la poudreuse bien au chaud sous la chaleur du sourire d'Anya et des joyeux jappements de Kozak le chien, réconfortés de voir que le bonheur d'être ensemble est le plus beau des présents, et que prendre soin des siens prime sur tout.
Un vrai conte de fées aux accents slaves dont Crisse s'approprie les codes et nous en distille de belles références sans se départir de son trait.
Une tendre lecture de saison qui ravira petits et grands grâce à son histoire et son dessin. Un récit parfait pour un soir de Noël !
Vivement le tome 2, ici nous avons tous hâte de retrouver Anya et ses grands yeux rieurs.
Direction la Russie, le pays de l'éternel hiver, pour cette nouvelle série jeunesse des éditions de la gouttière.
Crisse nous entraîne dans les pas de la petite Anya, de son Papouchka et leur fidèle compagnon Kozak.
Si des sujets sérieux comme les railleries infantiles ou la pauvreté se détachent du récit, l'auteur arrive malgré tout à nous livrer un tendre album débordant d'amour et de bienveillance.
Graphiquement, les dessins de Crisse sont doux et agréables et grâce aux couleurs de Besson on apprécie encore plus ce petit bonbon venu du grand nord.
En bref, voilà une petite mignonnerie à faire découvrir sans attendre à vos enfants dès 5 ans
J'avais vraiment aimé le tome 1, donc quand j'ai croisé cette suite dans les étalages, je me suis posé dessus.
Une suite qui n'en est pas vraiment une, il s'agit plutôt d'une nouvelle aventure. On peut avoir lu le tome 1 avant comme on peut tout aussi bien commencer par celui-ci.
On retrouve le ton léger de l'aventure précédente, avec d'un côté les villageois un peu rustres et de l'autre, les moutons pas très malins. Un petit événement devient l'affaire de tous et crée un joyeux remue ménage, tout ça sous le regard des plus intelligents de tous, le hiboux et son fidèle compagnon l'écureuil.
Un joyeux délire qui se retrouve complété ici par une touche mystérieuse que l' on ne peut révéler sans spoiler. L'humour y est toujours autant présent ainsi qu'une pointe sarcastique quand il s'agit de faire un parallèle entre hommes et animaux.
Et puis arrive cette révélation finale, d'une ironie monstrueuse, qui réduit au ridicule ceux qu'on pensait être les plus naïfs du village.
Une réussite, encore. D'autant plus que visuellement, c'est un très beau coup de crayon.
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